Gaëlle

Gaëlle

Gaëlle

Date de publication du témoignage :

RDV avec Gaëlle (Singapour), amie de la famille du jeune Androu, diagnostiqué de tumeurs au cerveau. Elle a lancé un appel aux dons dont Androu n’a pu bénéficier car parti trop vite… Son combat magnifique et les 167.000 euros reversés à la recherche donnent l’espoir de gagner la prochaine bataille, celle de trouver un traitement pour tous les autres.

Elena et moi, nous sommes amies depuis nos très jeunes années… Nous avons des maisons voisines sur une plage morbihannaise. Ma maison est située entre la maison des parents d’Elena, et celle des parents de son mari Mathias. Nous sommes amies d’enfance, nos rêves sont les mêmes. Adolescentes sur la plage, nous discutions avenir, mariage, enfants …. Puis nous nous sommes mariées, nous avons eu toutes les deux de merveilleux petits garçons avec qui nous adorons partager nos vacances. Nous sommes marraines réciproques, Elena de mon fils Neven et moi de son fils Androu, âgé de dix ans. Bref, nous sommes une famille de coeur.

Je suis résidente à Singapour, j’y vis depuis 18 ans, j’aime la vie cosmopolite quand Elena apprécie la vie quotidienne bretonne.
Un jour, je reçois un appel en pleine nuit de mes parents. Ils me disent de joindre Elena au plus vite car mon filleul, Androu va mal. Je mets un peu de temps avant d’appeler car je suis effondrée. Une tumeur au cerveau ? Pourquoi Androu ? Pourquoi eux ? Je suis envahie d’abord par une incompréhension totale puis un désespoir profond face à cette injustice.
Personne ne peut ressentir la douleur d’Elena. Cela m’a beaucoup perturbée en tant qu’amie, je culpabilisais de ne pas pouvoir ressentir cette douleur. En tant que maman, on se projette. Et si c’était mon enfant ? C’est déjà une telle douleur d’y penser … Alors la vivre ?!
Heureusement, la tumeur est opérable et est vaincue avec brio. Androu sort de cette épreuve, magnifique, il reprend une vie normale…
Puis, une nuit, je reçois un appel d’Elena … Elle m’annonce une récidive : plusieurs tumeurs se sont développées rapidement. Le médecin a été insensible, il lui a annoncé cela d’une manière froide, inhumaine. Elle est dévastée…
Je me sens d’abord impuissante face à tout ça. Mais très vite, je me mobilise avec sa famille. Entre la France, Singapour et les US (la grand-mère d’Androu est américaine), nous allons trouver des solutions, quitte à faire le tour du monde, chercher et embarquer tout notre réseau d’amis avec nous.
Elena est d’une nature discrète, contrairement à moi, elle n’aime pas les réseaux sociaux, n’a pas Facebook, est à des années lumières des groupes Facebook, WhatsApp & co. Elle ne veut pas exposer Androu, ce que nous comprenons son frère Brice et moi. Mais nous arrivons à la convaincre de poster quelques messages et photos afin de lever des fonds. Les traitements vont coûter chers et cela nous inquiète. Comment vont faire ces jeunes parents avec un crédit de maison sur le dos et deux boulots bien prenants, pour s’en sortir financièrement ?

Aujourd’hui nous en sommes là. Nous avons levé des fonds. Androu a eu plusieurs chimios, il a tenté un traitement alternatif en Allemagne, sans succès. Il va de plus en plus mal…Les médecins français sont impuissants…J’ai eu un moment d’abattement quand les médecins lui ont suggéré une chimiothérapie de confort.

Se résigner ? Jamais ! Androu a une dernière chance. L’espoir ce sont les essais cliniques aux États-Unis. Mais tout se joue dans les 15 jours qui viennent car son état ne lui permettra bientôt plus de voyager. Oui mais voilà … La somme généreusement récoltée grâce à nos amis (40 000 euros) est loin d’être suffisante. Il faut 1 million d’euros pour soigner Androu, une somme vertigineuse … Nous avons 15 jours pour trouver cette somme pour financer l’hospitalisation d’Androu aux U.S.
Nous irons décrocher la lune, nous déplacerons des montagnes, nous ferons tout pour convaincre le monde entier de lui donner une dernière chance car il ne peut et ne doit en être autrement.

Nous avons besoin de faire circuler cet appel pour Androu au maximum. Nous avons besoin de tous, d’un petit don, de milliers de petits ou gros dons. Seuls nous sommes dans l’impasse…Alors, nous nous accrochons, nous y croyons, nous y arriverons… Grâce à vous !

Photo : Androu entouré de sa Mama Elena, de son frère Jude, de sa marraine Gaëlle (à droite).

Birgit

Birgit

Birgit

Date de publication du témoignage :

RDV avec Birgit (Courbevoie). Avec sa fille Elise, elle ont imaginé un podcast à deux voix pour raconter, pour donner ressentis, astuces et conseils lors des traitements.

J’ai un cancer du sein. En décembre 2015, ce diagnostic balaie mes certitudes. A 49 ans, je me sens alors en pleine forme physique, je suis heureuse, j’ai plein de projets avec mon nouveau compagnon.
Du jour au lendemain, je me retrouve à devoir me battre : me voilà guerrière.
J’ai mis du temps à accepter la maladie mais, dès le départ, j’ai fourbi mes armes. En janvier, je découvrais les batailles qu’il me faudrait livrer : une tonne d’examens médicaux, une tumorectomie, 8 séances de chimiothérapie, 33 séances de radiothérapie et 5 ans d’hormonothérapie.
Forte de mon très précieux entourage, mon compagnon, mes trois enfants, ma famille, mes amis, je suis partie au combat en essayant plein d’astuces pour que les dommages collatéraux soient le moins dur à vivre.
Sur mon chemin, j’ai armé deux femmes, une amie de ma sœur et la sœur d’une amie, elles aussi atteintes du cancer du sein. Nous communiquions par WhatsApp et j’ai conservé les conseils et les questions que nous nous posions.
Je suis auteure de livres de cuisine et donc naturellement, j’ai eu envie d’écrire un livre sur cette expérience. Mais je me suis retrouvée devant une page blanche. Autant parler, raconter, conseiller, soutenir m’est naturel, autant écrire m’a semblé difficile.
Par ailleurs, j’ai commencé à écouter des podcasts et je me suis dit que cela pourrait être un bon format pour transmettre mon expérience et aider les femmes dans mon cas. Dans ma guérilla quotidienne, je me suis posée beaucoup de questions parfois très bêtes, ou qui peuvent paraître triviales, mais j’ai dû faire pas mal de recherches et d’expérimentations pour trouver des réponses.
Ma fille aînée Elise Stern est journaliste et c’est devenu une évidence pour nous de raconter ensemble mon histoire dans ce format.
Il nous a fallu du temps pour écrire et pour apprivoiser techniquement ce média mais aujourd’hui nous sommes fières du résultat. Les dix premiers épisodes de notre podcast sont disponibles et nous en nous travaillons sur les 2 derniers de cette série.
Pour nous faire entendre parmi la vaste famille des podcasts, nous avons besoin de votre soutien et de bonnes évaluations.
Pour faire évoluer ce podcast, nous comptons sur vos retours et vos astuces pour aider toutes celles qui se battent.
Évidemment, on peut dire que c’est une sorte de thérapie pour moi. Mais aujourd’hui je me sens plus forte et heureuse de pouvoir aider à ma façon.
Courage à toutes les guerrières !

https://podcasts.apple.com/…/po…/guerilladusein/id1463444197
https://soundcloud.com/guerilladusein
https://www.eeko-podcast.fr/podcasts/guerilladusein/1209/
https://twitter.com/guerilladusein
www.guerilladusein.fr

Orlanne

Orlanne

Orlanne

Date de publication du témoignage :

RDV avec Orlanne (Neufchâteau, province du Luxembourg – Belgique). Après avoir vécu la maladie aux côtés de sa Maman, elle lance une plateforme dédiée aux femmes atteintes d’un cancer.

C’était il y a un peu plus d’un an, le 22 août dernier précisément. Ma maman de 47 ans nous annonçait qu’elle avait un cancer du sein. Tout s’est alors accéléré : l’opération 3 semaines plus tard, les premières chimio, pour terminer par les rayons. Un an de traitement, un an de douleur, de pleurs, de courage, d’émotions, de liens renforcés par la maladie.
Être un proche de celle ou celui qui est atteint par la maladie, c’est être celui qui veut faire quelque chose mais qui ne sait pas quoi faire pour aider, en un mot : L’IMPUISSANCE. Mon envie d’aider ne s’arrêtait pas au cas de ma maman, je voulais m’investir dans la lutte contre le cancer !
J’ai donc participé avec ma sœur à des événements où les bénéfices étaient reversés à cette cause. Mais ça restait insuffisant. Cinq mois plus tard, un dimanche matin, en déjeunant avec ma maman, l’idée de WomanFace nous est enfin apparue. À toutes ces femmes atteintes par la maladie et trop peu informées sur tout ce qui existe et qui peut les soulager durant leur combat, nous devions donner la possibilité de connaitre toutes les astuces pour qu’elles se sentent toujours belles, pour qu’elles se sentent toujours femmes.
WomanFace sera une plateforme où chaque femme atteinte par le cancer trouvera produits, services, astuces, conseils et réconfort durant son traitement. Nous avons l’ambition qu’aucune femme ne soit plus prise au dépourvu pendant son combat. Nous avons la mission d’aider toutes ces femmes pour que la maladie ne guide pas leur vie !
WomanFace sera aussi représentée par la « BOX FEEL GOOD », une box qui sera donnée aux femmes au début de leur traitement de chimiothérapie. Elles y retrouveront des échantillons et des brochures d’information. Nous restons toujours dans l’optique d’« Être mieux informée pour être mieux préparée ».
WomanFace, c’est aussi l’envie de créer une communauté où seront regroupées toutes ces sœurs de combat, ces guerrières, pour leur permettre d’être ensemble face à la maladie.
Aujourd’hui, je suis la porteuse du projet de WomanFace mais j’ai l’ambition que ce projet soit construit par et pour les femmes souffrant du cancer. Ma maman en a été la muse, mais ma « niaque » pour le construire vient de toutes ces femmes qui en ont souffert, en souffrent ou en souffriront.
WomanFace n’en est qu’à ses débuts, c’est un projet qui est en construction. Vous pouvez déjà nous retrouver sur les réseaux sociaux.
Nelson Mandela a dit : « Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs ». WomanFace est un choix qui donne espoir dans le combat de la maladie.

https://www.instagram.com/woman.face/
https://www.facebook.com/WomanFace.be/
https://www.womanface.be/

Stéphanie

Stéphanie

Stéphanie

Date de publication du témoignage :

RDV avec Stéphanie (Bordeaux), auteur de « J’ai de la chance, j’ai un cancer ». Elle se reconstruit une nouvelle vie après un cancer qui a été aussi un enfer administratif.

Quand je suis tombée malade, je venais de monter mon auto-entreprise pour une activité de formation. Je vivais ma vie librement, en choisissant mes « contraintes » : un rythme de vie décalé, pas de CDI, donc pas la « sécurité » que beaucoup cherchent, mais une vie dictée par mes passions : l’enseignement, l’aventure et la découverte du monde.
Sauf que, je n’avais pas de sécurité sociale car je n’avais pas assez cotisé au RSI, et cela a transformé mon petit paradis en route vers l’enfer administratif et financier. C’est ce qui a été, a posteriori, pour moi, bien plus dur que la maladie et les traitements en eux-mêmes.
Une fois les traitements finis, je n’avais plus de logement, des dettes et pas assez d’énergie pour tout gérer. J’avais l’impression d’étouffer et j’ai décidé de prendre l’air. J’ai tout quitté. Pas pour fuir : j’ai appris il y a bien longtemps que ce que tu fuis finit toujours par te rattraper, mais plutôt pour me donner un nouveau souffle. Un terrain moins meuble pour pouvoir reprendre de l’élan.
Et j’ai choisi Bordeaux. Je suis arrivée, sans travail, ni logement, mais cette foi toujours ancrée dans le cœur et l’esprit. Ça n’a pas été facile. J’étais fatiguée physiquement, parce que je ne me suis pas arrêtée pendant les traitements. Mais j’étais là, pleine d’envie de vivre maintenant parce qu’on ne sait pas si ça ne va pas s’arrêter bientôt. De cette urgence de vivre quand on a la mort qui nous chuchote à l’oreille…
Et j’étais fatiguée psychologiquement. La maladie, plus la situation personnelle compliquée, plus les questionnements sur l’avenir, les projets, les contrôles médicaux. Et « et si ça revient » ? Et cette impuissance face à l’angoisse et le stress que les gens qu’on aime ont vécu.
Et Bordeaux, c’est beau, mais trouver un logement est dur. Je n’ai toujours pas de solution fixe. Et après deux ans à Lyon sans logement attitré en passant d’un canapé à un autre, l’épuisement nerveux s’est accentué.
Professionnellement, je suis arrivée sans réseau, et malgré mon expérience, j’ai dû trouver des emplois alimentaires, et je me sentais si éloignée de ce qui m’anime… que j’ai fait un burn-out l’hiver dernier. J’avais besoin de me retrouver mais n’y arrivais pas. Et j’ai craqué. Le point positif : j’ai perdu 13 kilos (ceux pris pendant les traitements et ceux en trop…).
J’ai enfin pu me retrouver depuis le début d’année. Je pose donc les bases de ma vie. J’espère être acceptée pour valider ma licence à distance, ce qui me permettra de pouvoir à nouveau exercer ce métier que j’aime tant. Je mets de l’argent de côté pour avoir mon permis. J’ai rencontré des gens merveilleux, que je peux qualifier d’ami(e)s. La vie ici me correspond mieux : pas de métro, beaucoup moins de stress et une belle région. J’ai pu reprendre le sport. Et après l’écriture de mon livre « J’ai de la chance, j’ai un cancer, j’écris un second livre.
Malgré la difficulté, je ne regrette rien. Ni cette maladie, ni mes choix. À l’image de ceci : moi qui n’aime pas les chats, la vie a décidé de m’en offrir deux en garde. Une contrainte imprévue (et pleine d’amour quand même hein) que je prends et assume du mieux que je peux.
Et qui nous prouve qu’on ne sait pas de quoi demain est fait. Que ce qu’on ne veut pas arrive malgré tout. Qu’il y a du bon dans ce qui nous paraît sombre. Qu’il y aura toujours du sombre. Et que j’entends bien prendre la lumière même si elle a du mal à briller parfois. Et que si je veux, je peux décider de l’allumer. Et sans plus jamais m’oublier, me rappeler que j’ai tellement de chance d’être toujours là, à vivre. À fond.

https://www.facebook.com/jaidelachancejaiuncancer/?ref=settings
https://jaidelachancejaiuncancer.com/
Livre disponible en version numérique sur Iggybook.com

Herveline

Herveline

Herveline

Date de publication du témoignage :

RDV avec Herveline (Région Lyonnaise). Comme une « création de la maladie », elle anime un podcast sur les thérapeutes et spécialistes du bien-être et du développement personnel.

Mon parcours a été à la fois très dur et très doux.
Très dur, parce que l’annonce est très violente (malgré toute la bienveillance de ma super médecin), parce que j’ai dû être opérée à deux reprises et que je garde un mauvais souvenir des salles de réveil, parce que j’ai eu très peur de la chimiothérapie (que j’ai finalement eu la chance de très bien supporter), et parce que j’ai trouvé très contraignantes les séances de radiothérapie.
Mais cela a aussi été très doux. D’abord parce que j’ai tout de suite été très entourée, de mes proches, famille et amis, mais aussi parce que j’ai consulté des thérapeutes en soins alternatifs (magnétiseuse, astrologue, naturopathe…) qui m’ont fait beaucoup de bien, auprès desquels j’ai donné du sens à la maladie. Cela a été doux aussi parce que je me suis autorisée à prendre beaucoup de temps pour moi.
Doux aussi parce que dès le départ, j’ai considéré que je n’avais pas à me battre contre ce cancer du sein. La maladie en elle-même est suffisamment violente, je ne voulais pas y ajouter un esprit guerrier…, ce qui ne m’empêchait pas de vouloir le raccompagner gentiment vers la sortie…
J’ai terminé les traitements en décembre 2018. J’ai eu besoin de tourner cette page symboliquement en envoyant à tous mes proches un « faire-part de renaissance ». Non seulement, je pouvais leur exprimer ma gratitude, mais cela était le signal que je passais à autre chose.
Cela ne signifie pas que je ne renie ce que j’ai vécu. Au contraire, cela fait partie de moi maintenant, c’est même devenu une force.
Rien n’a changé et tout a changé ! Je sais qu’il y a ce « fantasme » sur l’idée que l’on devient différent, que l’on est beaucoup plus apaisé et que l’on apprécie chaque instant de sa vie après un cancer. La réalité, dans mon cas en tout cas, c’est que je n’ai pas changé l’essentiel : j’ai gardé mon conjoint et mes enfants (!), ma famille, mes amis, mon métier aussi et, je l’espère, un peu d’humour.
Pour le reste, je pense que le changement se vit à l’intérieur. En fait de changement, je crois plutôt que l’on devient plus soi-même. J’ai appris à mieux me connaitre, j’ai pris le temps de m’écouter, de savoir ce dont j’avais vraiment envie, ce qui me faisait vraiment vibrer. Je ne souhaite à personne d’être malade, mais dans mon cas, cela m’a permis de prendre beaucoup de temps pour moi, sans culpabilité, et cela a été très salvateur. Les longues balades dans les vignes pendant lesquelles j’écoutais des podcasts, les séances quotidiennes de méditation, les lectures en paressant dans une chaise longue… autant de choses que j’aime faire, qui me ressourcent, mais que je ne prenais pas assez le temps de faire avant.
J’ai depuis repris mon travail de freelance dans la communication digitale que j’aime beaucoup… Et j’y ai ajouté mon podcast, « La petite voix », que j’adore animer. Je le considère comme une « création » de la maladie, si je peux m’exprimer ainsi.
C’est un podcast dans lequel je rencontre des professionnels du bien-être et du développement personnel, du psy au médium en passant par le coach, etc…. J’ai passé beaucoup de temps l’an dernier à leurs côtés, j’ai eu besoin d’être accompagnée pendant mes soins et j’ai trouvé beaucoup de sagesse, parfois de spiritualité auprès d’eux. Les échanges que j’avais avec eux m’ont énormément nourrie, et c’est ainsi qu’est née l’idée de les faire témoigner de leurs propres parcours. Je me suis rendue compte que bien souvent, ces belles personnes avaient vécu elles aussi des périodes difficiles, parfois la maladie, et qu’elles en étaient ressorties grandies, plus fortes et surtout plus confiantes en la vie. Ce sont ces messages lumineux et plein d’espoir que je partage dans « La petite voix ».
Préparer les épisodes, rencontrer les thérapeutes, réécouter les entretiens, les partager sur les réseaux sociaux, c’est beaucoup de travail mais cela me passionne vraiment. Et puis, il y a les retours de ceux qui écoutent, des retours qui parfois me touchent beaucoup : ceux qui passent des périodes difficiles et trouvent un peu d’espoir, ceux qui sont perdus dans leur projet de vie et y voient plus clair, ceux qui découvrent que la spiritualité peut aussi se vivre simplement…
C’est quand même formidable de pouvoir apporter cela, simplement en tendant son micro aux bonnes personnes !
Et cela, cet épanouissement que je trouve avec mon podcast, je sais que je le dois au cancer du sein. Jamais sinon je n’en aurais eu l’idée… et encore moins le courage de me lancer.

www.podcast.ausha.co/la-petite-voix
https://www.facebook.com/LapetitevoixPodcast/