Mélanie

Mélanie

Mélanie

Date de publication du témoignage :

RDV avec Mélanie (Asserac). La maladie lui a permis de gagner en confiance en elle et même de se lancer dans l’autoédition de son livre.

Avant la maladie, j’étais assez stressée. Je n’aimais pas les situations inconnues. J’avais besoin de tout préparer et évaluer avant.

Lors de l’annonce, nous n’avons pas le temps pour tout cela. Il faut y aller. Examens, rendez-vous, opérations, traitement, … tout s’enchaîne à une vitesse folle. On se laisse porter par le personnel soignant. On fait confiance.

Tout ça m’a permis de m’ouvrir au monde extérieur et de découvrir tout le bonheur qui nous entoure.
J’ai gagné en confiance, en sérénité, en ouverture d’esprit. Et que la vie est belle…

Je me suis lancée dans le projet fou de raconter mon histoire, avec tout le positif que j’en ai tiré. J’ai donc autoédité mon livre « Au cœur de mon combat « .
La maladie nous change, mais nous permet aussi d’apprécier la vie et tout ce qu’elle comprend.

👉 https://www.facebook.com/groups/2081938325189468/

Claude-Alain

Claude-Alain

claude-Alain

Date de publication du témoignage :

RDV avec Claude-Alain (Neuilly sur Seine). Médecin, lui-même touché par un cancer, il a fondé des groupes de paroles et écrit livres et pièce de théâtre.

Médecin spécialiste en Médecine Nucléaire à l’Hôpital Américain de Paris, titulaire d’un Diplôme d’Etudes Universitaires en Cancérologie Clinique, j’ai subi en 1988 une splénectomie suivie de trois mois de chimiothérapie lourde pour un lymphome non hodgkinien de haut grade.
Malgré le pronostic sévère, je suis là aujourd’hui pour témoigner : I am a « SURVIVOR » !

J’ai fondé en 2001 les premiers groupes de parole à Paris et en région parisienne dans le cadre de l’association « CHOIX VITAL: Parole & Cancer », association loi 1901 de soutien et d’information aux patients cancéreux et à leurs proches. C’est important de le préciser !
C’est la branche française de Vital Options International, la plus grande association de communication sur le cancer aux USA, dont la présidente et fondatrice était Mrs. Selma R. Schimmel.

Parallèlement, j’ai commencé en 2011 une carrière d’écrivain avec « Le cancer Mots à Maux» retraçant mon parcours en tant que cancéreux et comment j’ai su rebondir. Ce témoignage s’accompagne des histoires les plus remarquables de patients cancéreux, recueillies au cours de nos groupes de parole.

Aujourd’hui, je vis bien ma retraite… J’en suis à mon treizième ouvrage publié et ma pièce de théâtre, tirée de l’un d’eux, « La dame céleste et le diable délicat » (Prix Humanisme 2015 décerné par le Rotary Club), se joue actuellement jusqu’au 9 février 2020 au Studio Hébertot 78bis, boulevard des Batignolles à Paris 75017.
J’y évoque, entre autre mon cancer.

Venez la découvrir : https://www.studiohebertot.com/la-dame-celeste

Livre

Chantal

Chantal

Chantal

Date de publication du témoignage :

RDV avec Chantal (Boissy-Saint-Léger). Elle a décidé de rendre public un texte écrit il y a quelques années et vient de gagner un concours !

J’ai eu un cancer du sein il y a 4 ans. J’avais 59 ans et j’étais en pleine forme. Mon cancer a été diagnostiqué lors d’une mammographie de contrôle. Et je suis rentrée dans le cycle infernal du traitement. Opération, chimiothérapie et radiothérapie.

Ma vie s’est arrêtée d’un coup. Je n’étais qu’un corps abîmé, luttant contre tout ce qu’on lui injectait.

J’ai cru ne pas avoir la force de survivre. Mais j’ai survécu. Bien sûr. Comme tout le monde à la force du poignet. J’ai doucement remonté la pente mais avec la détermination que rien ne devait être comme avant. J’ai ce couperet au-dessus de ma tête, de ma vie et je ne veux plus perdre de temps.

J’ai radicalement changé ma façon de vivre, changeant surtout mes priorités. La priorité aujourd’hui c’est moi. Je me suis mise en retraite avec un peu d’avance. Travailler, qui était une passion pour moi, ne m’a plus semblé utile. J’avais, et j’ai toujours l’impression que je n’ai plus assez de temps pour travailler.

Grâce, oui grâce, au cancer, j’ai découvert le goût de vivre, de voyager, le goût surtout d’être seule. Je ne veux plus porter qui que ce soit sur mon dos comme je l’ai fait toute ma vie. Je veux vivre pour moi, avant tout. Me faire plaisir.

Bien sûr, cela ne signifie pas que je n’ai plus de cœur ni de générosité, mais simplement j’ai recentré mes priorités sur ma vie. Je me suis mise à créer. Couture, peinture et ce qui m’a toujours tenu à cœur, à écrire. Je viens de travailler sur un texte concernant mon expérience. Je l’avais écrit il y a 4 ans, en plein milieu de la tourmente. Je l’avais écrit pour moi. Et puis, je l’ai ressorti et lu a des amis qui m’ont incitée à le rendre public. Il participe à un concours d’écriture et est en bonne place pour gagner le grand prix.

Si je gagne ce prix, ce sera une victoire sur la vie, sur la maladie. La preuve que l’on peut s’en sortir et la preuve que nous sommes toutes des guerrières. Si vous avez envie de lire ce texte et de me soutenir, n’hésitez pas. Il nous concerne toutes. Merci d’avance.

👉https://short-edition.com/fr/oeuvre/nouvelles/octobre-rose-7

Paule

Paule

Paule

Date de publication du témoignage :

RDV avec Paule (Quebec). Condamnée par les médecins, elle a trouvé en elle les ressources pour se battre et enfin atteint la date tant attendue de la rémission.

J’ai été diagnostiquée à l’été 2014, à l’âge de 52 ans, d’un cancer colorectal avec métastases au pancréas et un ganglion cancéreux à l’aorte, considérés comme non-opérables. C’était une sentence de mort ! Les médecins n’osaient pas me dire combien de temps il me restait à vivre. Aucun des collègues de mon chirurgien ne voulait qu’il opère. Selon lui, une opération et des traitements de chimiothérapie pouvaient au mieux prolonger mon espérance de vie, mais sans être curatifs.

Désemparée, découragée, anxieuse et ignorante, toutes les émotions y passaient. Je ne savais pas ce que me réservaient les jours à venir. Je n’avais pas de guide, pas de référence.

Dès que tu perds espoir, tu t’admets vaincue et la maladie a tout le terrain pour avancer. Y avait-il quelque chose que je pouvais faire parallèlement aux traitements médicaux? Je voulais VIVRE! J’ai donc fait de nombreuses recherches, pour savoir comment atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie, augmenter mon système immunitaire, tenter de cesser la progression et peut-être vaincre ce maudit cancer du côlon.
Celles-ci m’ont forcé à appliquer plusieurs changements dans ma vie : l’alimentation, l’environnement, le style de vie, les activités physiques, les relations… Je devais éliminer tout le toxique qui nourrissait la maladie.

En septembre 2019, j’ai reçu la bonne nouvelle. J’ai atteint la date tant attendue, 5 ans de rémission. Je suis extrêmement heureuse d’avoir combattu ce maudit cancer. OUI, on peut gagner le combat d’une vie malgré une sentence de mort.
Avec l’annonce de ma rémission, je décide de vivre ma vie autrement. Profiter davantage des moments présents, ne sachant combien de temps il me reste. Aurais-je une récidive un jour ? Aurais-je un autre cancer ? L’avenir, je ne le connais pas, mais je sais maintenant que la vie est fragile et que ça n’arrive pas qu’aux autres.

Mes écrits au départ se voulaient un exutoire. Mais, j’ai vite compris que ma nouvelle mission (RE Mission) est celle D’INFORMER, de donner ESPOIR et COURAGE aux gens touchés par un cancer. Bien des livres traitent du cancer; mais peu décrivent le désarroi des patients condamnés et ce qu’ils ont réalisé parallèlement aux traitements médicaux pour vaincre la maladie. À travers la lecture de « Maudit Côlon, survivre au cancer colorectal », vous pourrez vous inspirer de conseils pour reprendre le contrôle de votre santé.

Mon récit, un véritable message d’espoir, s’adresse à tous ceux touchés par le cancer et est disponible en version numérique et imprimée.
Une partie des profits des ventes du livre sera versée à la Fondation québécoise du cancer.
Ensemble, donnons de l’espoir. MERCI du fond du cœur de partager.

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👉 twitter.com/LaflammePaule

Sandra

Sandra

Sandra

Date de publication du témoignage :

RDV avec Sandra (Mérignac). Elle a écrit un livre à destination des enfants de patients et le distribue gratuitement grâce à l’association qu’elle a créée.

Ma fille n’avait que 8 mois quand j’ai eu un premier cancer du sein, à 33 ans. J’étais seule avec elle. Elle a été ma force, celle qui m’a donné le courage de tout supporter. J’ai eu droit au protocole complet : chirurgie, chimio, radiothérapie. Je m’en suis sortie. J’ai rencontré mon mari et à 39 ans, malgré tous ces traitements, nous avons eu un petit garçon. Une belle victoire sur la vie.

Mon fils avait 5 ans et ma fille 12, quand j’ai un deuxième cancer, à l’autre sein.
Après le choc, vient l’annonce à faire à ses enfants. A ces âges-là, ils comprennent que c’est une maladie grave. C’est difficile, car moi-même, je sais ô combien les traitements vont être lourds. Mais je leur explique et leur dis la vérité. Pour ma fille, c’est très dur, car elle connaît des mamans décédées d’un cancer.

Dans la mesure où je sais que je dois repasser par toutes les phases, je décide d’écrire un blog : « Mon cancer rose paillette ». L’idée est d’expliquer chaque étape, de donner des astuces pour mieux vivre la maladie en pensant à ce que pourrait trouver un adolescent, comme informations, voire une jeune fille, comme conseils pour sa maman malade.Ce blog sera aussi un exutoire et une façon d’expliquer aux proches le parcours, sans être intrusif dans leur vie.

En parallèle, je participe à des ateliers à la Ligue contre le cancer pour reprendre une activité en adéquation avec mes valeurs. Ces ateliers mettent en exergue ma créativité, mon envie de travailler avec les autres et pour les autres, où l’humain est le centre de tout.

Sur les conseils d’une amie, je me lance dans la rédaction d’un livret pédagogique. Je peins chaque page à l’aquarelle, mon mari crée les personnages en origami. Je les mets en scène. Me voici en train d’éditer mon premier livre pour enfants : « Les stratégies de Kikou pour vaincre de cancer ». En tant que malade, on en met des stratégies en place! Dans ce livret bienveillant, l’enfant découvrira le parcours de soin lié au parcours de vie.

Puis, une autre amie m’incite à chercher des subventions pour distribuer le livret dans les hôpitaux. L’idée est merveilleuse. Pour y arriver, je dois créer mon association : LE REPAIRE DE KIKOU. L’objet sera de diffuser le livret gratuitement aux familles touchées par le cancer afin de libérer la parole des enfants et répondre à leurs questions. Leur dire la vérité et les déculpabiliser. Car un enfant qui ne dit rien, est un enfant qui voit, qui entend, qui ressent.

Dans mon association j’accueille les patients et leurs enfants. Afin de légitimer mon écoute auprès des patients, j’ai repris mes études. J’ai été admise à la Sorbonne pour un Diplôme Universitaire du patient partenaire dans le parcours de soin.

Le cancer a changé ma vie. Le cancer m’a redonné foi en l’humain. Ma vie est jalonnée de belles rencontres, de projets et d’envie. Je ne suis qu’au début de cette nouvelle vie qui va être consacrée aux autres. C’est peut-être peu ou beaucoup, mais j’ai au moins le mérite d’essayer.
Le cancer est une maladie grave, mais il permet, dans la mesure de possible, de remettre le curseur sur nos priorités.

👉 https://www.helloasso.com/associations/le-repaire-de-kikou

👉 https://www.facebook.com/Le-repaire-de-Kikou-113171763473646/

👉 Blog « mon cancer rose paillette »