Armelle

Armelle

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Armelle

Date de publication du témoignage :

RDV avec Armelle (Sain-Bel). En rémission d’un cancer de l’ovaire, elle a créé l’association “ Ren_Être ” pour aider les adolescents et jeunes adultes à affronter au mieux la période instable de l’après cancer.

À 23 ans, j’ai appris que j’avais un cancer de l’ovaire à un stade 3. J’ai été prise en charge très rapidement par le centre Léon Bérard et le Dispositif Adolescents Jeunes Adultes atteints de cancer. J’ai eu une lourde opération puis j’ai fait un cycle de six chimiothérapies, suivi de quinze mois de chimiothérapie d’entretien.

De la pire expérience de ma vie, j’ai réussi à en tirer du positif. Pendant les traitements, j’ai avancé comme une guerrière, parce que je n’avais pas le choix. Parce que l’éducation que m’ont inculqué mes parents est celle d’une battante. Et je les remercie infiniment. Je ne pensais pas avoir de telles ressources en moi, pendant une période de tsunami comme le cancer.

Mais une fois les traitements finis, je me suis perdue. J’ai remis en question ma vie, je me suis demandée si j’étais à ma place, ce que j’allais faire, ce que j’allais devenir. On nous regarde en souriant à l’hôpital et on nous dit :  » Reprenez votre vie d’avant et oubliez-nous ! « . Alors j’ai ri, un peu jaune, en pensant à mes 45cm de cicatrice sur le ventre. J’étais heureuse d’aller bien, d’être en vie, d’avoir eu la capacité de me relever, et pourtant je savais que je ne pourrai pas tourner la page si facilement.

J’avais envie d’aider, de partager mon expérience. Je voulais vraiment ne pas avoir fait tout ça, en vain, pour oublier. Ça n’est pas toujours bien compris le post-cancer. Les aidants pensent que les traitements sont finis, la rémission est annoncée, point final. On arrête d’aller à l’hôpital. On se lève un matin, ça va mieux et voilà. En théorie, c’est ce qui devrait se passer. En pratique, c’est un peu plus compliqué…
J’ai cherché des associations qui aident les jeunes dans le post-cancer. Et je n’ai pas trouvé mon bonheur. Assez naturellement, je me suis tournée vers ce projet : j’ai monté l’association REN_ÊTRE avec Doriane, mon amie, et ma mère. Ces deux femmes connaissent trop bien les ravages d’un cancer…

REN_ÊTRE, c’est l’association qui a pour but d’aider des adolescents et des jeunes adultes dans le post-cancer. On a fait le constat que cette période de la vie instable et bancale est déjà compliquée dans un mode de vie classique. Mais rajouter une maladie lourde peut parfois avoir des effets dévastateurs sur la construction. Notre association va aider les jeunes à se reconstruire personnellement. A retrouver une connivence entre le corps et l’esprit. À se réapproprier leur nouveau corps malgré les cicatrices physiques et psychiques, par le biais d’activités.
Ce qui nous tient à cœur, c’est de partager tous ensemble nos combats, de s’entraider, de créer un lien de fraternité, de savoir que l’on n’est pas seul et qu’ensemble, on est plus fort. Et aussi, que l’on doit vivre pour ceux qui sont partis trop tôt. On se l’est promis avec Doriane.

Aujourd’hui, l’association démarre et la situation sanitaire nous fait avancer lentement. Mais n’hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux ou à nous contacter par e-mail si vous souhaitez d’autres informations.
Nous avons hâte de tout vous raconter et surtout, de vous rencontrer !

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Pauline

Pauline

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Pauline

Date de publication du témoignage :

RDV avec Pauline (Le Vernet – 31). Avec ses amies, elle a créé une association de fabrication de bonnets-turbans réalisés à partir de tissus de récupération. Ou comment allier environnement, entraide et bienveillance.

Originaire de la campagne carcassonnaise, j’ai migré vers la ville pour débuter ma carrière professionnelle. J’ai vécu pendant des années au centre-ville de Toulouse, une ville que j’aime beaucoup. Puis j’ai eu envie de renouer avec la nature, prendre le temps, faire pousser mes légumes dans mon jardin, voir grandir mon enfant dans un environnement plus calme et serein…

J’ai déménagé à la campagne, avec mon mari et ma fille de 5 ans. À notre arrivée, nous avons très rapidement fait la connaissance d’une petite voisine de 8 ans qui n’allait jamais à l’école et qui est devenue notre invitée quasi quotidienne. Une petite Constance, qui rêvait de voyager dans l’espace, atteinte d’une leucémie et qui est partie rejoindre les étoiles deux ans plus tard. L’apparente tranquillité de la campagne n’est pas épargnée par ces drames.

Après avoir rejoint, en tant que membre du bureau, l’association de soutien « Constance, la petite guerrière astronaute » pour l’accompagner, elle et sa famille, jusqu’au bout, j’ai eu envie par la suite de me lancer dans un nouveau projet qui aille dans le sens de mes convictions : respect de l’environnement, entraide, bienveillance.

Autour de nous, j’ai vu combien chaque famille pouvait être touchée par le cancer. Comme je m’adonnais de plus en plus à la couture pour faire moi-même mes vêtements, j’ai pensé que je pourrais apporter mon aide à travers mon humble savoir-faire et en faire profiter des personnes qui pourraient en avoir vraiment besoin pour se sentir mieux dans leur lutte contre la maladie.

J’ai donc créé l’association « Les bonnes étoiles » (comprenez aussi bonnets en toiles). Le but : fournir gratuitement aux personnes en traitement de chimiothérapie des bonnets-turbans réalisés à partir de tissus de récupération. Ou comment allier mon envie d’aider avec mes convictions sur l’écologie. J’ai demandé à certaines de mes connaissances proches/amies si elles voulaient me rejoindre dans l’aventure. Et c’est avec quatre super nanas habitées par les mêmes valeurs, que nous avons lancé l’association en septembre 2020, prêtes à agir, telles les 5 doigts de la main, ou les 5 branches de l’étoile.

Chacune apporte un vrai plus, on se complète : couture, communication, démarches, gestion. L’association nous a permis, au passage, de mieux profiter les unes des autres, parce que dans le quotidien on n’a pas toujours le temps de prendre des nouvelles ou de se voir. Grâce à l’association, on n’a jamais été aussi proches, et pourtant l’une d’entre nous vit à Bordeaux et l’autre à Lavaur dans le Tarn. Donc une belle aventure sur le plan humain également. Sans compter toutes les rencontres qu’on a pu faire jusqu’à présent et les personnes qui nous soutiennent !

On espère apporter une toute petite pierre à l’édifice dans cette cause qui nous tient à cœur. L’une des bonnes étoiles a vu son père emporté par un cancer l’an dernier. Moi-même j’ai vécu l’annonce soudaine du cancer de mon mari ces derniers mois. Un coup du sort on ne peut plus à propos, mais qui finit par étonner de moins en moins malheureusement. Nous sommes toutes et tous concernés par ce mal potentiel qu’il faut combattre ensemble.

L’association a noué des partenariats avec la Clinique d’Occitanie à Muret et Beauté Santé du Cheveu, l’institut capillaire de l’Oncopole de Toulouse. Nous travaillons à nous faire connaître, car si nous sommes basées au Vernet, dans la campagne toulousaine, nous envoyons nos modèles partout en France. Et nous souhaiterions que toute personne qui aurait envie de nos bonnets gratuits puisse en profiter.

Nous vous invitons à nous suivre et à relayer autour de vous, afin que vos sœurs, mères, filles, tantes, cousines, voisines, collègues qui sont touchées puissent nous connaître et faire appel à nous si elles le souhaitent.

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Guillaume

Guillaume

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Guillaume

Date de publication du témoignage :

RDV avec Guillaume (Le Havre). Tout juste papa, il a été touché par deux cancers. Actuellement en rémission, il a changé sa façon de vivre et de travailler.

Avant le diagnostic, j’étais un homme de 35 ans tout juste papa, avec une vie tout ce qu’il y a de plus classique. J’étais déjà entrepreneur et très impatient de découvrir la paternité.

En janvier 2018, lorsque j’ai été diagnostiqué d’un cancer des testicules d’abord et d’un lymphome ensuite, mon fils n’avait qu’un mois et mon père souffrait d’une maladie incurable.

J’ai pris la décision de consulter mon médecin généraliste à la suite d’une scène banale de la vie quotidienne.

Je suis rapidement entré dans le vif du sujet, enchaînant examens, opérations, chimiothérapies. À partir du moment où j’ai su contre qui je me battais, je me suis mis en mode guerrier, prenant les choses les unes après les autres, mobilisant toutes mes ressources et découvrant de moi un homme fort, résilient, doué d’une rage de vivre, portant son combat, sa famille et ses amis. Je me pensais petit, sans valeur et je découvre que je suis un géant, inarrêtable.

Mon état d’esprit change, je prends conscience que la vie peut basculer à tout moment et que chaque minute qui passe ne revient pas. Je réalise un parcours sans faute, malgré la difficulté du quotidien, avec une rémission complète au bout d’un an.

Les jours qui ont suivi l’annonce de la rémission ont été un peu durs. Une sensation de néant s’installe, je me sens vide. Je tombe, je tourne en rond. Je me demande comment j’ai pu tenir ? Qui suis- je ? Comment faire de cette expérience un nouveau départ ?

Je réalise ce que je viens d’accomplir. Je viens de combattre deux cancers, pendant la première année de vie de mon fils.

Aujourd’hui, je suis en rémission depuis deux ans. En mars 2020, pendant le confinement, j’ai choisi d’écrire mon livre “Adieu Cancers”.

Beaucoup de choses ont évolué dans ma vie. J’ai répondu à mes questions, fait un travail sur moi et l’idée d’écrire ce livre m’est venue comme ça. Je me suis dit : j’ai des choses à partager, je peux écrire un livre.

Au-delà d’être un témoignage de mon combat contre le cancer, ce livre est un récit d’espoir et de courage, que je souhaite livrer à tout le monde. Le cancer m’a permis de comprendre que chacun a un trésor unique et extraordinaire en lui, et trop souvent nous ne l’exploitons pas, nous gâchons notre temps.

Je tenais à faire de cette expérience, une opportunité de changer la vision de la maladie. J’ai souhaité présenter, par le prisme de mes émotions, ce qu’un malade peut ressentir et ce qu’il peut faire pour être acteur de sa guérison.

Grâce au cancer, je me suis dévoilé, j’ai pris conscience que j’avais tout en moi, que j’étais déjà complet.

Aujourd’hui je sais m’écouter, prendre mes décisions, gérer mes émotions. Je vois la vie différemment, je sais qu’elle peut basculer d’un moment à l’autre. Je ne veux plus rien regretter, je fais les choses quand j’ai envie de les faire, je suis revenu à l’essentiel. J’écoute ce qui m’anime au plus profond de moi, aider et servir les gens à devenir meilleur en exploitant tout leur potentiel, et cela, dans tous les domaines de leur vie. J’ai modifié mon activité, je me suis formé, j’ai investi en moi et aujourd’hui je suis coach en dévoilement de soi.

Je mets tout mon vécu et mon expérience pour guider mes clients dans leur dévoilement, première étape indispensable et fondation de la création d’une vie qui leur ressemble.

Je suis là pour les aider à ne plus jamais avoir de regret dans leur vie, faire sauter les barrières, mais également clarifier, valoriser leurs talents et les reconnecter à eux.

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Caroline

Caroline

Caroline

Date de publication du témoignage :

RDV avec Caroline (Nantes). Elle soutient son amie Julie dans son combat contre le cancer et a décidé de devenir socio-esthéticienne.

J’ai 34 ans, et trois filles. Le cancer, comme beaucoup, je l’ai autour de moi depuis plusieurs années. D’abord dans mon entourage familial proche, où le cancer est présent depuis plusieurs années, puis dans mon activité d’auxiliaire de vie, où j’ai eu plusieurs patient(e)s atteint(e)s de cette pathologie. J’ai beaucoup appris sur la maladie elle-même et sur moi.

Puis ensuite ma meilleure amie. On s’est connues quand elle était déjà malade. Nous sommes très proches, c’est même « la famille » pour moi. J’ai pu assister à plusieurs étapes, difficultés, je l’ai accompagnée en chimio, rendez-vous médicaux, etc…

Bref, de ce combat qui est le sien, est née une envie commune d’aider les femmes atteintes de cancer.

Julie avait déjà cette idée. Mon rêve à moi était de devenir esthéticienne depuis que j’ai 13 ans, mais j’avais un besoin profond d’aller plus loin.

Et c’est en en parlant avec Julie qu’elle m’a dit : « Mais deviens socio-esthéticienne !».

De là tout est parti !

2019 je change de voie. Je retourne à l’école à 33 ans pour passer mon CAP Esthétique, avec option soin du corps. J’ai été diplômée, mais pour diverses raisons, je n’ai pu enchaîner sur la formation de socio comme je l’aurai souhaité.

J’ai donc créé mon entreprise d’esthéticienne à domicile sur Nantes et son agglomération avec une ligne de conduite «cosmétiques bio écolo zéro déchet et locaux »

Dans un avenir proche, je vais passer mon diplôme de socio esthéticienne pour avoir cette corde en plus à mon arc. Ca me tient terriblement à cœur.

Mon souhait est d’intervenir auprès des femmes et hommes atteints d’un cancer.

Leur créer une bulle de détente.

Avec Julie, on a plusieurs idées : un lieu où plusieurs intervenants pourraient prodiguer divers « soins de conforts », astuces, etc… Je resterai esthéticienne également à côté, car j’aime profondément mon métier.

L’idée est d’allier les deux, de continuer de me former régulièrement à des techniques diverses de bien être comme le yoga du visage qui m’attire particulièrement et qui peut être une approche pour les personnes malades.

La socio esthétique prend de l’ampleur. On reconnaît désormais son utilité, c’est un vrai métier, un vrai diplôme reconnu par l’état, qui est indispensable et devrait faire partie du parcours de soin, avec une prise en charge. Mais on n’en est encore pas là…

« Soin de confort », ça n’est à mon sens pas le terme exact car ça n’est pas du confort. C’est un soin à part entière, pour garder une estime de soi, ce qui est capital, mais également palier aux effets secondaires des traitements. Dans les structures où interviennent les socio-esthéticiennes, c’est un véritable travail d’équipe où chacun est à sa place.

Aujourd’hui, je suis en capacité d’adapter mes soins à mon amie, mais uniquement à elle. J’en parle beaucoup avec mes proches et mes clientes aussi. Les gens s’y intéressent, et encore récemment, une cliente étant dans le milieu médical et très axée oncologie me disait : « Caroline, allez-y on manque de socio ! »

Je pense me former à la Fac de Pharmacie de Nantes, là où une de mes professeurs d’esthétique s’est formée. C’est un diplôme universitaire qui est proposé, l’équipe enseignante est super et ça me permettra de pouvoir continuer mon activité en parallèle.

Pour le moment Julie doit se consacrer à sa santé. Moi, de mon côté, j’y pense et quoi qu’il arrive je le ferai pour elle !

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Emmanuelle

Emmanuelle

Emmanuelle

Date de publication du témoignage :

RDV avec Emmanuelle (Toulouse). Elle a réalisé un livre de photos au profit de la Ligue Contre le Cancer.

​Première copine touchée, Ludivine, en sixième, leucémie. Elle me raconte ses soins à l’hôpital, me montre ses cathéters, se pointe chauve à l’école un jour… Première prise de conscience, cette saloperie n’a pas de scrupule. Elle s’en sort mais mon regard sera à jamais différent.

Quelques années plus tard je suis une ado et ma maman nous explique à ma sœur et moi qu’on peut « attraper » un cancer de l’utérus en ayant des rapports sexuels. Second choc. Seconde prise de conscience. On peut donc être tenu pour « responsable » de son cancer.

Ça se complique dans le temps : les amis de mes parents déclarent des cancers du foie, du pancréas, des poumons, du cerveau… Mon copain David décède à 33 ans d’une tumeur au cerveau qui s’était développée après la contraction d’un papillomavirus non soigné 15 ans plus tôt.

L’hécatombe dans mon entourage. En l’espace de 3 ans, 3 amies chères perdent leur papa d’un cancer. Troisième prise de conscience ; c’est formidable d’être en bonne santé, on devrait râler un peu moins quand on se porte bien…

Il y a beaucoup de causes qui nous touchent au cours de notre vie, il faut bien choisir où on veut investir son temps et son énergie…

Je défends ponctuellement d’autres très jolies causes, mais ce livre je le voulais au profit de la Ligue.

Tout a commencé après une énorme expo solo à Los Angeles, où je vivais à l’époque, je lance en 2014 un premier projet de livre-photo en faveur de l’équivalent de la Ligue contre le cancer aux Etats-Unis, mais mon retour en France ne me permet pas d’aller jusqu’au bout de ce projet. Pas grave, je le garde au chaud.

Toulouse début 2018, une amie m’aide à organiser une expo de nus californiens, déjà au profit de la Ligue contre le cancer. L’idée du livre re-trotte alors dans ma tête. C’est fin 2019 que le projet revient sous la lumière. Il s’appellera “WOMEN”, c’est ma seule certitude à ce stade.

Ce même mois, j’apprends que mon amie Christelle de Los Angeles est diagnostiquée avec un cancer du sein triple négatif, agressif. Elle pourrait mourir à 32 ans, enceinte de son second enfant. Un train dans la gueule. Jambes arrachées sans mise en demeure.

Les 9000km qui nous séparent ne changent rien au choc à digérer, à ma peine, à mes cauchemars. Elle attaque la chimio enceinte de son second enfant, bien entourée, et moi je suis loin et très seule finalement. Alors je me dis que « ce “WOMEN” va être encore plus beau, plus fort, je veux le message plus tonitruant, et je veux aussi que la Ligue s’exprime dedans.

Lorsque je rencontre mon éditrice Stéphanie Chaulot (Yucca éditions), grâce à un comparse photographe (Olivier Veyret), la maquette initiale comportait 32 pages. En juillet 2020 nous étions sur 72 pages, incluant deux photo d’une superbe séance avec l’actrice qui allait devenir la marraine du projet, la formidable Laetitia Eido. Laetitia préface l’ouvrage qui devient à mes yeux, vraiment, un vrai petit bijou… Un écrin de sensualité, une ôde à la féminité, à la fois doux et sauvage, sexy et élégant. Avec la sublime Ilona Smet (petite fille de Johnny) en tenue de soirée Dior vintage (prêtée par sa grand-mère) sur la couverture pour les fêtes, c’est parti.

Nous nous lançons, ready pour Octobre Rose !

Un très chaleureux merci, à mes partenaires, pour leur implication à mes côtés dans tous ces combats

Merci aussi à vous tous pour votre soutien : relais sur vos réseaux sociaux, articles, interviews, partages, commandes du livre, recommandations…

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