Régis et Sandrine

Régis et Sandrine

Régis et Sandrine

Date de publication du témoignage :

RDV avec Régis et Sandrine (Athis-de-l’Orne). Avec leur bande de copains, ils font des kilomètres pour lever des fonds pour la recherche.

« Contre le Cancer J’y Vais » est au départ une bande de copains qui a été profondément affectée par le décès de deux amis très chers, Jérôme et Valérie, partis trop tôt à cause du cancer. Notre slogan pour transformer ce chagrin ?
« Marre de pleurer, envie d’agir ! »
Aujourd’hui, ils nous donnent l’énergie d’avancer ensemble pour lutter contre cette maladie. Notre objectif : récolter des fonds grâce au sport pour financer la recherche et l’aide aux malades.
Nous organisons depuis lors, des événements sportifs et festifs pour récolter des fonds.
Tout le monde peut devenir membre moyennant une cotisation unique.
Tous les kilomètres réalisés par les membres lors de marches, courses à pied ou sorties vélo sont comptabilisés. Les photos sont publiées pour faire grimper notre compteur kilométrique et chercher des sponsors qui financent en matériel et/ou en dons, grâce à la publicité que nous leur faisons. L’association sollicite des entreprises, des donateurs… pour acheter les kilomètres réalisés.
Les fonds seront reversés, fin septembre, à une équipe de recherche du CNRS de Caen, qui travaille spécifiquement sur le projet CERVOxy : sur l’Hypoxie et les physiopathologies cérébrovasculaires et tumorales.
À ce jour, nous sommes 178 membres et avons parcouru un peu plus de 4500 km !
Venez nous rejoindre !

https://m.youtube.com/watch?v=YOmdnK0pSrk
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100026306796837
https://www.ccjyvais.fr
https://youtu.be/buK3Zuw6_dc

Aude

Aude

Aude

Date de publication du témoignage :

Texte RDV avec Aude (Paris). Elle danse pour et avec les patients et leur entourage, leur insufflant son énergie et son dynamisme.

RDV avec Aude (Paris). Elle danse pour et avec les patients et leur entourage, leur insufflant son énergie et son dynamisme.
Je pratique la danse depuis l’âge de 4 ans. J’ai intégré le Conservatoire Régional de Musique et de Danse de Lorraine à Nancy à l’âge de 6 ans, et j’ai obtenu un 2e Prix en danse classique à l’âge de 14 ans.
Je me suis ensuite tournée vers un cursus général et des études de droit pour devenir notaire. C’est à cette époque que j’ai découvert les danses en couple, d’abord le rock n’roll puis la salsa et le west cost swing.
Je suis arrivée à Paris en 2005. En parallèle de mon job de juriste, j’ai pu rapidement retrouver les joies de la scène et de l’entrainement régulier, dans la salsa essentiellement. Depuis 8 ans, je suis exclusivement danseuse.
Mes activités juridiques terminées (!), j’ai décidé de créer l’action « Elles Dansent » et d’accompagner avec la danse les personnes fragilisées. Une idée que m’a suggérée une amie avec qui je travaillais sur la réalisation d’un festival de danses latines. Je ne pouvais imaginer à ce moment-là qu’une heure bénévole par semaine allait devenir un engagement sans faille et mon activité quotidienne.
Aujourd’hui, « Elles Dansent » est une action solidaire et inclusive au bénéfice des personnes touchées par le cancer exclusivement. Elle me permet d’intervenir dans des hôpitaux de l’AP-HP et privés, dans des structures dédiées au cancer, et en ville. Chaque jour je donne des cours de danse et de salsa adaptées aux personnes pendant leurs traitements et après leurs traitements.
Les bienfaits de la danse sur la santé psychique et physique ne sont plus à prouver. Et puis le bonheur de partager ces moments jusqu’à participer à des spectacles, que je chorégraphie et/ou dirige, est une manière de les accompagner pour trouver la force et l’énergie et aussi l’envie de passer le cap.
Le chemin peut être long et les doutes et les peurs sont fréquents. Mon propos est de les inviter à retrouver une conscience corporelle la plus légère et joyeuse possible, pour un quotidien plus doux et joyeux.
Parallèlement, depuis 3 ans, j’interviens au chevet des personnes en traitement en hospitalisation de jour ou prolongée, et aussi en fin de vie. Costumée, j’utilise la musique et la danse pour alléger les patients, les proches et le personnel soignant dans l’épreuve qu’ils traversent. Ces interventions sont magiques. « Le spectacle vivant dans un lieu de soin pour des adultes » c’est tellement inattendu. Et pourtant, si ça fonctionne en pédiatrie et en gériatrie, ça ne peut que fonctionner chez « l’adulte » !!
Un film documentaire est actuellement en cours de tournage. « Elles Dansent » est son titre. Alexandre Messina, le réalisateur, promet un film beau, porteur de vie, de joie, d’espérance et d’amour. Tout ce que je diffuse lorsque je danse au chevet. Sortie espérée pour 2020.
D’ici là on peut voir un teaser sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=eUNb7xBwP2Y&t=14s

L’association œuvre sur Paris, Levallois-Perret et Villejuif pour le moment. Forte de 2 nominations à des Trophées cette année, l’association œuvre au développement des cours, ateliers, stages et spectacles, et aussi des interventions artistiques en milieu hospitalier.

www.ellesdansent.org
https://www.facebook.com/ellesdansent/
Instagram : Elles Dansent

Stéphanie

Stéphanie

Stéphanie

Date de publication du témoignage :

RDV avec Stéphanie (Pamiers). Infirmière et passionnée de photographie, elle a choisi d’allier ces deux activités dans la thérapie par l’image.

Mon parcours professionnel d’infirmière m’a permis de rencontrer des personnes qui, dans la maladie, perdent l’estime d’elles-mêmes. En tant que soignant, nous faisons preuve d’empathie, d’écoute et nous les accompagnons dans ces étapes difficiles, avec notre plus joli sourire.
Ils nous font part de leurs doutes, appréhensions et beaucoup vous parlent de cette image « qu’ils ne supportent plus », ce corps meurtri par la chirurgie, ce corps « différent d’avant », dû principalement aux traitements. Puis il y a le regard des autres. J’ai pu constater que c’est à ce moment-là que beaucoup perdent pied.
Au terme de 8 ans d’exercice, j’ai ressenti le besoin de venir en aide à ces personnes. Par la photographie, je les accompagne afin qu’elles parviennent à poser un regard bienveillant sur elles-mêmes, plus doux, plus juste. Je les aide à trouver cette force de voir en elles tout ce qu’il y a de beau.
Si certains n’ont pas encore franchi le pas, ceux qui l’on fait en ont tiré un grand bénéfice. Ils ont pu partager cela avec leur famille, les amis proches et ainsi être valorisé pour ce qu’ils sont, même avec la maladie.
Mon combat à moi aujourd’hui, c’est d’accompagner toutes ces personnes qui luttent pour (re)trouver cette image valorisante d’elles-mêmes, qu’elles puissent exprimer leur ressenti, parler de leur histoire, verbaliser leurs émotions, lâcher prise.
Ces séances photo sont des moments uniques entre elles et moi, crées pour ELLES.
Elles permettent à chacun d’appréhender la maladie sous un angle différent.
J’espère aujourd’hui grâce à cet accompagnement pouvoir, à plus ou moins long terme, aider autant d’hommes que de femmes dans ces étapes difficiles en lien avec la maladie cancéreuse. Je suis intimement convaincue qu’une bonne estime de soi est un facteur important dans le parcours thérapeutique.
Une citation résume à la perfection le travail que je réalise aujourd’hui :
« On ne peut rien apprendre aux gens. On peut seulement les aider à découvrir qu’il possède déjà en eux tout ce qui est à apprendre ».

stephanie.rs.photographie@gmail.com
https://www.facebook.com/StephanieRsphotographie/
Page Instagram: @therapie_par_limage

Jennifer

Jennifer

Jennifer

Date de publication du témoignage :

RDV avec Jennifer (Lyon). Avec Subliminence, elle conseille et accompagne des femmes dans l’acceptation de leur nouveau moi.

J’ai 33 ans et je suis fondatrice et gérante de Subliminence depuis janvier 2018.
Revenons quelques années en arrière où pendant six ans, j’exerçais le métier d’Assistante Médicale, à Lyon, en Radiothérapie.
Les patientes me confiaient leur « abandon » lorsqu’elles arrivaient en fin de parcours thérapeutique. C’est un véritable moment charnière entre la fin des traitements et le retour à un quotidien « Après-Maladie ». L’image est bouleversée par les différents soins médicaux, la féminité altérée et se positionner en tant que Femme et non malade est parfois compliqué.
À cette période, je menais, en parallèle, mes études de Conseil en Image & Communication et de Coaching Professionnel. Mon projet s’est révélé comme une évidence, avec de surcroît un réel besoin d’être indépendante. Je me suis alors lancée dans l’aventure : proposer mes accompagnements en séance individuelle auprès de ces femmes. C’est en effet au moment de leur reconstruction identitaire qu’un soin de support novateur pouvait répondre à leurs besoins.
Apprendre à gérer son apparence, renouer avec sa féminité, reprendre confiance et estime de soi, savoir se valoriser, oser, s’autoriser, se révéler, s’aimer, (re)prendre toute sa place de femme et ainsi (re)démarrer une vie personnelle, sociale et professionnelle dans de meilleures conditions grâce à des techniques spécifiques de Conseil en Image & Communication… Voilà ce que je voulais apporter !
Depuis sa création, Subliminence a accompagné plus de 100 femmes en Région Auvergne-Rhône-Alpes. Des moments magiques ! J’ai désormais 2 collaboratrices qui ont pris ma relève à Grenoble et à Annecy : Alexandra et Caroline.
C’est pour moi merveilleux que de développer mon activité et la pérenniser…
C’est aussi ma bataille ! … Car j’ai choisi de ne pas faire payer ces femmes alors je recherche en permanence des financements auprès d’associations, de fondations, d’entreprises pour subventionner Subliminence et ainsi rendre les prestations accessibles au plus grand nombre.
Mon ambition, mon inspiration, ma motivation ? … Que le Conseil en Image & Communication devienne partie intégrante du parcours-patiente en France.
Se sentir jolie, se regarder dans le miroir et s’accepter, se dire que oui c’est possible, sourire… C’est quand même hypra important, non ?
Partager avec ces femmes un moment de bien-être si puissant, si constructif, si lumineux, si sincère est pour moi un vrai moteur pour que Subliminence rayonne dans tous les établissements de France.
Merci à Cmynewme pour cette mise en lumière. Merci pour ce que vous faites. Merci à toutes les personnes qui soutiennent Subliminence. Je vous embrasse bien fort.

subliminence-conseil.com
https://www.facebook.com/subliminenceconseil/
Instagram : @subliminenceconseil

Patricia

Patricia

Patricia

Date de publication du témoignage :

RDV avec Patricia (Villeurbanne). Forte de sa propre expérience de la maladie, elle a créé un prix de la résilience professionnelle.

J’ai rencontré Roberto un 14 février 2013 et ma vie a basculé… Roberto, c’est le prénom que l’on a donné à mon cancer du sein.
Quelques semaines après la naissance de ma fille, et quelques jours avant mon 36ème anniversaire… Une lumière éblouissante. Une lumière qui surexpose tout. Une lumière blanche d’hôpital.
D’abord le doute et la peur… Puis clairement le combat. La vie devant soi. Au sens propre et au sens figuré. Puis l’apaisement et les prises de conscience. Déposer les armes pour agir. Oui la vie a changé. Elle est amplifiée. Mon temps a pris de l’épaisseur, de l’authenticité, de la hauteur. Un temps de soin et de réalignement personnel et professionnel pour me demander ce que je voulais vraiment faire quand je serai grande.
Tout de suite la volonté implacable de ne plus travailler pour des personnes dont je ne partagerais pas les valeurs. La violence d’une négociation de départ. Une formation pour assurer la transition. Celle de coach à HEC. Un élan pour créer mon entreprise. SynchroniCités.
Initialement imaginée pour accompagner des élus après une défaite électorale et une approche de la gouvernance locale inspirée de la responsabilité sociétale, où chaque partie prenante compte. La modélisation de mon parcours pour proposer aux entreprises de faciliter le ré-accueil après une longue absence — heureuse ou malheureuse. Une succession de prises de conscience pour aller plus loin dans l’engagement.
Et un mur. Un tabou. Celui de la vulnérabilité. Accident de la vie ou de parcours, au travail il fait bon d’être parfait, fort et de tenir bon. J’ai constaté la culpabilité — ce cancer de la vie — et l’absence de responsabilité générée par le non-dit et le manque de courage.
J’ai eu envie d’agir car une personne qui se retrouve face à sa finitude ou celle de ses proches a beaucoup à apporter à un monde du travail qui perd bien souvent son nord. Sens des priorités, empathie, endurance, combativité, courage, intelligence émotionnelle… sont autant des compétences acquises — chèrement — dans l’épreuve du rebond. Des compétences qui « dopent » le management et l’engagement, libérant la créativité de ceux qui savent désormais qu’ils n’ont plus rien à perdre et qui mesurent la force du lien. Autant de pépites que recherchent l’entreprise pour assurer performance, transformation et avenir radieux.
J’ai donc retourné la médaille de la vulnérabilité. J’y ai vu la résilience. Puisqu’il est difficile d’appréhender les histoires qui commencent mal, regardons d’abord celles qui se terminent bien et faisons route arrière. C’est ainsi que j’ai imaginé le Prix de la résilience professionnelle et créé l’association ENVIE2RESILIENCE pour porter la résilience au cœur de la performance économique et sociétale des organisations.
La 1ère remise des prix a eu lieu au Sénat le 1er avril 2019. Cinquante candidatures ont été déposées et près de 200 personnes étaient présentes.
L’aventure débute avec une ambition assez forte de faire la démonstration du lien entre résilience et performance. Bien au-delà de la rime.
Il y a 6 ans j’étais en plein dedans. Je ne souhaite évidemment à personne de faire un voyage en oncologie pour découvrir qui il est. Le prix à payer est scandaleux et indécent. Son revers, une merveille de rencontres et d’émotions.
Merci la Vie.