Angélique

Angélique

Angélique

Date de publication du témoignage :

RDV avec Angélique (Lyon). Ambassadrice de Jeune&Rose, elle a cœur de sensibiliser sur l’oncofertilité.

J’ai 36 ans et j’ai été touchée par un cancer du sein à l’âge de 33 ans.
À l’annonce, j’ai été face à l’appréhension des soins qui allaient arriver : l’opération, la chimio, les rayons puis l’hormonothérapie… qui ne me permettraient pas d’avoir d’enfants pendant les 5 ans du traitement.
Du coup, ce fut un peu comme une double peine. Nous n’avions pas de projet d’enfants pressé, mais le fait de me dire que cela serait peut-être difficile m’a fait me rendre compte qu’il fallait agir très vite. Heureusement, j’ai bien été accompagnée pour la préservation de ma fertilité, avant de démarrer la chimio.
Aujourd’hui, même si c’est le cancer qui décide de quand je pourrais faire un enfant, je suis beaucoup moins anxieuse à l’idée de savoir que, avec mon mari, nous avons des embryons de côté.
Depuis, j’aime pouvoir, dès que je le peux, sensibiliser au sujet de l’oncofertilité, à travers des témoignages, afin que les jeunes femmes touchées par un cancer ne passent pas à côté lorsque cela leur est possible. Je me suis également investie dans d’autres actions de bénévolat, comme l’écoute et soutien à des femmes qui viennent d’apprendre l’annonce de leur cancer du sein, et cela en lien avec l’infirmière de ma chirurgienne.
Je suis ambassadrice en région Rhône Alpes de l’association Jeune&Rose, qui œuvre pour la sensibilisation du cancer du sein chez la jeune femme auprès du grand public et des professionnels de santé.
J’ai créé une vidéo sur l’hormonothérapie. Vous pourrez retrouver ses différentes actions ainsi que mon tout nouveau site qui s’appelle « Sein Rose », où j’essaie de regrouper les initiatives autour du cancer du sein.
Il y en a beaucoup et on les trouve sur les réseaux, mais j’ai voulu essayer de les regrouper en un seul site, afin qu’une femme qui vient d’apprendre qu’elle est touchée par la maladie puisse s’y retrouver plus rapidement.
Il n’y a pas encore tout, mais je l’actualise et le complète petit à petit. Vous y trouverez aussi l’ensemble de mes actions.
Parce qu’ensemble, on est toujours plus fort…

www.sein-rose.fr
www.jeuneetrose.com
https://www.facebook.com/seinrose.duprey.1

Annabel

Annabel

Annabel

Date de publication du témoignage :

RDV avec Annabel (Saint Cergues – Haute-Savoie). Elle propose des journées découvertes Chevaux et Art aux femmes touchées comme elle par le cancer.

J’ai 49 ans. Il y a 5 ans, le temps s’est arrêté, ma vie a basculé… D’un simple contrôle de routine, je me suis retrouvée avec un cancer du sein et une mastectomie… Moi, la mère de 4 enfants que j’ai tous allaités, qui ne fume pas, ne boit pas, pratique une activité sportive quotidienne, pleine de projets. J’étais en train de réaliser mon rêve de petite fille : monter mon écurie sur les lieux de mon enfance. Paf ! Un 33 tonnes en pleine poire !
Après avoir beaucoup pleuré, j’ai aussi beaucoup ri finalement, avec toutes mes amies, dans ma chambre d’hôpital. Je devinais derrière leurs sourires que c’était difficile de me voir ainsi, plutôt qu’à mes pinceaux ou sur mon cheval. J’ai beaucoup pleuré, je trouvais ça injuste : pourquoi moi ?
Quand le chirurgien m’a dit : « On hésite à vous enlever le sein », j’ai répondu : « le sein, je m’en fiche, enlevez-le, mais dans un mois, je serai à cheval ; dans deux, je conduirai mon fils à travers la France jusqu’au Championnat de France au volant de mon camion, je me remettrai à la peinture, moi qui ne fait que de l’action painting ; et je ferai une nouvelle expo ! ». Et tout cela, je l’ai fait !
Et cela a pris une telle saveur, un tel goût de l’effort malgré la douleur (cette foutue prothèse qu’on m’a mise immédiatement me gêne encore chaque jour)…
Malgré toutes les difficultés, malgré la peur, j’ai rencontré sur mon chemin des personnes formidables : mon oncologue, avec qui j’ai sympathisé au fil de mes contrôles ; ma psy, qui m’a aidée à classer ce trauma dans un « bon tiroir » ; mes amies, qui ont toutes été toujours là, à mes côtés ; mes chevaux, qui ont tout compris et qui m’ont aidée, tellement aidée…
J’ai alors proposé à Nicolas, l’oncologue qui me suivait, de faire partager mes passions, la peinture et l’amour des chevaux, à d’autres femmes.
C’est ainsi qu’est née « Hope », il y a deux ans.
J’accueille des femmes durant des journées-découvertes dans mes écuries, en Haute-Savoie. Elles découvrent les chevaux, la peinture, le yoga, la nutrition,… Elles posent toutes les questions qu’elles veulent à l’oncologue et nous passons ainsi des journées formidables. Et vous savez quoi ? Si c’était à refaire, et bien oui, je repasserais par-là, car la vie n’a plus la même saveur.
Hier certes, j’étais une hyper active mais la maladie a décuplé mon énergie. J’ai monté « Hope », mais aussi créé une marque de fringues « Elles étaient une fois », et je rencontre depuis des femmes extraordinaires. Oui, je revivrais la même chose, car tout ce que cela m’a apporté, c’est énorme.
L’association se développe. Nous sommes passés de 5 à 15 bénévoles. Nous proposons un suivi après les journées de stage, et également des stages atypiques comme le chant, le théâtre… Nous avons écrit des chansons et pensons faire un disque. Nous sommes toutes connectées et dès que l’une d’entre nous flanche, les autres sont là pour lui remonter le moral. C’est extraordinaire cette solidarité féminine. Et ce qui me plait le plus, c’est lorsqu’à la fin d’une journée, les femmes me disent : « c’était génial ! », et que mes bénévoles me disent également : « on s’est éclatés ! ».
Que demander de plus…
J’ai une équipe formidable, que je remercie mille fois d’être chaque jour à mes côtés et un super parrain, Marc Veyrat, le restaurateur, qui a été touché par notre cause et qui nous accueille aussi chez lui pour des journées découvertes.
Depuis 3 mois, j’ai également créé une chaine YouTube « Hope association », avec une émission mensuelle qui propose des portraits de femmes, ce que la maladie leur a apporté de positif notamment mais aussi des conseils nutrition, yoga, culture mais aussi médicaux…
Nos futurs projets : trouver d’autres centres équestres en France, qui nous accueilleraient pour permettre à d’autres femmes de venir participer à nos journées, notamment dans la région Parisienne, Bordeaux, Nantes et le Sud de la France.

www.hope-association.com
https://www.facebook.com/associationhope/
https://www.youtube.com/watch?v=Emgo6pjwNmM&t=6s
https://www.youtube.com/watch?v=uM2gT0tLCao
https://www.youtube.com/watch?v=fsPQSg2Hdhw
https://www.youtube.com/watch?v=miN7zE0OMX0
https://www.youtube.com/watch?v=aYX51-TqLSs&t=952s

Amélie

Amélie

Amélie

Date de publication du témoignage :

RDV avec Amélie (Saint Lys). Elle a intégré plus de sport dans sa vie et organise dans quelques jours le salon des RUBies à Toulouse.

J’ai appris que je souffrais d’un cancer du sein en 2014 entre 2 protocoles de FiV. Le premier n’ayant pas fonctionné, nous allions commencer le second.
La première annonce à encaisser a été celle de l’arrêt de la FiV. Puis, devant l’inquiétude des médecins, ça a été la prise de conscience de cette maladie grave qui me tombait dessus.
Puis tout s’est enchaîné très vite. Mastectomie, chimiothérapie… Après presque 2 ans d’hormonothérapie, fin 2016, nous avons décidé avec mon oncologue que j’allais faire une pause dans le traitement pour retenter le projet bébé. A ce moment-là, j’ai passé un bilan d’extension qui a permis de déceler des lésions métastatiques dans mon foie.
Je n’ai pas réellement modifié ma vie mais ma façon de voir la vie a changé ! Je profite d’avantage des gens que j’aime, des choses qui me font plaisir, de faire la fête, de vivre à fond, afin de ne jamais rien regretter.
Et j’ai intégré plus de sport dans ma vie alors que j’étais vraiment une non-sportive.
C’est mon oncologue qui m’a proposé de participer à un essai pilote d’un nouveau sport adapté : le rugby à toucher. Je n’étais pas très emballée au départ, mais les premiers entraînements m’ont convaincue : une belle entente, beaucoup d’amusement et prendre conscience de l’importance du sport pendant la lutte contre la maladie.
Les tests de début de saison m’ont fait comprendre que je n’avais vraiment pas d’endurance, ni une bonne condition physique. J’ai alors commencé à faire un peu de course à pied. Aujourd’hui, je peux courir jusqu’à 7 km et c’est une grande victoire. Je peux enfin participer à des événements tels que la course Odyssea ou la course des Amaz’eaunes. 5 km pour lutter contre le cancer : j’en suis très fière !
Depuis ce changement, je m’investis dans la communication sur le sport santé.
Le 29 juin prochain j’organise avec mon association de rugby le premier salon des RUBieS. Un salon créé par des patients pour des patients.
Au programme : conférences sur les bénéfices du sport santé, des exposants, des associations, des ateliers rugby… Nous espérons ainsi donner envie à de nouvelles patientes de nous rejoindre.
J’ai également été choisie par la fondation ARC pour être la marraine du triathlon des roses à Toulouse en septembre prochain. C’est un grand honneur de représenter et de soutenir la recherche sur le cancer. Je m’entraîne pour 2 disciplines : le vélo et la course.
Les 100 mètres nage seront réalisés par mon mari.
Je trouvais cela très symbolique qu’il participe avec moi dans la mesure où il a été mon plus grand soutien.

https://www.facebook.com/events/1318605744959727/?ti=icl
Salon des RUBieS

https://www.facebook.com/events/1402845463188568/?ti=icl
Triathlon des Roses 2019 à Toulouse

Hasnae

Hasnae

Hasnae

Date de publication du témoignage :

RDV avec Hasnae, 30 ans (Rabat – Maroc). Elle accepte son cancer avec une joie de vivre indéfectible.

« Cette année m’apportera une expérience dont je me rappellerai toute ma vie et que je raconterai à mes petits enfants ». C’était ma déclaration à mes amis le 1er janvier 2018. Je ne savais pas que cette expérience serait le cancer.
Faisant partie de moi, vivant et se nourrissant de mon corps, jour après jour et durant des années sans que je m’en aperçoive. Cinq ans ! Cela faisait cinq ans qu’il existait dans mon corps et ce dernier n’avait réagi que de quelques taches sur ma peau et quelques petits problèmes respiratoires assimilés à de l’asthme par mon médecin. Avril 2018, le diagnostic : cancer du sang Hodgkin, stade trois.
J’aurais dû être choquée, voire même anéantie. Mais j’étais calme, comme si je m’y attendais. Même avant la biopsie qui a confirmé le diagnostic, j’étais bizarrement heureuse, parce que c’était la première fois que je me faisais opérer : c’était une nouvelle expérience à vivre.
Comment l’annoncer à ma famille ? J’ai perdu ma sœur d’un cancer. Comment leur expliquer que ce qui nous avait causé une grande peine, il y a seulement quelques années, allait être une redécouverte de soi, une redécouverte de son potentiel et une redécouverte de l’autre ?
J’étais calme et satisfaite de mon destin : un destin exceptionnel, que j’ai accepté.
Cette énergie « d’acceptation » a touché mes frères et sœurs, individuellement et le plus paisiblement possible. Choc, déni, puis acceptation. Quant à mes parents, inutile de leur dévoiler toute la vérité : « Je suis malade et le traitement qu’on m’a prescrit pourrait entraîner une chute de cheveux ». « Une chute de cheveux ??! Pourquoi ? Est-ce un cancer ? ». J’ai nié, mais j’imagine qu’au fond d’eux, ils savaient.
J’ai commencé la chimiothérapie : des séances que je connaissais bien, et dont je savais l’effet. Mais j’ignorais l’effet qu’elles auraient sur mon entourage : soutien, amour, écoute… et surtout une certitude de ma guérison. Lors de chaque séance, un de mes amis se proposait pour m’accompagner. Je n’étais pas seule, j’avais des amis et j’en ai même découvert de nouveaux. Il m’était surprenant de découvrir le soutien sous toutes ses formes : messages de proches et d’inconnus, expression d’amour inconditionnel de petits et grands, prières sincères. J’en fus ressourcée. Même mon médecin, une femme aimable, humaine et dégageant une énergie positive, m’a énormément soutenue.
J’ai toujours su que j’allais guérir. J’étais persuadée que chaque moment de douleur et de souffrance m’offrait une vie pleine de sens et de réalisations, et me permettrait de me rapprocher de moi-même, de me ré-identifier, de me reconnaître, et de me rapprocher encore plus de Dieu.
J’ai continué à travailler normalement et sans aucune contrainte. Mon projet s’est développé et mon chiffre d’affaire a augmenté. Mes activités avec mes amis, ma présence dans la vie des autres, n’ont jamais cessé. Le cancer n’a pas été un obstacle mais mon élan de réussite. Cinq ans qu’il était dans mon corps. Cinq ans sans le savoir, sans en souffrir…, sans se bouleverser la vie.
Si j’avais pris connaissance de ma maladie il y a cinq ans, si elle s’était manifestée il y a cinq ans, si je l’avais su… Que ce serait-il passé ?
2013 : je me suis inscrite pour une nouvelle formation à la faculté, en parallèle de mon travail
2014 : j’ai découvert le travail associatif, et l’amour inconditionnel à travers des amitiés qui m’ont soutenue tout au long de ma maladie.
2015 : ma sœur est tombée malade : cancer stade quatre. Il était déjà trop tard et impossible qu’elle fasse de la chimiothérapie. Si j’avais su que j’étais malade à ce moment-là, cela aurait été une double souffrance : pour ma famille, avec deux filles atteintes du cancer, et pour ma sœur, qui me verrait en train de suivre un traitement qui lui avait été refusé. Et finalement pour moi, qui n’aurais pas accepté une guérison sans ma sœur.
2016 : j’ai quitté mon travail et me suis lancée dans une formation pour devenir un coach transformationnel. Un projet qui a nécessité de l’effort, de la persévérance et de la volonté. Si j’avais su que j’étais malade, j’aurais renoncé à mon rêve et aurais certainement abandonné.
Aujourd’hui, je continue mon voyage avec le cancer avec le même sourire, la joie, l’optimisme, la volonté. Je ne peux qu’être reconnaissante à mon cancer d’être patient et de m’avoir laissé la possibilité de réaliser mes rêves.
L’amour, sous toutes ses formes, le partage, le plaisir du travail et le plaisir de vivre… ce sont des valeurs que j’apprécie davantage, que je valorise et dont je jouis à présent.
J’ai compris le message : mon corps a besoin que je l’écoute. J’avais besoin de me reposer, et il m’a forcée à le faire, moi qui étais une accro au travail. Sans cette expérience, je n’aurais jamais pu découvrir et ressentir le bonheur d’être aimée et celui d’aimer, inconditionnellement, le plaisir de la reconnaissance et de la reconnexion avec soi.
Si le cancer était une personne, je l’aurais embrassé et remercié du fond du cœur.

Mélanie

Mélanie

Mélanie

Date de publication du témoignage :

RDV avec Mélanie (Luxembourg). Elle profite de chaque instant, heureuse d’avoir son fils à ses côtés.

Je vais avoir 29 ans et je suis en rémission, depuis bientôt 8 ans, d’un lymphome de Hodgkin de stade 2 avancé.
Autant vous dire que ça a été le choc de ma vie ! Je venais de fêter mes 20 ans et 6 mois plus tard, le verdict est tombé ! Tout a été très vite. Entre la biopsie et le début de la chimiothérapie il s’est passé à peine deux semaines, car la maladie était agressive et il fallait agir très vite !
Je suis de nature joyeuse. J’ai toujours eu la joie de vivre, même avant la maladie, et je pense que ça a été un atout pour ma guérison. Le soutien de mes proches dans les moments difficiles a aussi été très important, car bien sûr ça n’a pas été facile. Il y a eu des moments de peur, de doutes, de ras le bol… Une des choses les plus difficiles pour moi a été ma transformation physique : mes cheveux, ma peau, mon teint pâle… C’était dur et les gens qui me regardaient avec pitié, je détestais ça ! J’avais de la colère, je ne voulais pas être traitée comme une « malade ». J’ai eu douze séances de chimio abvd, une semaine sur deux, pour récupérer.
J’ai adopté mon chien pendant la maladie et je dois dire qu’il a été d’un soutien inimaginable !
En août 2011, j’ai appris que j’étais enfin en rémission ! Quel bonheur ! Mais j’avoue que je n’y ai pas vraiment cru quand le docteur m’a dit : « Voilà, la chimiothérapie est terminée ! C’est fini ! »
Et bien sûr, à chaque pet scan, je balisais d’autant plus qu’après un an de rémission, j’ai eu une grosse frayeur : mon pet scan a révélé une tâche entre les poumons qui n’était pas là au précédent examen… Donc panique ! Mais les résultats sanguins étaient bons. Comme mon médecin ne laisse rien passer, il m’a opérée et en fait, c’était juste des résidus de thymus.
J’ai recommencé à travailler à mi-temps thérapeutique deux mois après ma dernière chimio. Je suis quelqu’un d’actif et je n’en pouvais plus d’être à la maison. En fait, je crois que je voulais passer à autre chose, sortir de cette bulle de moi malade, reprendre une vie normale ! Mais après un tel choc on ne peut plus être la même personne !
La fatigue était bien là, ça a été difficile, mais j’ai repris à temps plein six mois après. Et j’ai changé de patron aussi.
En fait, après les traitements, je me sentais invincible ! J’ai eu une période où je me disais : « Mais qu’est-ce qui peut m’arriver de pire après ça » ?! Et j’ai commencé à profiter à fond de ma vie.
Maintenant, je fais de chaque moment un moment précieux, car la vie est si courte qu’en un instant, tout peut basculer !
Ma plus belle victoire, c’est mon petit garçon de bientôt 3 ans. Depuis qu’il est là, il a changé ma vie. Lors de mon dernier rendez-vous chez mon oncologue, je venais d’accoucher et j’y suis allée avec mon bébé. Mon docteur m’a regardée et m’a dit : « Tu vois, ta victoire elle est là dans ce maxi cosi !!! ».
Et là, j’ai compris que j’avais fait un long parcours et que j’ai bien fait de ne jamais baisser les bras parce que la vie vaut la peine de se battre pour elle !!!