Virginie

Virginie

Virginie

Date de publication du témoignage :

RDV avec Virginie (Locquirec- 29). Elle souhaite convaincre chacun et chacune de bien prendre soin de soi, même quand tout semble aller pour le mieux.

Pourquoi moi ? Une interrogation à laquelle je n’aurai jamais de réponse. On est jeune, on ne fume pas, on ne boit pas, on fait du sport avec une hygiène de vie irréprochable et il n’y a pas de cancer du sein dans la famille : pour moi, rien ne pouvait m’arriver vu l’énergie que je dégageais.
Mais en avril 2017, en me lavant, j’ai senti une boule dans mon sein droit et là, ma vie a basculé.

CANCER = MORT. Le ciel m’est tombé sur la tête. Je suis devenue sourde et anéantie par toutes ces mauvaises nouvelles, jusqu’à ce que mon médecin traitant me dise que je n’allais pas mourir. Alors là, CANCER = COMBAT.

Qui n’est pas touché aujourd’hui par cette maladie traître, sournoise, effrayante et destructrice : le CANCER ?
J’ai décidé de partager mes peurs, mes doutes, mes souffrances, mes résultats, par écrit, dans mon livre «Pourquoi moi ? », après 2 ans de combat. Mon livre a été une bonne thérapie.

Tout s’est enchaîné très vite : biopsie, interruption volontaire de grossesse, tumorectomie, pose d’une chambre implantable, 12 chimiothérapies avec casque réfrigéré, 18 injections d’anticorps, mastectomie, radiothérapie, hormonothérapie. Fin du traitement pour le cancer du sein en septembre 2018 ! Ça y est ! Même complètement épuisée, on se sent libérée ! On se dit que c’est enfin fini !

Scanner de contrôle et découverte d’un kyste sur l’ovaire gauche. Alors c’est reparti : biopsie de l’utérus, cœlioscopie, kystectomie (ablation du kyste), ovariectomie (ablation de l’ovaire gauche), salpingectomie totale bilatérale (ablation des trompes). Puis les contrôles réguliers et la mise en route de la reconstruction.

Mais découverte d’un kyste sur l’ovaire droit ! Eh oui ça continue ! Je suis toujours sous surveillance aujourd’hui.

Une chose importante, c’est le soutien que j’ai reçu et tous les messages d’espoir qui m’ont fait aller de l’avant, sans jamais baisser les bras.
Maintenant, la vie va reprendre une tournure normale et je vais me consacrer au repos, à ma remise en forme et à la reprise du travail. Je vais aussi faire de la prévention sur ce cancer du sein qui, chaque année, fait 12.000 morts. Et pour faire passer ce message, je compte sur vous, pour en parler autour de vous.

Je ne me suis jamais occupée de prendre soin de moi, sinon j’aurais surement pu éviter/atténuer la lourdeur des traitements. Je me suis longtemps demandée pourquoi il y avait encore des femmes qui mouraient du cancer du sein aujourd’hui, alors que, je cite (car combien de fois je l’ai entendu), « c’est un cancer qui se soigne bien ».
Mais j’ai compris car j’y ai été confrontée.

Nous sommes toutes différentes, avec des cellules et des gènes différents, d’où des cancers différents. À quelques mois près, je frôlais l’autre monde. Alors oui, le dépistage c’est important et primordial à partir de 50 ans. Et avant, ne faites pas comme moi, ne vous oubliez pas et surveillez-vous avec différents gestes importants à effectuer, pour ne pas être prise au dépourvu et ne pas subir toutes ces épreuves, pour ne pas laisser la maladie prendre les devants et gagner.

Prenez soin de vous.
Les années passent et je suis toujours là.
Je sais que nous ne sommes pas toutes sur le même pied d’égalité face à la maladie, mais pour ma part, aujourd’hui, la vie est belle.

👉 virginiepradat.wordpress.com
👉 https://www.facebook.com/virginie.pradat

Annie

Annie

Annie

Date de publication du témoignage :

RDV avec Annie (Poyartin – 40). Le cancer a été pour elle « un voyage, un voyage en terre inconnue, qui m’a permis de découvrir mes ressources insoupçonnées et de transformer les peurs en une force de tous les instants ».

Quand j’ai appris la maladie, ça a été bref, soudain, et ma vie s’est doucement obscurcie. J’ai encaissé, une fois de plus. J’ai enfoui la douleur de l’annonce, la souffrance que mon corps m’offrait à force de faire des appels du pied, sans jamais vraiment les entendre.
Comment moi, modèle en hygiène de vie, je pouvais contracter un cancer colo rectal à mon âge, cancer « réservé aux hommes âgés » ? Comment moi, dans la prévention santé depuis toujours, sportive, dévouée aux autres, ai-je pu autant m’oublier?

C’était alors ne pas comprendre l’hyper stress que m’avait procuré la gestion de mon entreprise qui était tombée juste avant… Ne pas comprendre mon hypersensibilité qui s’amusait de mes émois.

J’allais m’offrir un magnifique cadeau pour mes 50 ans, un voyage sur les terres inconnues du cancer, de ses traitements, de ses réflexions, de ses peurs, de ses attentes (oh, oui, les minutes d’attente des résultats de contrôle semblent des heures!), des regards émus de mes proches, des mots fondants de mes enfants.
J’ai tourné tout cela dans ma tête à vitesse rapide, comme un 33 tours que l’on passe en mode 45 tours….De la vision de mes parents décédés de cette maladie aux sourires de mes enfants, récemment entrés dans leur vie d’adultes, je n’ai eu de cesse de me poser des questions sur l’après, sur le présent et sur le passé.

Dans le passé, je suis allée chercher un modèle de réussite sportive (oui! mes belles émotions d’équipe), comme je propose quand je coache. Je l’ai ensuite appliqué à la réussite de ma vie… Je devais me sauver pour offrir à ceux que j’aime profondément (à moi donc!) tout l’amour que j’avais encore à leur offrir. Alors exit les pseudo-questionnements et les hésitations, en deux jours, j’ai pris la décision de m’offrir le meilleur pour moi dans ce monde médical si froid, si méthodique, si enveloppant.

J’ai ragé contre mon obsession à une hygiène de vie drastique, que je menais par conviction personnelle et professionnelle, celle-ci ne pouvant pas me protéger de la survenue d’un cancer colo rectal. Et pourtant, elle m’a permis d’obtenir une rémission rapide, confortable et de gérer aux mieux les effets secondaires des traitements, des chirurgies et encore maintenant et sûrement pendant de longues années encore. J’ai retrouvé mes ressources profondes, mes ressources de courage et de ténacité, ces valeurs ancrées qui m’animent et qui sont chevillées à mon corps et mon cœur!

Et le travail dans tout cela? Je me suis retrouvée demandeuse d’emploi, j’ai recréé, doucement, à mon rythme. J’ai alors terminé une certification de coaching que je voulais entreprendre depuis longtemps. Je ne lésine plus sur mes envies profondes, je fais…! Le temps et les qualités relationnelles sont précieuses.
Et tout naturellement, je me dirige vers la prévention santé des entrepreneurs, des dirigeants d’entreprise, des libéraux, des free-lance, des commerçants, des artisans… qui créent leur activité professionnelle et qui parfois négligent leur santé. Je les invite au développement personnel, à la régulation émotionnelle et à la communication positive…, pour une juste écologie de soi ou une écologie de soi juste!

Parce que ça n’arrive pas qu’aux autres….
Et j’ai écrit et publié aux éditions de l’Auguste « Mon chemin en terre inconnue-ma pause cancer », un livre-thérapie qui relate ce moment de vie si particulier, un livre-témoignage pour partager ma façon d’aborder le cancer, le cancer-facteur, porteur d’un message dans nos vies trépidantes; un livre-voyage qui pénètre dans mon intimité de femme.

👉 https://www.facebook.com/Annie.Roques
👉https://www.facebook.com/Mon-chemin-en-terre-inconnue-ma-pause-cancer-105400230941979/?modal=admin_todo_tour
👉 www.annieroques.fr

Latifa

Latifa

Latifa

Date de publication du témoignage :

RDV avec Latifa (Casablanca – Maroc). Elle a créé une association dédiée aux malades et suis actuellement le DU de patiente experte référente en Cancérologie.

J’ai été diagnostiquée d’un cancer du sein triple négatif, infiltrant, invasif, fin 2013, suite à une simple mammographie de dépistage. L’annonce est arrivée comme un tsunami dans ma vie, car mes projets étaient autres que passer du temps dans une clinique !

La bataille a démarré par une chirurgie, suivie de chimiothérapie et enfin de radiothérapie. Au bout de 9 mois, je livrais « Le colis » et m’installais doucement sur le terrain de la rémission.
Dans les salles d’attente, j’avais remarqué que beaucoup de femmes déprimaient, pensaient qu’elles allaient mourir bientôt car le cancer leur faisait très peur. En fait cette peur venait souvent d’un manque d’informations, d’accompagnement et surtout d’encouragements.

L’idée de créer une association qui jouerait justement ce rôle, de « véhiculer un message d’espoir », accompagner les guerrières pendant les traitements, trottait dans ma tête. Suite à des rencontres avec d’autres femmes atteintes et des amis médecins, notre association a vu le jour. Notre bébé est venu au monde et s’appelle « Les amis du ruban rose ». L’association grandit vite, très vite, et est connue aussi bien par les soignants que par les soignés.

Mon expérience ne me suffisait pas, alors j’ai décidé de m’inscrire à l’Université des patients (Sorbonne Université) pour obtenir un DU afin de devenir patiente experte référente en cancérologie et avoir une légitimité au Maroc. Depuis la rentrée des classes, je vis de magnifiques moments. J’apprends, j’analyse et écoute ce qui se fait en France et souhaite que certaines choses se fassent aussi dans mon pays, car la priorité pour une marocaine qui vient d’apprendre qu’elle a un cancer du sein est surtout de « se soigner ».

J’espère qu’un jour nous aurons dépassé le cap de la santé gratuite pour tous afin que l’on puisse prendre en charge le côté psychologique.

👉 https://www.facebook.com/Les-amis-du-ruban-rose-742591749205181/

Kévin

Kévin

Kévin

Date de publication du témoignage :

RDV avec Kévin (Pau – 64). Il tient la promesse faite à sa Maman, emportée par le cancer : il a écrit un livre et créé une association d’aide aux personnes en traitement.

Je traversais une vie paisible, faite d’insouciance et de loisirs comme beaucoup d’étudiants de 19 ans. En plus d’être fils unique, j’avais la chance d’être couvert de cadeaux et de beaucoup d’amour. Mon avenir était tracé, joyeux et serein, et je n’étais nullement préparé à ce qui allait m’arriver, nous arriver, à ma famille et moi.

Malheureusement, un accident dramatique nous a touché de plein fouet : une simple erreur médicale a entraîné le décès de ma grand-mère. J’étais bien loin d’imaginer que cette perte allait entraîner une bataille impitoyable, le combat d’une vie, notre vie, ma vie…
Voilà comment tout a commencé… une perte tragique a entraîné un second combat : celui de ma maman.

Aujourd’hui cela fait presque quatre ans qu’elle nous a quittés et cela va faire bientôt deux ans que j’ai décidé d’écrire notre histoire dans un livre : « Amour Maternel ». Celui-ci est un hommage destiné à ma Maman, emportée bien trop tôt par un cancer, et à toutes les personnes touchées par cette maladie.
Vous vous en doutez, son départ a été un véritable choc mais son combat, une véritable révélation.

L’écriture s’est présentée à moi comme étant une nécessité, un moyen d’extérioriser mon chagrin.
Avec le temps et grâce aux ventes de ce livre, j’ai pu créer une association portant le même nom : « Amour Maternel ».

Celle-ci a pour objectif de financer de la socio-esthétique aux femmes et enfants atteints du cancer. Nous leurs offrons, via des ateliers, des turbans, des franges, et des produits cosmétiques entièrement adaptés à leur traitement.

Si je fais tout ça, c’est par ce que j’ai fait une promesse à ma Maman : celle de continuer son combat contre le cancer.
Alors aujourd’hui, je suis fier de porter et de défendre ce projet. J’espère que l’association ne cessera de grandir. Cela permettra de financer toujours plus de produits de bien être aux personnes passant par cette parenthèse désenchantée qu’est le cancer… Personne ne devrait avoir à avancer de l’argent pour garder cette confiance en soi qui peut être affaiblie par la maladie. Personne !

👉 https://www.facebook.com/Amour.Maternel.officiel/
👉 https://www.instagram.com/amour.maternel.officiel/
👉https://www.amour-maternel.fr/

 

Fabienne

Fabienne

Fabienne

Date de publication du témoignage :

RDV avec Fabienne (Bois d’Arcy – 78). Greffée il y a quelques mois, elle souhaite partager sa « boite à outils » pour traverser au mieux les « parenthèses de vie ».

Des maux de tête pendant trois semaines, des médecins qui pensent que c’est le stress et ma bio-énergéticienne (thérapeute qui travaille sur la fluidité de l’énergie dans le corps) qui me dit qu’il se passe quelque chose de plus grave, que je dois faire des examens…

26 novembre 2018, le jour où tout a basculé : l’annonce de la leucémie aigüe myéloblastique avec un pronostic défavorable. Les enfants que nous laissons seuls le soir à la maison. Le médecin qui explique avec des mots parfois incompréhensibles et la sentence qui tombe ! Je suis en aplasie. Un petit virus peut m’être fatal donc hospitalisation au minimum 5 semaines sans sortir de la chambre et une chimio intensive 7 jours sur 7 et 24h sur 24. J’ai alors 67% de blastes (cellules cancéreuses dans le sang).

Mon protocole est très personnalisé. Il y a eu une première chimiothérapie très forte dite d’induction (qui doit ramener les blastes à 5%), et deux autres plus légères dites de consolidation. Chaque chimiothérapie a engendré une période d’aplasie pendant laquelle je suis restée en chambre stérile sans pouvoir sortir car en aplasie, nous n’avons plus assez de globules blancs pour nous défendre des virus, infections, champignons. Chaque jour est rythmé par les nombreuses transfusions de globules rouges et de plaquettes. Puis, il y a eu la greffe. Six semaines d’hospitalisation en chambre stérile dans des conditions très strictes. Une chance sur un million de trouver un donneur compatible car je suis fille unique. C’est un anglais qui ne me connait pas qui va donner sa moelle osseuse pour que j’ai la chance de vivre et de voir grandir mes enfants.
Aujourd’hui, je suis greffée depuis un peu plus de dix mois. Je suis en rémission même si le risque de rechute est réel et grand car ma leucémie est agressive et très récidivante.
J’ai décidé que je voulais que mon expérience serve aux autres malades et j’ai donc rédigé un document de dix-sept pages. C’est le récit de ma propre expérience, de tout le travail que j’ai effectué sur moi et qui m’a permis de traverser ce tsunami sans colère, sans angoisse et dans la compréhension de ce qui m’arrive. Ce sont des pistes de réflexion qui peut-être vous parleront.
J’y explique au fur et à mesure comment j’ai utilisé ma boite à outils pour traverser au mieux cette parenthèse de vie. Nous avons tous notre boite à outils, parfois même sans le savoir. Elle évolue au fil du temps, nous découvrons un nouvel outil et en jetons un autre…
Parfois, la vie en étant clémente nous a fait oublier qu’on avait cette boite. Comme un album photo, elle reste au fond de l’armoire.

Arrive le jour où, une situation particulièrement difficile à vivre, s’invite dans notre vie. Ce peut être une maladie, un décès, une séparation, la perte de son travail, un rythme de vie inapproprié… Ce jour-là, nous avons besoin de notre boite.
Une boite est personnelle, la mienne ne sera jamais la vôtre mais l’objectif de mon témoignage est de vous donner l’envie de repartir à la recherche de votre boite et de l’enrichir en même temps.

Selon moi, pour bien lutter contre un cancer, il faut envisager la guérison sous plusieurs angles : physique, psychologique et énergétique. C’est autour de ces trois points que s’articule mon document. Si vous souhaitez l’obtenir, contactez-moi sur Instagram ou via Facebook.

Une chose est sûre, aujourd’hui je peux l’affirmer : je n’ai pas guéri de mon cancer c’est lui qui m’a guérie !

👉 Instagram : @pissaps
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