Jennifer

Jennifer

Jennifer

Date de publication du témoignage :

RDV avec Jennifer (Lyon). Avec Subliminence, elle conseille et accompagne des femmes dans l’acceptation de leur nouveau moi.

J’ai 33 ans et je suis fondatrice et gérante de Subliminence depuis janvier 2018.
Revenons quelques années en arrière où pendant six ans, j’exerçais le métier d’Assistante Médicale, à Lyon, en Radiothérapie.
Les patientes me confiaient leur « abandon » lorsqu’elles arrivaient en fin de parcours thérapeutique. C’est un véritable moment charnière entre la fin des traitements et le retour à un quotidien « Après-Maladie ». L’image est bouleversée par les différents soins médicaux, la féminité altérée et se positionner en tant que Femme et non malade est parfois compliqué.
À cette période, je menais, en parallèle, mes études de Conseil en Image & Communication et de Coaching Professionnel. Mon projet s’est révélé comme une évidence, avec de surcroît un réel besoin d’être indépendante. Je me suis alors lancée dans l’aventure : proposer mes accompagnements en séance individuelle auprès de ces femmes. C’est en effet au moment de leur reconstruction identitaire qu’un soin de support novateur pouvait répondre à leurs besoins.
Apprendre à gérer son apparence, renouer avec sa féminité, reprendre confiance et estime de soi, savoir se valoriser, oser, s’autoriser, se révéler, s’aimer, (re)prendre toute sa place de femme et ainsi (re)démarrer une vie personnelle, sociale et professionnelle dans de meilleures conditions grâce à des techniques spécifiques de Conseil en Image & Communication… Voilà ce que je voulais apporter !
Depuis sa création, Subliminence a accompagné plus de 100 femmes en Région Auvergne-Rhône-Alpes. Des moments magiques ! J’ai désormais 2 collaboratrices qui ont pris ma relève à Grenoble et à Annecy : Alexandra et Caroline.
C’est pour moi merveilleux que de développer mon activité et la pérenniser…
C’est aussi ma bataille ! … Car j’ai choisi de ne pas faire payer ces femmes alors je recherche en permanence des financements auprès d’associations, de fondations, d’entreprises pour subventionner Subliminence et ainsi rendre les prestations accessibles au plus grand nombre.
Mon ambition, mon inspiration, ma motivation ? … Que le Conseil en Image & Communication devienne partie intégrante du parcours-patiente en France.
Se sentir jolie, se regarder dans le miroir et s’accepter, se dire que oui c’est possible, sourire… C’est quand même hypra important, non ?
Partager avec ces femmes un moment de bien-être si puissant, si constructif, si lumineux, si sincère est pour moi un vrai moteur pour que Subliminence rayonne dans tous les établissements de France.
Merci à Cmynewme pour cette mise en lumière. Merci pour ce que vous faites. Merci à toutes les personnes qui soutiennent Subliminence. Je vous embrasse bien fort.

subliminence-conseil.com
https://www.facebook.com/subliminenceconseil/
Instagram : @subliminenceconseil

Karine

Karine

Karine

Date de publication du témoignage :

RDV avec Karine (Paris). Elle coache des hommes et des femmes pour appréhender au mieux l’après cancer.

Je suis coach spécialisée en cancérologie et maladies chroniques.
Mon Mantra ? « Quand tout semble contre vous, souvenez-vous que l’avion s’envole face au vent et non avec lui » — Henry Ford.
Je suis soignante et travaille depuis douze ans auprès de patients, et depuis 2009 exclusivement auprès de patients atteints de cancer. Aider est quelque chose de naturel, que je fais depuis la petite enfance. S’occuper d’autrui est pour moi un vrai bonheur. Je coache des hommes et des femmes qui ont des accidents de vie liés à la maladie, patients ou aidants, afin qu’ils se relèvent plus facilement. J’aime à dire que mon coaché et moi faisons de la maladie une opportunité. En général, les gens qui n’en sont pas là me regardent avec des yeux ronds, et, ceux qui me comprennent me disent : « Ah, mais oui, je vous ai cherchée partout ! ».
Je travaille pour, et avec, les patients ; parfois avec leurs entreprises, parfois avec leurs médecins. La période que nous travaillons le plus est celle de la fin des traitements et l’après-cancer. Le cadre médical est parti, et mes coachés rassemblent les morceaux de ce qui a été éparpillé par la maladie. (Ah oui, je travaille avec des patients que j’appelle mes coachés, car, pour moi, passer du statut de patient vers celui de coaché est un pas vers la reconstruction après le cancer.)
Nous échangeons et faisons un point de vie : l’idée est de faire table rase après la maladie et de faire un tri conscient, en fonction des nouvelles valeurs et envies. J’accompagne à la reconstruction de la vie personnelle, au retour à l’emploi, à la reconversion… Mes coachés prennent conscience de leurs valeurs, de leurs compétences, de ce qu’ils veulent vraiment. Ils se reconnectent à eux-mêmes. J’accélère leur confiance et leur résilience, avec leur aide.
Nous réalisons des rêves d’enfants, ou débutons une nouvelle activité. Nous passons des caps, dépassons des barrières. Le tout est fait de sorte que l’on prenne du plaisir à la vie, et que l’on évite de tourner en rond dans l’après-cancer. Je pense profondément que le fait d’être malade est par définition injuste, et je ne comprends pas pourquoi cela devrait impliquer de ne plus avoir d’ambition pour soi, ou pour son activité professionnelle. De ce fait, j’accompagne également à la création d’entreprise.
Travailler avec des personnes atteintes de cancer m’a confortée dans ma vision de la vie, dans le fait qu’il naisse toujours d’une difficulté une force. J’ai trouvé souvent une très grande gentillesse et beaucoup de compréhension, et cela de manière proportionnelle à la gravité de la maladie des personnes.
Ce n’est pas simple. Parfois, nous rions, parfois nous pleurons, parfois nous pleurons de rire. Les inspirer, les motiver, les guider, voilà ma tâche. Je suis un outil, un lieu et un moment où mes coachés se ressourcent pour repartir de plus belle.
Là où mes amis (qui ne travaillent pas du tout en soins) me disaient : cela doit être difficile de voir des gens mourir. Et bien je répondais que je ne voyais pas des gens mourir, je les voyais, et les vois toujours, en train de se battre pour la vie… et je me bats avec eux.

https://www.karinechossinand-coach.com/
https://www.facebook.com/KCMC.Formations.Education.Therape…/

CRÉDIT PHOTO : @sandra sanji

Samir

Samir

Samir

Date de publication du témoignage :

RDV avec Samir (Paris). Après avoir accompagné son père dans son combat contre le cancer, il a développé une activité de photographe thérapeutique.

RDV avec Samir (Paris). Après avoir accompagné son père dans son combat contre le cancer, il a développé une activité de photographe thérapeutique.
Il y a 20 ans, j’ai accompagné mon père dans son combat contre la maladie. Il était alors atteint d’un cancer. Pendant l’évolution de sa maladie, il refusait de parler de ses souffrances. On était tous embarqués dans un silence pesant et insupportable en évitant de prononcer certains mots. J’avais l’impression que la maladie occupait tout l’espace de vie.
J’ai tout essayé pour tenter de maintenir le dialogue, et éviter que les non-dits et le silence continuent à enfermer mon papa et nous-même, son entourage, dans une prison de silence. Bref… Toujours pas de résultat. Je doutais.
Je ne savais pas si j’allais réussir à lui montrer subtilement que je comprenais sa souffrance engendrée par toutes ces séquelles. Cela me tenait à cœur, parce que ça me permettait de conserver ma place, mon rôle, mon utilité, en tant que proche conscient des douleurs de cette personne qui m’est le plus cher au monde.
Tous ces épisodes sont à ajouter au vide ressenti à l’arrêt des traitements, puis la fatigue, et parfois une certaine déception devant l’attitude de certains amis ou de proches qui sont moins présents.
Vingt ans après sa disparition, je n’arrête pas de remuer les moments où mon père, qui a toujours été un grand visionnaire, nous demandait de le prendre en photo alors qu’il était en plein combat contre la maladie… Ça nous paraissait bizarre… et puis on ne l’a jamais fait.
Jusqu’au jour où je suis devenu artiste photographe.
Et j’ai découvert la vérité derrière son appel à se faire photographier : mon père avait juste besoin de communiquer et partager ses émotions.
Aujourd’hui en tant que spécialiste en autoportrait thérapeutique, je suis fier d’avoir utilisé mon expérience personnelle pour créer une méthode, et un processus de coaching unique pour aider les personnes qui mènent un combat contre la maladie à convertir leur vulnérabilité et leurs émotions en une écriture photographique.
Car c’est la clé.
« Des études ont montré que, par rapport aux participants du groupe témoin, les personnes qui ont écrit sur leurs propres expériences traumatiques présentent des améliorations statistiquement significatives dans diverses mesures de la santé physique, des réductions du nombre de visites chez le médecin et un meilleur fonctionnement du système immunitaire ».
(source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2804629/)

https://www.facebook.com/lorsquemaviedevientuneoeuvre/

Agnès

Agnès

Agnès

Date de publication du témoignage :

RDV avec Agnès – Sif&Loki (Fontenay-aux-Roses). Pour aider son entourage touché par le cancer, elle a créé des bonnets capillaires.

Je suis styliste modéliste et artiste peintre.
Je n’ai pas été malade du cancer.
Par contre, il y a quelques années, j’ai malheureusement dû faire face à la maladie de façon indirecte. J’ai accompagné des proches dans ce dur chemin, dans ce dur parcours. C’est une période qui m’a marquée et qui a créé un déclic en moi. Déclic bénéfique, puisque c’est de là que m’est venue l’idée d’apporter une solution pratique et confortable aux personnes malades, en particulier les femmes. J’ai donc lancé une gamme de bonnets capillaires il y a deux ans.
Ayant passé du temps auprès de personnes touchées par le cancer, j’ai appris à connaitre la maladie. Je me suis longtemps et largement documentée sur le sujet. J’ai également été très attentive à leurs avis et remarques, notamment sur l’esthétique, le confort et la féminité…
Plus j’en savais, plus j’en découvrais, et plus j’apporterais peut-être un soulagement à leurs maux. Malheureusement, quand mes bonnets ont vu le jour, ceux que j’avais accompagnés n’étaient plus là pour les voir. Un brisement total pour moi.
J’ai alors choisi de rendre publique ma solution, afin de pouvoir, je l’espère, aider d’autres personnes comme j’aurais aimé pouvoir les aider eux.
Si j’avais une recommandation à faire à toutes les personnes malheureusement touchées, ce serait d’essayer de s’entourer au mieux, y compris via les groupes des réseaux sociaux. Je sais que la compagnie joue beaucoup : une présence physique, des petites attentions, un petit message…, rien de mieux pour renforcer son moral. Et par expérience, je sais que plus le moral est solide, plus on a de la chance de s’en sortir.
Merci aux créatrices de cette page, pour les familles, pour les amis. Merci à vous toutes et tous d’être là !

http://www.sifloki.com/
https://twitter.com/Contact_SifLoki
https://www.youtube.com/channel/UCHPDqgz1Jv32_HCHXuoCJ7g
https://www.youtube.com/channel/UCHPDqgz1Jv32_HCHXuoCJ7g

Laetitia

Laetitia

Laetitia

Date de publication du témoignage :

RDV avec Laetitia (Montpellier). Suite au décès de son mari, elle nage et s’est lancé dans un défi fou.

Mon mari est décédé il y a un an d’un cancer du cerveau, le glioblastome. Je veux témoigner ici d’une expérience de vie. Mon mari, mon ami, mon âme, mon amour avec un grand A…
Nos vies ont basculé le jour du diagnostic…
Malgré les traitements, profiter de chaque moment… Tic tac tic… Puis, il s’en est allé, fermant une à une les fenêtres de son enveloppe corporelle, pour se redéployer ailleurs avec ses grandes ailes. S’en sont suivis de nombreux départs de proches, famille et amis, d’un mal similaire.
Trop c’est trop ! Année blanche — Année noire, on ne se laissera pas faire. Je suis soignante et ne peux concevoir que ce cancer soit un combat inégal, car il n’existe pas encore de traitement curatif contre ce mal. Alors, j’ai décidé de me battre corps et âme pour sensibiliser, pour alerter, contre ce fléau mondial si horrible et pourtant méconnu, et qui emporte avec lui trop de jeunes, trop d’enfants disparus.
Je ne suis pas nageuse mais plongeuse au fond. À la place des fonds marins, ce sera désormais soulever des fonds. Et pour cela, déplacer les mers, les mères et les maires ! Et j’ai nagé, nagé… à ne plus pouvoir m’arrêter. Le goût de la mer. Le goût de l’amer en bouche qui rend l’injustice plus frappante.
Alors il faut frapper fort, et début juin, je vais porter haut et fort ce combat mené dans l’ombre par les familles qui n’osent ou ne peuvent témoigner, car meurtries.
18 km en mer sans palmes, sans combinaison. Quitter le néoprène pour faire corps avec cette eau. Eau, source de vie. Eau qui nous a réunit. Eau qui porte et transporte les larmes salées, car l’ardoise est salée.
Glioblastome, tu n’auras pas notre Amour
Merci mon âm-our d’avoir mis sur ma route de si belles personnes. Fonder l’association « Des étoiles dans la mer » avec ces grands cœurs, c’est déjà à la vie faire honneur, pour un jour le bonheur. Mer-ci.

Nager pour vivre
Nager pour guérir
Nager pour unir

https://www.instagram.com/desetoilesdanslamer/
http://www.alvarum.com/desetoilesdanslamer