Gilles

Date de publication du témoignage :

24 Oct. 2019

RDV avec Gilles (Marcoussis). Touché par la maladie au moment de sa retraite, il aimerait que bienveillance et l’empathie soient plus présentes au sein des structures d’oncologie.

Atteint d’un cancer du rein avec métastases osseuses de la moelle épinière qui paralysent mon bras gauche et partiellement ma main droite, je me suis retrouvé invalide du jour au lendemain, au moment même où j’étais mis à la retraite.
Ma vie est devenue pendant un peu plus d’un an celle d’un reclus, incapable d’effectuer les actes de la vie quotidienne, soutenu chaque jour par ma femme et notre fille de 12 ans.
À la peur de disparaître en les laissant seules, ce qui est la plus grande injustice, a succédé le plaisir de vivre avec elles malgré mon handicap.
J’ai la chance d’être soigné dans une petite structure du sud francilien certifiée pôle d’excellence et où la dimension humaine est donc primordiale. Ça change tout d’être ainsi proche de son oncologue et de se sentir par conséquent protégé ! Arrêtez le gigantisme dans les structures spécialisées en Cancérologie !
Quant à la société française, elle a majoritairement une vision très médicalisée de la maladie et où l’empathie n’a pas la place qu’elle devrait avoir.

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