Birgit

Birgit

Birgit

Date de publication du témoignage :

RDV avec Birgit (Courbevoie). Avec sa fille Elise, elle ont imaginé un podcast à deux voix pour raconter, pour donner ressentis, astuces et conseils lors des traitements.

J’ai un cancer du sein. En décembre 2015, ce diagnostic balaie mes certitudes. A 49 ans, je me sens alors en pleine forme physique, je suis heureuse, j’ai plein de projets avec mon nouveau compagnon.
Du jour au lendemain, je me retrouve à devoir me battre : me voilà guerrière.
J’ai mis du temps à accepter la maladie mais, dès le départ, j’ai fourbi mes armes. En janvier, je découvrais les batailles qu’il me faudrait livrer : une tonne d’examens médicaux, une tumorectomie, 8 séances de chimiothérapie, 33 séances de radiothérapie et 5 ans d’hormonothérapie.
Forte de mon très précieux entourage, mon compagnon, mes trois enfants, ma famille, mes amis, je suis partie au combat en essayant plein d’astuces pour que les dommages collatéraux soient le moins dur à vivre.
Sur mon chemin, j’ai armé deux femmes, une amie de ma sœur et la sœur d’une amie, elles aussi atteintes du cancer du sein. Nous communiquions par WhatsApp et j’ai conservé les conseils et les questions que nous nous posions.
Je suis auteure de livres de cuisine et donc naturellement, j’ai eu envie d’écrire un livre sur cette expérience. Mais je me suis retrouvée devant une page blanche. Autant parler, raconter, conseiller, soutenir m’est naturel, autant écrire m’a semblé difficile.
Par ailleurs, j’ai commencé à écouter des podcasts et je me suis dit que cela pourrait être un bon format pour transmettre mon expérience et aider les femmes dans mon cas. Dans ma guérilla quotidienne, je me suis posée beaucoup de questions parfois très bêtes, ou qui peuvent paraître triviales, mais j’ai dû faire pas mal de recherches et d’expérimentations pour trouver des réponses.
Ma fille aînée Elise Stern est journaliste et c’est devenu une évidence pour nous de raconter ensemble mon histoire dans ce format.
Il nous a fallu du temps pour écrire et pour apprivoiser techniquement ce média mais aujourd’hui nous sommes fières du résultat. Les dix premiers épisodes de notre podcast sont disponibles et nous en nous travaillons sur les 2 derniers de cette série.
Pour nous faire entendre parmi la vaste famille des podcasts, nous avons besoin de votre soutien et de bonnes évaluations.
Pour faire évoluer ce podcast, nous comptons sur vos retours et vos astuces pour aider toutes celles qui se battent.
Évidemment, on peut dire que c’est une sorte de thérapie pour moi. Mais aujourd’hui je me sens plus forte et heureuse de pouvoir aider à ma façon.
Courage à toutes les guerrières !

https://podcasts.apple.com/…/po…/guerilladusein/id1463444197
https://soundcloud.com/guerilladusein
https://www.eeko-podcast.fr/podcasts/guerilladusein/1209/
https://twitter.com/guerilladusein
www.guerilladusein.fr

Orlanne

Orlanne

Orlanne

Date de publication du témoignage :

RDV avec Orlanne (Neufchâteau, province du Luxembourg – Belgique). Après avoir vécu la maladie aux côtés de sa Maman, elle lance une plateforme dédiée aux femmes atteintes d’un cancer.

C’était il y a un peu plus d’un an, le 22 août dernier précisément. Ma maman de 47 ans nous annonçait qu’elle avait un cancer du sein. Tout s’est alors accéléré : l’opération 3 semaines plus tard, les premières chimio, pour terminer par les rayons. Un an de traitement, un an de douleur, de pleurs, de courage, d’émotions, de liens renforcés par la maladie.
Être un proche de celle ou celui qui est atteint par la maladie, c’est être celui qui veut faire quelque chose mais qui ne sait pas quoi faire pour aider, en un mot : L’IMPUISSANCE. Mon envie d’aider ne s’arrêtait pas au cas de ma maman, je voulais m’investir dans la lutte contre le cancer !
J’ai donc participé avec ma sœur à des événements où les bénéfices étaient reversés à cette cause. Mais ça restait insuffisant. Cinq mois plus tard, un dimanche matin, en déjeunant avec ma maman, l’idée de WomanFace nous est enfin apparue. À toutes ces femmes atteintes par la maladie et trop peu informées sur tout ce qui existe et qui peut les soulager durant leur combat, nous devions donner la possibilité de connaitre toutes les astuces pour qu’elles se sentent toujours belles, pour qu’elles se sentent toujours femmes.
WomanFace sera une plateforme où chaque femme atteinte par le cancer trouvera produits, services, astuces, conseils et réconfort durant son traitement. Nous avons l’ambition qu’aucune femme ne soit plus prise au dépourvu pendant son combat. Nous avons la mission d’aider toutes ces femmes pour que la maladie ne guide pas leur vie !
WomanFace sera aussi représentée par la « BOX FEEL GOOD », une box qui sera donnée aux femmes au début de leur traitement de chimiothérapie. Elles y retrouveront des échantillons et des brochures d’information. Nous restons toujours dans l’optique d’« Être mieux informée pour être mieux préparée ».
WomanFace, c’est aussi l’envie de créer une communauté où seront regroupées toutes ces sœurs de combat, ces guerrières, pour leur permettre d’être ensemble face à la maladie.
Aujourd’hui, je suis la porteuse du projet de WomanFace mais j’ai l’ambition que ce projet soit construit par et pour les femmes souffrant du cancer. Ma maman en a été la muse, mais ma « niaque » pour le construire vient de toutes ces femmes qui en ont souffert, en souffrent ou en souffriront.
WomanFace n’en est qu’à ses débuts, c’est un projet qui est en construction. Vous pouvez déjà nous retrouver sur les réseaux sociaux.
Nelson Mandela a dit : « Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs ». WomanFace est un choix qui donne espoir dans le combat de la maladie.

https://www.instagram.com/woman.face/
https://www.facebook.com/WomanFace.be/
https://www.womanface.be/

Régis et Sandrine

Régis et Sandrine

Régis et Sandrine

Date de publication du témoignage :

RDV avec Régis et Sandrine (Athis-de-l’Orne). Avec leur bande de copains, ils font des kilomètres pour lever des fonds pour la recherche.

« Contre le Cancer J’y Vais » est au départ une bande de copains qui a été profondément affectée par le décès de deux amis très chers, Jérôme et Valérie, partis trop tôt à cause du cancer. Notre slogan pour transformer ce chagrin ?
« Marre de pleurer, envie d’agir ! »
Aujourd’hui, ils nous donnent l’énergie d’avancer ensemble pour lutter contre cette maladie. Notre objectif : récolter des fonds grâce au sport pour financer la recherche et l’aide aux malades.
Nous organisons depuis lors, des événements sportifs et festifs pour récolter des fonds.
Tout le monde peut devenir membre moyennant une cotisation unique.
Tous les kilomètres réalisés par les membres lors de marches, courses à pied ou sorties vélo sont comptabilisés. Les photos sont publiées pour faire grimper notre compteur kilométrique et chercher des sponsors qui financent en matériel et/ou en dons, grâce à la publicité que nous leur faisons. L’association sollicite des entreprises, des donateurs… pour acheter les kilomètres réalisés.
Les fonds seront reversés, fin septembre, à une équipe de recherche du CNRS de Caen, qui travaille spécifiquement sur le projet CERVOxy : sur l’Hypoxie et les physiopathologies cérébrovasculaires et tumorales.
À ce jour, nous sommes 178 membres et avons parcouru un peu plus de 4500 km !
Venez nous rejoindre !

https://m.youtube.com/watch?v=YOmdnK0pSrk
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100026306796837
https://www.ccjyvais.fr
https://youtu.be/buK3Zuw6_dc

Aude

Aude

Aude

Date de publication du témoignage :

Texte RDV avec Aude (Paris). Elle danse pour et avec les patients et leur entourage, leur insufflant son énergie et son dynamisme.

RDV avec Aude (Paris). Elle danse pour et avec les patients et leur entourage, leur insufflant son énergie et son dynamisme.
Je pratique la danse depuis l’âge de 4 ans. J’ai intégré le Conservatoire Régional de Musique et de Danse de Lorraine à Nancy à l’âge de 6 ans, et j’ai obtenu un 2e Prix en danse classique à l’âge de 14 ans.
Je me suis ensuite tournée vers un cursus général et des études de droit pour devenir notaire. C’est à cette époque que j’ai découvert les danses en couple, d’abord le rock n’roll puis la salsa et le west cost swing.
Je suis arrivée à Paris en 2005. En parallèle de mon job de juriste, j’ai pu rapidement retrouver les joies de la scène et de l’entrainement régulier, dans la salsa essentiellement. Depuis 8 ans, je suis exclusivement danseuse.
Mes activités juridiques terminées (!), j’ai décidé de créer l’action « Elles Dansent » et d’accompagner avec la danse les personnes fragilisées. Une idée que m’a suggérée une amie avec qui je travaillais sur la réalisation d’un festival de danses latines. Je ne pouvais imaginer à ce moment-là qu’une heure bénévole par semaine allait devenir un engagement sans faille et mon activité quotidienne.
Aujourd’hui, « Elles Dansent » est une action solidaire et inclusive au bénéfice des personnes touchées par le cancer exclusivement. Elle me permet d’intervenir dans des hôpitaux de l’AP-HP et privés, dans des structures dédiées au cancer, et en ville. Chaque jour je donne des cours de danse et de salsa adaptées aux personnes pendant leurs traitements et après leurs traitements.
Les bienfaits de la danse sur la santé psychique et physique ne sont plus à prouver. Et puis le bonheur de partager ces moments jusqu’à participer à des spectacles, que je chorégraphie et/ou dirige, est une manière de les accompagner pour trouver la force et l’énergie et aussi l’envie de passer le cap.
Le chemin peut être long et les doutes et les peurs sont fréquents. Mon propos est de les inviter à retrouver une conscience corporelle la plus légère et joyeuse possible, pour un quotidien plus doux et joyeux.
Parallèlement, depuis 3 ans, j’interviens au chevet des personnes en traitement en hospitalisation de jour ou prolongée, et aussi en fin de vie. Costumée, j’utilise la musique et la danse pour alléger les patients, les proches et le personnel soignant dans l’épreuve qu’ils traversent. Ces interventions sont magiques. « Le spectacle vivant dans un lieu de soin pour des adultes » c’est tellement inattendu. Et pourtant, si ça fonctionne en pédiatrie et en gériatrie, ça ne peut que fonctionner chez « l’adulte » !!
Un film documentaire est actuellement en cours de tournage. « Elles Dansent » est son titre. Alexandre Messina, le réalisateur, promet un film beau, porteur de vie, de joie, d’espérance et d’amour. Tout ce que je diffuse lorsque je danse au chevet. Sortie espérée pour 2020.
D’ici là on peut voir un teaser sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=eUNb7xBwP2Y&t=14s

L’association œuvre sur Paris, Levallois-Perret et Villejuif pour le moment. Forte de 2 nominations à des Trophées cette année, l’association œuvre au développement des cours, ateliers, stages et spectacles, et aussi des interventions artistiques en milieu hospitalier.

www.ellesdansent.org
https://www.facebook.com/ellesdansent/
Instagram : Elles Dansent

Stéphanie

Stéphanie

Stéphanie

Date de publication du témoignage :

RDV avec Stéphanie (Pamiers). Infirmière et passionnée de photographie, elle a choisi d’allier ces deux activités dans la thérapie par l’image.

Mon parcours professionnel d’infirmière m’a permis de rencontrer des personnes qui, dans la maladie, perdent l’estime d’elles-mêmes. En tant que soignant, nous faisons preuve d’empathie, d’écoute et nous les accompagnons dans ces étapes difficiles, avec notre plus joli sourire.
Ils nous font part de leurs doutes, appréhensions et beaucoup vous parlent de cette image « qu’ils ne supportent plus », ce corps meurtri par la chirurgie, ce corps « différent d’avant », dû principalement aux traitements. Puis il y a le regard des autres. J’ai pu constater que c’est à ce moment-là que beaucoup perdent pied.
Au terme de 8 ans d’exercice, j’ai ressenti le besoin de venir en aide à ces personnes. Par la photographie, je les accompagne afin qu’elles parviennent à poser un regard bienveillant sur elles-mêmes, plus doux, plus juste. Je les aide à trouver cette force de voir en elles tout ce qu’il y a de beau.
Si certains n’ont pas encore franchi le pas, ceux qui l’on fait en ont tiré un grand bénéfice. Ils ont pu partager cela avec leur famille, les amis proches et ainsi être valorisé pour ce qu’ils sont, même avec la maladie.
Mon combat à moi aujourd’hui, c’est d’accompagner toutes ces personnes qui luttent pour (re)trouver cette image valorisante d’elles-mêmes, qu’elles puissent exprimer leur ressenti, parler de leur histoire, verbaliser leurs émotions, lâcher prise.
Ces séances photo sont des moments uniques entre elles et moi, crées pour ELLES.
Elles permettent à chacun d’appréhender la maladie sous un angle différent.
J’espère aujourd’hui grâce à cet accompagnement pouvoir, à plus ou moins long terme, aider autant d’hommes que de femmes dans ces étapes difficiles en lien avec la maladie cancéreuse. Je suis intimement convaincue qu’une bonne estime de soi est un facteur important dans le parcours thérapeutique.
Une citation résume à la perfection le travail que je réalise aujourd’hui :
« On ne peut rien apprendre aux gens. On peut seulement les aider à découvrir qu’il possède déjà en eux tout ce qui est à apprendre ».

stephanie.rs.photographie@gmail.com
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