Olivier

Olivier

Olivier

Date de publication du témoignage :

RDV avec Olivier (Chantilly). Jeune Papa touché par un cancer de l’œsophage, il a partagé cette expérience dans un livre, une manière de rester immortel aux yeux de son fils.

Il y a trois ans déjà, tombait mon diagnostic d’un cancer de l’œsophage. Le monde s’écroulait autour de moi, huit mois après avoir vécu le plus beau jour de ma vie avec la naissance de mon fils.
Même si l’on ne sort jamais indemne d’une telle épreuve, la maladie fut finalement une aubaine pour moi pour entamer ma deuxième vie de manière certes plus lente, mais en devenant qui je suis réellement.
La synchronicité de sa naissance et de ma maladie n’est pas un hasard. Elle m’a permis de garder la force de me battre, en devenant un modèle de courage à ses yeux.
L’écriture m’a servi de thérapie, en m’aidant à libérer ma pensée et à vivre mes émotions.
Même si l’objectif de mon livre était d’apporter un témoignage pour aborder autrement la maladie, c’était aussi un moyen de laisser une trace à mon fils, une manière de rester immortel à ses yeux.
J’y retrace mon parcours initiatique face au cancer, sous la forme d’un guide spirituel, en fournissant quelques outils pour affronter la maladie.
Donner du sens à la maladie permet à terme de guérir physiquement, spirituellement et émotionnellement.
Grosse pensée envers toutes les guerrières et guerriers de la vie mais aussi envers toutes celles et ceux qui nous ont quittés trop tôt.

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Alexis

Alexis

Alexis

Date de publication du témoignage :

RDV avec Alexis (Rhinau). Touché par une leucémie pendant son adolescence, il multiplie depuis les défis à vélo et a écrit un livre pour partager son histoire.

J’ai 28 ans. En 2010, un peu après mes 17 ans, ma vie a basculé. J’ai appris que je souffrais d’une leucémie aiguë lymphoblastique de Type T. J’ai passé 398 jours à lutter contre la maladie au service onco-hématologie pédiatrique de l’hôpital de Strasbourg-Hautepierre. J’ai subi un traitement intensif de 100 chimiothérapies par voie intraveineuse. J’ai donné tout ce que j’avais pour m’en sortir, je n’ai jamais abandonné, malgré la difficulté de l’épreuve.
Après cette période très difficile, j’ai trouvé les ressources nécessaires pour commencer le cyclisme sur route. J’ai ensuite exploré les plus beaux endroits en Europe, avec mon vélo de route. J’ai lancé ma page Instagram en 2017 en partageant les photos les plus impressionnantes prises lors de mes sorties à vélo. Grâce à la notoriété acquise au fil du temps, j’ai commencé à collaborer avec de grandes marques du cyclisme. J’ai également été invité par la FDJ pour assister à différents événements.
En 2020, j’ai organisé un voyage caritatif pour l’ARAME, l’association qui contribue à améliorer le quotidien des enfants et des adolescents atteints de cancer et de maladies du sang au service onco-hématologie pédiatrique de l’hôpital de Strasbourg-Hautepierre, là où j’étais hospitalisé quelques années auparavant. L’idée était d’explorer la Norvège à vélo, mais avec les restrictions sanitaires, impossible de s’y rendre en été 2020. J’ai décidé à la place d’aller grimper les cols les plus mythiques des Alpes lors de deux voyages dans les Alpes françaises et italiennes. (Galibier, Iseran, Stelvio…) Une centaine de personnes ont soutenu mon projet et 2100€ ont été remis à l’ARAME.
Dans la continuité de ce voyage, j’ai publié mi-février 2022 un livre sur mon histoire. Le livre s’intitule  » 398 Jours en enfer, 100 Chimiothérapies par voie intraveineuse « . Je raconte jour après jour mon histoire à la première personne, qui s’étend entre octobre 2010 et novembre 2011. L’idée est d’aider ceux qui aujourd’hui subissent le sort que j’ai connu, ceux qui traversent une période difficile, en leur montrant qu’avec de la volonté, tout est possible et qu’il ne faut jamais abandonner dans la vie. Sur la quatrième de couverture j’ai également mentionné  » Comment faire pour rester positif et survivre ? Quelle est la bonne stratégie à mettre en place ? « 
Les premiers retours sont très positifs. Des parents d’enfants malades m’ont contacté pour me dire qu’après avoir lu mon livre, ils se sentent un peu plus rassurés. Je leur ai également donné un peu de force pour poursuivre le combat et garder l’espoir que tout ira bien ensuite.

https://www.amazon.fr/dp/B09RX14X2S/
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Abdallah

Abdallah

Abdallah

Date de publication du témoignage :

RDV avec Abdallah (Guebwiller). Pour lui, la solidarité, c’est aider chacun à porter le poids de la vie et à la rendre plus facile.​

Je suis Abdallah, alias Marathonien solidaire.
Ancien militaire de la BA132 Colmar / Meyenheim et commercial à ce jour en reconversion vers le métier de formateur.
J’ai malheureusement perdu mes parents du cancer : ma maman lors de mes 20 ans et mon papa en Mars 2021…
Je réalise des défis sportifs depuis 7 ans : on a la chance d’être en bonne santé, de pouvoir vivre pleinement, mais personne n’est à l’abri du cancer. L’union fait la force et chaque petite pierre compte.
J’ai rencontré beaucoup d’enfants et adultes atteints de cancer. Certains sont guéris, d’autres en rémission et j’ai malheureusement aussi vu des enfants qui ont rejoint les étoiles…
Mon objectif est de :
– rendre hommage aux enfants et adultes emportés par le cancer
– sensibiliser au don du sang à travers les Associations des donneurs de sang et EFS
– aider la Fédération Leucémie Espoir, en tant qu’ambassadeur sportif depuis 7 ans, à recueillir les fonds nécessaires à la poursuite de son activité d’aide aux malades et à leurs familles.
Les actions solidaires me permettent de leur faire vivre une parenthèse enchantée le temps d’un instant.
Ma plus belle médaille reste « le sourire d’un enfant malade », et cela n’a pas de prix.
https://www.facebook.com/DAHNOUCHEA/
https://www.linkedin.com/in/abdel-dahnouche-127346107/

Antoine

Antoine

Antoine

Date de publication du témoignage :

RDV avec Antoine (Aix en Provence). Après un cancer des testicules et une récidive, il se lance sur le GR20 en Corse, pour recueillir des fonds, en alliant le sport, la recherche médicale et l’écologie.

J’ai été atteint d’un cancer du testicule gauche en mars 2020, lorsque j’avais 21 ans. Ma première réaction fut d’abord de la peur. Heureusement, ma famille, mes amis et ma copine étaient là pour me soutenir. Après une orchidectomie et un bon pronostic des médecins, on a décidé de faire un suivi régulier, et de ne pas faire de traitement préventif. Malheureusement, trois mois plus tard, je me suis retrouvé avec une récidive. C’était parti pour trois cycles de chimiothérapie (BEP) avant la guérison.
J’avais décidé de ne pas me morfondre et de vivre la vie comme si tout était normal. Etant sportif depuis toujours, j’allais faire trois randonnées par semaine pendant mes traitements. Physiquement et mentalement, ça m’a beaucoup aidé. J’avais très peu d’effets secondaires à part de la fatigue et la tête qui tournait. A la fin de l’été, et donc de mon traitement, je pensais que tout était fini, et en fait non…
Des cellules cancéreuses appelées tératomes étaient bien encore présentes. Du coup, après un énorme coup de massue sur la tête, on m’annonce que je me ferais opérer en laparotomie pour un curage ganglionnaire en septembre. L’opération s’est super bien passée. J’étais enfin débarrassé de ce foutu cancer ! J’ai quand même eu une petite hospitalisation supplémentaire à faire à cause d’une occlusion intestinale qui m’a fait perdre 5kg…
Je suis considéré comme étant en « rémission » depuis la mi-août 2020, et mon premier scanner de contrôle en mars 2021 était normal ! Espérons que ça va continuer comme ça.
Depuis cette (més)aventure, j’ai décidé de vivre ma vie au maximum (bien que je le faisais déjà avant !). J’ai repris le sport à fond, j’ai commencé la photographie animalière, et je me suis lancé un projet : faire le GR20 (Grande Randonnée de Corse) en 5 jours, en mode trail. Ce projet est accompagné d’une cagnotte solidaire qui servira à financer la recherche sur le cancer et une association environnementale corse, deux sujets qui me concernent et qui me tiennent à cœur (en effet je suis étudiant en Master en Ecologie).
Je souhaite faire ce projet pour me dépasser physiquement et mentalement. Je veux aussi sensibiliser le plus de personnes sur ces deux sujets, et prouver à tout le monde qu’il est tout à fait possible de vaincre cette maladie et de reprendre une vie tout à fait normale après des traitements lourds comme la chimiothérapie.
Je mets en description le lien de la cagnotte si des personnes souhaitent participer à ce projet.

https://www.leetchi.com/c/gr20-en-5-jours…
https://www.facebook.com/GR20-en-5-jours-107016784864662/
https://www.facebook.com/GR20-en-5-jours-107016784864662/
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Alain

Alain

Photo de Alain

Alain

Date de publication du témoignage :

RDV avec Alain (Levallois-Perret), cancérologue, radiothérapeute, président du conseil médical de l’Institut d’Oncologie des Hauts-de-Seine, directeur médical de l’Institut de cancérologie Hartmann et président de l’Institut Rafaël Maison de l’après cancer.

Vaincre le cancer est ce qui m’anime.
Au-delà de mon expérience scientifique, qui m’a permis de développer les plus hautes technologies de précision en radiothérapie et radiochirurgie par Cyberknife grâce au centre Hartmann, ma conviction profonde est d’être avant tout philosophe de la vie.

Témoigner aujourd’hui, c’est vous raconter l’histoire d’une femme dans son village qui faisait des gâteaux pour tout le voisinage ; c’était sa manière à elle d’exister, d’aider les autres, sa vie sociale.
Elle tomba malade et refusait de se faire soigner.
J’ai reçu de nombreux appels quotidiens de son entourage pour me demander de la prendre en charge, mais elle refusait toujours. A force de discussions, elle découvrit qu’elle connaissait ma grand-mère ; qu’elle accouchait les femmes du même village et a finalement accepté que je la soigne, en confiance.
La France, système de soin magnifique, prend alors tout en charge : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie. Après les traitements, cette femme restait enfermée chez elle, déprimait et ne faisait plus rien, plus de gâteaux. À ce moment j’ai décidé d’envoyer une équipe (psychologue, onco-esthétique, nutritionniste, hypnose…) pour l’accompagner. Et, en moins d’un mois, à moindre coût, elle récupéra, retrouva le goût de la vie et se remit à faire des gâteaux.

La France fait un effort extraordinaire ; on paie tous les brevets de la planète mais pourquoi ne pas financer quelques séances d’accompagnement pour aider les patients à aller mieux ?

C’est pour cela qu’avec mes associés, nous avons décidé d’ouvrir l’Institut Rafaël pour ne pas se contenter de travailler techniquement sur la maladie mais travailler aussi sur ses méfaits et effets secondaires. Il est important de s’occuper du patient dans sa globalité, de considérer l’Autre dans sa fragilité, son âme et son corps.

www.institut-rafael.fr
www.esthetique-cancer.com
https://sport-pour-vaincre-le-cancer.com
https://afac-cancerologie.fr