Eli

Eli

Eli

Date de publication du témoignage :

RDV avec Elisabeth (Colombes). Après un cancer cumulé avec de nombreuses épreuves de la vie, elle s’est formée et propose désormais des accompagnements sur le mieux-être et la qualité de vie.

Après 20 ans de salariat, des épreuves personnelles au travers du cancer du sein en décembre 2017, du handicap moteur avec une fracture de la rotule et un réapprentissage de la marche au bout d’un an, j’ai également vécu le licenciement et de la perte de mon compagnon de l’époque. J’ai vécu presque toutes les difficultés rencontrées.. avec la quête d’un nouveau logement, une reconstruction mammaire qui a duré jusqu’à l’année dernière. Au total de nombreuses interventions chirurgicales, des douleurs physiques et un mental puissant.

J’ai changé de vie dans le sens où j’ai commencé par arrêter de sortir dans les soirées et me suis recentrée sur moi. Le besoin d’être avec moi-même et d’apprendre à m’aimer en me regardant.
D’abord, mes engagements sont associatifs avec le blog et l’association eliroseforever, puis thérapeutiques avec l’écriture de mon livre. Je me forme au travers des différentes écoles et je développe un solide socle sur le mieux-être et la qualité de vie en proposant des accompagnements avec une vision 360 °. J’ai créé ma société Elisabeth Bernardo avec Courants Zen (courantszen.com)
Aujourd’hui j’accompagne autour des compétences en :
Coaching Professionnel – Bilans de compétences
Hypnothérapie – Hypnose et thérapie brève EFT
Pratiques narratives sonores et sonothérapie
Conseil et consultante en gestion des émotions et du stress
Et j’accompagne les publics sur une sensibilisation auprès des chefs d’entreprises et des entrepreneurs sur l’importance de la prise en charge de la santé mentale au travail – les établissements de santé pour les soignants et les patients – Et, les particuliers
Le handicap est une force, avec un accompagnement adéquat tout est possible.

 

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Olivier

Olivier

Olivier

Date de publication du témoignage :

RDV avec Olivier (Chantilly). Jeune Papa touché par un cancer de l’œsophage, il a partagé cette expérience dans un livre, une manière de rester immortel aux yeux de son fils.

Il y a trois ans déjà, tombait mon diagnostic d’un cancer de l’œsophage. Le monde s’écroulait autour de moi, huit mois après avoir vécu le plus beau jour de ma vie avec la naissance de mon fils.
Même si l’on ne sort jamais indemne d’une telle épreuve, la maladie fut finalement une aubaine pour moi pour entamer ma deuxième vie de manière certes plus lente, mais en devenant qui je suis réellement.
La synchronicité de sa naissance et de ma maladie n’est pas un hasard. Elle m’a permis de garder la force de me battre, en devenant un modèle de courage à ses yeux.
L’écriture m’a servi de thérapie, en m’aidant à libérer ma pensée et à vivre mes émotions.
Même si l’objectif de mon livre était d’apporter un témoignage pour aborder autrement la maladie, c’était aussi un moyen de laisser une trace à mon fils, une manière de rester immortel à ses yeux.
J’y retrace mon parcours initiatique face au cancer, sous la forme d’un guide spirituel, en fournissant quelques outils pour affronter la maladie.
Donner du sens à la maladie permet à terme de guérir physiquement, spirituellement et émotionnellement.
Grosse pensée envers toutes les guerrières et guerriers de la vie mais aussi envers toutes celles et ceux qui nous ont quittés trop tôt.

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Laurence

Laurence

Laurence

Date de publication du témoignage :

RDV avec Laurence (Chambéry). Elle a décidé de mettre des mots sur l’expérience du cancer (Schmurtz) et a raconté L’odyssée d’une Penelope.

J’ai appelé Schmurtz le cancer que j’ai croisé.

Si je voulais être provocante, je dirais : « Merci Schmurtz ».

Celles et ceux qui ont dépassé le stade de la colère me comprendront.

Car si je suis passée par le déni et la rage, si j’ai crié à l’injustice et lancé des «pourquoi» à l’Univers, en pleurant recroquevillée dans ma salle de bain, je n’ai jamais cru que j’étais maudite, punie ou que la vie me jouait un sale tour.

Au contraire.

Je me suis dit, après les cris et les larmes, que Schmurtz venait m’alerter, me dire quelque chose d’essentiel, de vital, au sens premier du mot.

Car s’il n’avait pas tiré cette sonnette d’alarme pour me dire que je faisais des choix qu’une partie de moi n’avait pas envie de suivre, que j’entretenais des relations dans la douleur, sans me respecter, par peur de n’être pas aimée, approuvée, soutenue ; et du coup, que je passais à côté de mes désirs profonds, de ce que j’avais besoin d’exprimer sans oser le faire, alors… je n’aurais peut-être pas pris conscience de cette distorsion et j’y aurais laissé ma peau.

Alors, oui, il y a eu un avant et après Schmurtz et ce qui distingue les deux, c’est la conscience qui a grimpé une marche.

Est-ce qu’après c’est plus confortable ? Pas toujours.

Car là où j’avançais en mode automatique, sans me poser de question, juste parce qu’il faut « gagner sa vie » (quelle expression absurde quand j’y pense, je n’ai pas besoin de la gagner puisque je vis, en revanche, ce que j’en fais, ça, c’est toute la question !), je peux décider désormais de continuer comme avant ou d’agir autrement.

Ce pouvoir de décision n’est pas si facile à admettre car ça me rend plus responsable de ce qui m’arrive. Or parfois, j’avoue, c’est tellement plus léger de penser que c’est à cause de la météo, de mon voisin, de ma mère…

Entrer en soin a été comme visiter Mars, la découverte d’un univers, celui des hôpitaux, avec un peuple vêtu de blanc, marchant en crocs, des murs aseptisés, des décors qui n’en sont pas. Combien de fois me suis-je dit que cette forme d’anonymat, d’uniformité, de lissage ne m’aidait pas à aller mieux ! Alors j’ai pris le parti de vivre cette traversée de cancer comme une aventure : observer les faits, les lieux, les personnages, décoder leur langage, observer comment je me crispais sur une attitude, un mot.

Cette rencontre du troisième type a confirmé que je ne souhaitais pas m’attarder dans ce monde. Je réalise que ma vie ne se limite pas à être en « bonne santé » mais que je me suis trop souvent « foutu de la gueule » de mon corps, ce vaisseau spatial si magnifique. Je lui ai demandé de suivre mes décisions. Or, la seule manière qu’il avait de dire qu’il n’était pas d’accord, c’était de mettre un grain de sable dans les rouages.

Les traitements ont été confrontants. J’ai bizarrement plus tremblé devant la radiothérapie que devant la chimio. Les appels au calme des soignants ne changent rien à mon agitation intérieure. Un classique de conseiller à quelqu’un qui a peur : «N’aie pas peur !», comme si ça suffisait à anéantir la tempête qui gronde.

Ces réflexions, je les ai écrites pour évacuer mon stress. J’ai même réussi à en rire. Cela a d’abord pris la forme de vidéos sur YouTube : inimaginable avant Schmurtz (voir ça pince sans rire). Puis, parce que j’ai vécu 30 ans de presse écrite, j’ai voulu un livre illustré pour donner cette approche immédiate, gagner en légèreté dans ces périodes de drama. Ces réflexions sont à mes yeux ce qui nous relient dans notre humanité. 

Peu importe la tuile, qu’elle s’appelle cancer ou tout autrement, une épreuve nous incite à chercher des ressources que nous ne soupçonnions pas. Et à réaliser à quel point nous sommes bien plus grands et forts que nous le croyions.

Ce voyage est raconté dans L’Odyssée d’une Pénélope qu’a illustré PrincessH avec un talent fou. Je suis heureuse de le partager car il reprend modestement les paroles des sages : « Connais-toi toi-même », « Ose savoir » … Il invite à trouver la wonderwoman qui sommeille en soi.

https://www.facebook.com/capince.sansrire

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Mary

Mary

Mary

Date de publication du témoignage :

RDV avec Mary (Luxembourg). Atteinte d’un cancer rare en pleine pandémie, elle a écrit un livre et est très active pour parler du cancer et des causes qui la touchent.

Mère célibataire de 4 enfants, j’ai reçu mon diagnostic d’un cancer rare et agressif en pleine pandémie il y a deux ans. Mon bébé avait 14 mois à ce moment-là.
J’ai subi de nombreuses heures d’opérations, des chimios et séances de radiothérapie horribles. Mon corps a pris beaucoup de coups mais aujourd’hui je suis très reconnaissante d’être encore en vie et avoir le « droit » de voir mes enfants grandir.
Je n’arrive pas à croire que tout ça est arrivé et que j’ai failli mourir. Après une longue opération, on m’a dit que le cancer était plus diffus qu’on ne l’avait vu dans les images au départ. C’est là où j’ai eu un déclic, cette peur absolue de la mort et bien évidemment la question que tout patient se pose : POURQUOI MOI ???
J’ai commencé à écrire un document pour mes enfants, au cas où je ne survivrais pas. Je voulais leur laisser ma vérité, étant donné que j’ai eu un vécu assez lourd avant le cancer.
Je n’ai pas pu m’arrêter d’écrire pendant la chimio et j’ai fini par écrire un livre qui a été publié en trois langues.
Depuis, je suis très active en public sur beaucoup de sujets tabous, notamment l’abus sexuel des enfants. Ayant moi-même été victime, être face à ma mort, m’a vraiment donné ce « nonfoutisme » sain d’en parler à voix haute… Je me suis libérée, peut être que je ne voulais pas mourir sans avoir eu cette occasion d’en parler.
Les retours que j’ai reçus depuis la publication du livre et mes apparitions publiques ont été merveilleux. J’ai donné à beaucoup de gens le courage, l’espoir et avant tout je suis tellement reconnaissante de cette renaissance.
Aujourd’hui, je m’aime enfin. Je réalise qui sont les personnes qui sont dans ma vie pour les bonnes raisons et lesquelles ne le sont pas. Mes antennes marchent mieux. Pour tous les patients, je vous souhaite beaucoup de courage. Des jours meilleurs vous attendent après cette tempête.

www.maryfaltz.com
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Irina

Irina

Irina

Date de publication du témoignage :

RDV avec Irina (Bordeaux). En traitement pour un cancer de la thyroïde, elle apprend à prendre le temps et à se retrouver.

Cela fait un peu plus que six mois que je vis avec le cancer papillaire de la thyroïde. En réalité j’étais suivie pour une tumeur bénigne depuis deux ans déjà. Mais elle a changé ses plans…
Le jour de l’annonce des résultats de ma biopsie était un des plus compliqués de ma vie. J’ai crié. J’ai eu peur. J’étais dans tous mes états. Mais grâce à mes enfants, j’ai pu tenir. La peur est passée. On apprend à vivre avec.
Je considère avoir eu de la chance d’apprendre ma maladie tôt. Je suis de tout mon cœur avec ceux qui se battent contre les stades plus avancés, de tous types de cancers.
La solitude… Je me suis sentie très seule parfois car ma famille proche est en Russie. C’est le point le plus dur dans mon parcours.
J’ai quelques amis chers à mon cœur ici à Bordeaux, et mes enfants. De toutes façons, quand tu n’as pas de choix, tu tiens bon. J’ai lu, j’ai écrit, j’ai créé mon blog où j’ai pu rencontrer les femmes comme moi (car ce type de cancer nous touche plus les filles que les garçons). On continue d’échanger et cela nous motive mutuellement, vraiment.
Je dois suivre un traitement jusqu’en juillet, après avoir vécu deux opérations. J’ai changé ma vision sur la vie, l’amour, le stress et le temps. Surtout le temps… Je le prends avec une grande soif de vie. Je reprends le sport, beaucoup de sport, le yoga. J’ai l’Impression de ne plus être étouffée. Le papillon s’est envolé !
J’apprends la méditation: je voudrais me retrouver (mon âme, mon calme) car depuis plusieurs années je me bats seule pour réussir, ouvrir mon magasin, m’occuper de mes deux enfants, liquider mon commerce, retrouver un CDI, etc…
Je reste motivée pour ma petite famille et la vie…
Aujourd’hui… je prends le plaisir d’écouter les vagues de l’océan et marcher sur la plage. Et juste vivre. Et c’est déjà beaucoup !

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