Tim

Tim

Tim

Date de publication du témoignage :

RDV avec Tim (Georgia – USA). Retraité de la police, il crée et fabrique des crayons sur mesure et personnalisés pour les personnes en traitement.

Je fais des stylos sur mesure depuis plusieurs années, ce qui en fait un passe-temps. Après avoir pris ma retraite de policier, je voulais créer des stylos à temps plein.
J’aborde mon travail de manière plus artistique, c’est-à-dire que j’essaie de rendre chaque pièce unique.
En 2009, j’ai appris que mon père, que je n’avais jamais vraiment connu, était en train de mourir d’un cancer. On m’a demandé de prendre en charge ses soins.
Ça a été très bref et il est décédé d’un cancer du cerveau.
Au fil des ans, de nombreux amis et collègues se sont battus contre le cancer.
Il y a quelque temps, un groupe de personnes m’a contacté pour me demander si je fabriquerais un stylo spécial pour une femme qui suivait un traitement contre le cancer. Ils m’ont dit qu’ils me paieraient mais je leur ai dit non, que je serais honoré de le faire gratuitement. J’ai rapidement fabriqué le stylo et ils lui ont présenté. Une semaine plus tard, elle m’a appelé pour me dire merci, qu’elle ne pouvait pas croire ce qu’ils avaient fait, que c’était merveilleux.
C’était très émouvant pour moi.
Ensuite, j’ai vu qu’un de mes camarades de classe du secondaire suivait également un traitement pour une autre forme de cancer. Je savais aussi que quelques autres personnes se battaient autour de moi.
J’ai donc eu l’idée de créer le projet de stylo Hooligan Georgia Beat contre le cancer.
C’est un peu difficile car chaque stylo est fait à la main pour chaque personne. Cela prend aussi du temps car je fais tout à la main. Je vais donc essayer d’en créer deux à la fois.
Je grave chaque pièce à la main, donc ce n’est malheureusement pas un processus rapide
J’aimerais beaucoup en faire beaucoup plus vite, mais je ne veux pas que le travail en pâtisse.
Je veux que ce soit le meilleur.
Je souhaite que cela apporte à son destinataire espoir et lumière.
Il y en a tant d’autres qui font ces choses pour éclairer la vie des gens avec ce qu’ils font.
Si nous allumons tous une lumière, cela aidera à noyer l’obscurité.

https://www.facebook.com/Hooliganbeatcancer/

I have been a custom pen maker for several years making them as a hobby. After I retired from my career in law enforcement, I wanted to create pens full time.
I approach my work more artistically, what I mean is I try to make each piece unique and unlike any other.
In 2009 I learned my father who I had never really know was dying of cancer. I was asked to take over his care.
It was very short and he passed away from brain cancer.
Over the years I have had many friends and co-workers fight battles with cancer.
A while back I was contacted by a group of people who asked me if I would make a special pen for a woman who was going through cancer treatment. They told me they would pay me but I told them no, I would be honored to do it free of charge. I quickly made the pen and and they presented to her. She called me a week later and told me thank you and that she couldn’t believe the very wonderful thing they had done.
It was very emotional for me.
Then I saw that one of my high school classmates was also undergoing treatment again for another form of cancer.
I had also had a few other people I knew that were battling.
So I came up with the idea to create the Hooligan Georgia Beat Cancer Pen Project.
It’s a little difficult because each pen is handmade for that person. It also takes a bit of time because I hand make everything. So I will try to create two at a time.
I hand engrave each piece as well so it sadly isn’t a fast process
I would love to make many more of them at a much faster pace but I don’t want the work to suffer.
I want it to be my best.
It is my wish that it brings the recipient hope and light.
There are so many others who do these things to bring light to the lives of people with things they do.
If all of us turn on a light it will help drown out the darkness.

https://www.facebook.com/Hooliganbeatcancer/

Xavier

Xavier

Xavier

Date de publication du témoignage :

RDV avec Xavier (Région Parisienne). Il allie sa passion pour la marche et son envie de protéger la nature à la récolte de dons pour la recherche sur le cancer.

En 2004, j’ai perdu un enfant à la naissance et suis tombé dans l’enfermement. Je ne parlais plus à personne…. Deux ans après, ma fille Léa est née, et en 2008 mon fils Teo.

En 2009, je me suis mis à la course à pied, cherchant une bouée de sortie. Dès mes débuts, en 2 mois, j’ai stoppé la cigarette. J’ai pratiqué très régulièrement pendant 8 ans. En 2017, j’ai participé à ma première course pour une cause, la VERTICAL TOUR EIFFEL (l’ascension de 1665 marches en 20 minutes). Arrivé en haut, j’ai eu comme un déclic, je me suis dit qu’il fallait faire un truc, je ne savais pas encore quoi.

Quelques mois après, je suis parti sur le chemin de Compostelle, seul de Paris à Tours, 330 kms en solo. J’y ai découvert un autre monde. J’ai beaucoup pensé à mon fils disparu… et mon second fils m’a dit : « Pourquoi tu ne souris plus Papa ? ».
Le partage et l’amour de soi. Avancer et ne pas se retourner.

J’ai commencé à parler à tout le monde… souriant et parlant de tout. J’ai perdu 10 kg. En revenant, je me suis dit que j’avais envie de faire quelque chose sur la nature que j’ai vue et croisée, et j’ai donc randonné pendant un an sur la région. L’été 2018, je suis parti faire le tour de l’Ile de France, 600 kms en 13 jours, où j’ai parlé de moi, de ma marche et de la nature. J’ai vu que les gens s’intéressaient à ma démarche, et des journalistes aussi. Alors, en finissant mon tour, je me suis dit que je devais continuer et j’ai dénoncé la pollution sur Paris en Octobre 2018 (le tour du périf avec un masque).
Une attachée de presse m’a alors interpellé et parlé d’une association pour les enfants atteints de cancer. Ça m’a touché. Ma grand-mère est décédée d’un cancer des os et ma mère est malade.

Alors, je fais des marches pour le cancer pédiatrique, plusieurs marches dans la nature contre le cancer. J’amène avec moi mon fils Téo, car je veux qu’il garde en lui l’image d’un père qui se bat pour la recherche et protège la nature. Il m’accompagne sur de petites distances, pour lui apprendre à respecter et à partager.

A ce jour, je marche dans toute la France. J’essaie de faire réagir et je récolte des dons contre le cancer. Je montre la nature en danger. Mon défi : un département par mois. Merci de me suivre.

https://lecoureuretsonfils.blog
https://www.facebook.com/lecoureuretfils/

Stéphane

Stéphane

Stéphane

Date de publication du témoignage :

RDV avec Stéphane (Paris). Après son cancer du sein, il a écrit un livre pour partager son histoire.

Bien décidé à démarrer l’année du bon pied, je décidais de prendre un rendez-vous avec le chirurgien qui m’avait déjà enlevé un petit kyste à l’oreille. Cette fois, la boule graisseuse se situait près du téton droit, un peu gênante, pas trop douloureuse.
Le chirurgien trouve le kyste tout de même gros et m’informe que cela demandera une anesthésie générale, et me conseille de réaliser une biopsie.
Je ne m’alarme pas. Je refais une mammographie à cette occasion et laisse passer du temps…
Un matin, le chirurgien m’appelle au travail et me sors tout de go que c’est une tumeur cancéreuse.
J’apprends la nouvelle à ma femme, qui est enceinte de 2 mois de notre troisième enfant.
Je suis pris en charge à l’Hôpital Curie.
Après la chirurgie, le médecin me confirme qu’il n’y a pas de métastase mais qu’il faudra faire une chimiothérapie. Dès lors, je n’aurais qu’un objectif : être remis pour accueillir le petit être qui arrive.
Comme si la pathologie faisait les rencontres, j’ai eu durant cette épreuve le soutien de femmes exceptionnelles : ma chirurgienne, ma psy, ma kiné, la nounou et bien sûr ma femme en tout premier lieu.
J’ai écrit un témoignage de mon parcours de rétablissement.
Je vous embrasse tous et toutes.

https://www.editions-frison-roche.com/…/je-reviens-d-un-can…

Régis et Sandrine

Régis et Sandrine

Régis et Sandrine

Date de publication du témoignage :

RDV avec Régis et Sandrine (Athis-de-l’Orne). Avec leur bande de copains, ils font des kilomètres pour lever des fonds pour la recherche.

« Contre le Cancer J’y Vais » est au départ une bande de copains qui a été profondément affectée par le décès de deux amis très chers, Jérôme et Valérie, partis trop tôt à cause du cancer. Notre slogan pour transformer ce chagrin ?
« Marre de pleurer, envie d’agir ! »
Aujourd’hui, ils nous donnent l’énergie d’avancer ensemble pour lutter contre cette maladie. Notre objectif : récolter des fonds grâce au sport pour financer la recherche et l’aide aux malades.
Nous organisons depuis lors, des événements sportifs et festifs pour récolter des fonds.
Tout le monde peut devenir membre moyennant une cotisation unique.
Tous les kilomètres réalisés par les membres lors de marches, courses à pied ou sorties vélo sont comptabilisés. Les photos sont publiées pour faire grimper notre compteur kilométrique et chercher des sponsors qui financent en matériel et/ou en dons, grâce à la publicité que nous leur faisons. L’association sollicite des entreprises, des donateurs… pour acheter les kilomètres réalisés.
Les fonds seront reversés, fin septembre, à une équipe de recherche du CNRS de Caen, qui travaille spécifiquement sur le projet CERVOxy : sur l’Hypoxie et les physiopathologies cérébrovasculaires et tumorales.
À ce jour, nous sommes 178 membres et avons parcouru un peu plus de 4500 km !
Venez nous rejoindre !

https://m.youtube.com/watch?v=YOmdnK0pSrk
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100026306796837
https://www.ccjyvais.fr
https://youtu.be/buK3Zuw6_dc

Samir

Samir

Samir

Date de publication du témoignage :

RDV avec Samir (Paris). Après avoir accompagné son père dans son combat contre le cancer, il a développé une activité de photographe thérapeutique.

RDV avec Samir (Paris). Après avoir accompagné son père dans son combat contre le cancer, il a développé une activité de photographe thérapeutique.
Il y a 20 ans, j’ai accompagné mon père dans son combat contre la maladie. Il était alors atteint d’un cancer. Pendant l’évolution de sa maladie, il refusait de parler de ses souffrances. On était tous embarqués dans un silence pesant et insupportable en évitant de prononcer certains mots. J’avais l’impression que la maladie occupait tout l’espace de vie.
J’ai tout essayé pour tenter de maintenir le dialogue, et éviter que les non-dits et le silence continuent à enfermer mon papa et nous-même, son entourage, dans une prison de silence. Bref… Toujours pas de résultat. Je doutais.
Je ne savais pas si j’allais réussir à lui montrer subtilement que je comprenais sa souffrance engendrée par toutes ces séquelles. Cela me tenait à cœur, parce que ça me permettait de conserver ma place, mon rôle, mon utilité, en tant que proche conscient des douleurs de cette personne qui m’est le plus cher au monde.
Tous ces épisodes sont à ajouter au vide ressenti à l’arrêt des traitements, puis la fatigue, et parfois une certaine déception devant l’attitude de certains amis ou de proches qui sont moins présents.
Vingt ans après sa disparition, je n’arrête pas de remuer les moments où mon père, qui a toujours été un grand visionnaire, nous demandait de le prendre en photo alors qu’il était en plein combat contre la maladie… Ça nous paraissait bizarre… et puis on ne l’a jamais fait.
Jusqu’au jour où je suis devenu artiste photographe.
Et j’ai découvert la vérité derrière son appel à se faire photographier : mon père avait juste besoin de communiquer et partager ses émotions.
Aujourd’hui en tant que spécialiste en autoportrait thérapeutique, je suis fier d’avoir utilisé mon expérience personnelle pour créer une méthode, et un processus de coaching unique pour aider les personnes qui mènent un combat contre la maladie à convertir leur vulnérabilité et leurs émotions en une écriture photographique.
Car c’est la clé.
« Des études ont montré que, par rapport aux participants du groupe témoin, les personnes qui ont écrit sur leurs propres expériences traumatiques présentent des améliorations statistiquement significatives dans diverses mesures de la santé physique, des réductions du nombre de visites chez le médecin et un meilleur fonctionnement du système immunitaire ».
(source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2804629/)

https://www.facebook.com/lorsquemaviedevientuneoeuvre/