Michelle

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Michelle

Date de publication du témoignage :

RDV avec Michelle (Sherbrooke – Canada). Atteinte d’un cancer incurable, elle a créé un blog pour partager son expérience, mais également ses rêves, ses déceptions…

Profitez de chaque moment…
Pendant des années, j’ai été une source de référence pour ceux qui cherchaient de l’inspiration, de l’aide ou des conseils.
Mère de deux enfants, éducatrice en milieu scolaire, instructeur en équitation classique, amoureuse de la nature, j’ai eu une belle vie jusqu’à ce que la maladie me frappe en 2015.

J’ai commencé à écrire à propos de mes passions, mes pensées et mon vécu.


J’ai fondé  »www.lebleudesesyeux.com » pour partager mon histoire sous forme de blog, mes réussites, mes échecs, mes rêves et surtout, mon expérience en milieu hospitalier face au cancer.
Un parcours difficile mais très enrichissant.
J’aurais aimé avoir une vie plus simple. Mais on ne peut pas toujours choisir la direction de notre voyage.
 Certaines choses nous appartiennent, d’autres nous tombent dessus sans que l’on puisse y faire quoi que ce soit.
Une leçon que j’ai apprise : ne jamais rien prendre pour acquis dans la vie…

Prenez le temps d’explorer le blog. Il n’est pas parfait, comme moi. Bonne lecture…et merci de l’attention que vous portez à mon passage dans cette vie. Ça me touche beaucoup.

www.lebleudesesyeux.com
https://www.facebook.com/lebleudesesyeux

 

Christelle

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Christelle

Date de publication du témoignage :

RDV avec Christelle (Roissy-en-Brie – 77). Elle mène des actions de sensibilisation et partage son histoire d’un cancer du sein à la trentaine dans un livre.

J’ai 35 ans et on m’a diagnostiqué un cancer du sein le 28 Janvier 2019.
Après examen, la tumeur était de type canalaire infiltrante et mesurait 3cm. Je ne vais pas vous raconter toute l’histoire de mon roman, qui est une autofiction, mais en changeant de lieu de suivi, on s’est aperçu que j’avais plusieurs tumeurs étendues sur 9cm et non pas 3 ! On m’a immédiatement fait une biopsie de 2 ganglions qui paraissaient anormaux. Ils étaient infectés.

Durant mes séances de chimio j’ai eu envie d’écrire ce que je ressentais : comment tout le protocole se déroulait, mon histoire d’amour, l’enfance, les sens qui se développaient et cette sensation de marcher sur une ligne parallèle à celle des personnes en bonne santé.

J’ai informé de mon état sur mon blog Facebook nommé « Carrément maman » et une chaîne de solidarité s’est mise en place : j’ai reçu des centaines de foulards, comme un petit peu de la force de chacun que je pouvais porter sur moi pour m’aider à me soigner.
Une mastectomie du sein droit et 25 séances de radiothérapie plus tard, j’ai écrit ce roman nommé « La peine avec sursis ». J’aimerais qu’il soit lu, par ceux qui en ont envie et aiment lire, par ceux qui, par curiosité, se demandent c’est quoi un cancer du sein à la trentaine ? Comment on s’en sort ? Que se passe-t-il dans nos têtes aussi à ce moment ?
Je suis originaire de Beaumont sur Oise mais j’ai déménagé à Roissy en Brie pour rejoindre celui que j’aimais. J’ai tout quitté. Famille, maison, emploi. À la date anniversaire du diagnostic de mon cancer, le 28 janvier 2020, il nous a mis dehors mes enfants et moi. Pourquoi ? Je suis dépressive à tendance suicidaire.
J’ai commandé des broches en forme de ruban roses. Chaque don en salon de dédicaces (1€, 2€) sera reversé à la Ligue contre le Cancer pour que la recherche avance.

Mon but, concrètement, est de sensibiliser et unir pour que les personnes qui déclarent un cancer restent dignes, avec le sourire, qu’elles ressentent du soutien et qu’elles sachent qu’elles ne sont pas seules.

https://www.facebook.com/christelle.boucquet.1
https://www.facebook.com/pg/christelleboucquetauteure/about/?ref=page_internal

Nathalie

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Nathalie

Date de publication du témoignage :

RDV avec Nathalie (Pantin – 93). Après un cancer du sein, elle respire la vie ! Elle partage son expérience dans un livre et 2 courts métrages.

Il y a eu un avant et un après.

Le 12 décembre 2017, au cours d’un examen de contrôle, on m’a diagnostiqué un cancer du sein agressif triple négatif.
Ma vie s’est suspendue. C’était une petite boule de 13mm, pour laquelle on m’a fait la totale car son développement cellulaire était rapide et il n’y a pas encore de traitement ciblé. On a sorti l’artillerie lourde : tumorectomie, chimio, rayons, et deux ans plus tard, double opération mammaire et fimbriectomie pour prévenir les récidives aux seins et aux ovaires.
Je n’ai pas les gènes BRCA1, ni BRCA2, mais le centre qui me suivait préférait ne pas prendre de risques à cause des nombreux cas de cancer dans ma famille. Malgré mes réticences au départ, j’ai suivi leur avis. Je ne le regrette pas.

Pendant les traitements, je me suis laissée faire. Moi la rebelle qui était dans le contrôle, j’ai lâché prise pour que mon corps absorbe au mieux les molécules de la chimio. Je n’avais pas le choix. Je voulais « guérir ».
Ça n’a pas toujours été simple. Personne n’est préparé à ça. A la vision de son corps qui se dégrade. Les reflets dans le miroir étaient parfois douloureux. Mais j’ai accepté la maladie pour traverser toutes les étapes, j’ai aussi accepté l’idée de ma mort.
Du coup, j’ai remis du sens dans ma vie. Les petits riens sont devenus des grands « touts ». Je me réjouis du chant matinal des oiseaux, du soleil orangé qui se couche à l’horizon. J’ai allégé ma vie en enterrant un passé douloureux et en m’accompagnant de personnes bienveillantes.
Je ne cours plus après le temps. Je me suis extraite du tourbillon de la vie et je m’efforce d’être plus juste envers moi même.
Et surtout, je prends le temps. C’est un luxe le temps. C’est notre bien le plus précieux.

Je suis une artiste. Alors, je me suis nourrie de cette expérience. J’ai écrit un livre, qui relate mon parcours pendant les traitements, « Une parenthèse ». J’ai aussi écrit et réalisé deux courts métrages sur le cancer du sein.
En fait, aujourd’hui, je vis je respire. Pas en apnée. Non, je respire vraiment.
Notre première amoureuse, c’est la vie. En prendre conscience est un magnifique cadeau.

https://livre.fnac.com/a15…/Nathalie-Rouckout-Une-parenthese
https://vimeo.com/277530943?ref=em-share
https://vimeo.com/296247651?ref=em-share

Maureen

Maureen

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Maureen

Date de publication du témoignage :

RDV avec Maureen (Linselles – 59). La Maison, structure de soins supports qu’elle a créée, vient juste d’ouvrir ses portes !

J’ai 53 ans. J’ai eu un cancer du sein en 2017, pour mes 50 ans. Après le diagnostic, j’ai enchainé opération, chimiothérapies et radiothérapie.
Au moment de l’annonce, ça a été vraiment compliqué car on a toujours l’impression que ça n’arrive qu’aux autres. C’est le choc, et on se retrouve surtout dans un sacré tourbillon, avec beaucoup de soins, beaucoup de rendez-vous. On perd un peu la maitrise et de soi et de son agenda.
Quand on attaque une chimiothérapie, se pose la problématique de nos cheveux, car cela fait partie intégrante de notre féminité. Et c’est évidemment compliqué. J’ai perdu mes cheveux 15 jours après la première séance. J’ai d’abord tondu puis rasé complètement mon crâne. Je me suis équipée d’une perruque et de quelques bonnets chimio. Mais je n’ai porté la perruque que 4 à 5 fois. J’avais l’impression que ça se voyait comme le nez au milieu de la figure que j’étais chauve. Les bonnets m’ont permis d’assumer plus, et d’être plus féminine.
J’ai également reçu des bonnets en cadeau, venant d’une femme ayant terminé sa chimio. Et ce geste m’a beaucoup marquée.

En janvier 2018, quand mes cheveux ont repoussé, je me suis interrogée sur le devenir de ces bonnets. Les garder ? Euh non. Les jeter ? Encore moins ! Je voulais qu’ils puissent encore servir ! Car ils étaient encore en très bon état. C’est là que je me suis aperçue que rien n’existait pour organiser entre les femmes ce recyclage de bonnets chimio.
Et donc, en Mars 2018, j’ai créé l’association « Mon bonnet rose » afin d’aider les femmes en précarité confrontées au cancer.
Le recyclage des bonnets chimio est la première mission de l’association.
La deuxième mission est l’accessibilité aux coussins cœur pour toutes, et la troisième, la distribution d’une box Bonnets et Beauté à prix coûtant, comprenant des bonnets et des cosmétiques bio.

La création de mon association m’a beaucoup aidée, à être résiliente. Cela a donné un sens à l’ensemble de mon parcours.
Après deux ans d’existence, le nouveau projet de Mon Bonnet Rose est l’ouverture de La Maison, un espace dédié à l’accueil des femmes atteintes d’un cancer du sein, tant en parcours de soin qu’en rémission. Pour leur proposer, du sport, des ateliers, du coaching, des soins esthétiques, de la réflexologie, de la méditation, sophrologie, de la musicothérapie, … Tous les outils aidants, dits soins supports.
La Maison devait initialement ouvrir le 16 mars, mais compte tenu du contexte sanitaire, l’ouverture a pu se faire en juin.
J’ai un mantra qui m’accompagnait déjà avant cette épreuve et qui prend encore plus de sens pour moi : « L’important n’est pas ce qu’il nous arrive mais ce que nous faisons avec ce qu’il nous arrive ! »

http://monbonnetrose.fr/
https://www.monbonnetrose.fr/lamaison.html
https://www.facebook.com/monbonnetrose.fr/

Marie-Claire

Marie-Claire

Marie-Claire

Marie-Claire

Date de publication du témoignage :

RDV avec Marie-Claire (Clisson). Après la maladie, elle s’est formée et est devenue relaxologue, praticienne EFT et Access Bars sur la région Nantaise.

J’ai 52 ans. En 2011, à 43 ans, on m’a annoncé que j’avais un cancer du sein. Une partie de moi le savait déjà : je n’ai pas vraiment été assommée par l’annonce, juste un poids qui bloque ma respiration. Une annonce sans ménagement, où de toutes façons, on sait d’ores et déjà que j’aurai droit à tous les traitements.
Après, c’est à moi de le dire aux miens. Je le fais de façon très différente pour chacun, pour les ménager et ne pas les inquiéter. Je pense d’abord à eux, je ne veux pas gêner, comme d’habitude.

Tout va vite, les rendez-vous s’enchaînent et là je ne contrôle rien. Avec le recul, je me dis qu’à aucun moment je n’ai eu l’impression de savoir le pourquoi du comment. Je subis examens et traitements. Je ne réfléchis pas, ne décide pas pour moi. Je m’en remets aux médecins. Je comprendrai seulement après que le fait d’être submergée par les émotions m’empêchait de penser correctement. C’est physiologique, biochimique donc si je ne m’occupe pas de mes émotions, et bien je n’ai plus tout mon libre arbitre. Je serais opérée début avril et la chimiothérapie de prévention commencera début mai. Les rayons ensuite s’enchaîneront jusqu’à novembre.

Les années précédentes ont été très dures émotionnellement et ce cancer est le tsunami, qui fait que je craque enfin. J’ai besoin d’aide. Je suivrai une psychothérapie pendant 2 ans, en individuel et en groupe, où je découvre l’EMDR et l’EFT. En complément, je fais des séances d’acupuncture spécialisée en oncologie et je prends des plantes. Je vois également une ostéopathe et des énergéticiens.
Je sais aujourd’hui combien cette maladie a été salvatrice et salutaire parce que j’ai décidé à ce moment-là de l’écouter et de l’accueillir, et non de la combattre. Cela aurait signifié que j’étais mon propre ennemi car ces cellules étaient bien les miennes et ne venaient pas d’un élément extérieur. Je n’avais pas une bataille à mener mais un changement à faire. Je me suis libérée de ce qui m’emprisonnait, j’ai pris soin de moi pour une véritable renaissance. Après vingt ans dans l’éducation spécialisée, je deviens relaxologue et praticienne Access Bars. La relaxation coréenne et le massage assis viendront compléter mon changement d’activité. L’EFT et ses bienfaits me titillent rapidement. J’ai trouvé cette technique tellement puissante et bluffante en termes d’efficacité et de champs d’intervention que je me forme et deviens praticienne EFT.

Depuis le début de ma reconversion, se profile l’envie d’aider, comme je l’ai été mais à ma manière et avec mes « outils », les femmes souffrant d’un cancer. J’accompagne aujourd’hui les femmes à mieux vivre cette période et à y voir une opportunité pour transformer les émotions bloquées et envahissantes, les croyances limitantes mais aussi les tensions physiques, pour retrouver un bien-être global, reprendre son pouvoir et vivre une vie pleine de sens et de joie.
Pour cela j’ai créé un programme « Cancer féminin : objectif bien être » d’accompagnement spécifique, nourri de mes expériences professionnelles ainsi que de mon expérience personnelle de la maladie et je me suis appuyée sur les travaux de médecins et cancérologues reconnus. Il se déroule sur sept séances et vient en soutien aux traitements médicaux. Je prépare un nouveau site dédié à l’accompagnement des femmes souffrant de cancer, qui va bientôt voir le jour.
Selon moi, le cancer est un message fort que quelque chose doit changer, donner du sens à la maladie c’est redonner du sens à sa vie !

https://latelierducalme.fr/
https://www.facebook.com/LAtelier-du-calme-341728290112007/
https://www.facebook.com/Cancer-f%C3%A9minin-Objectif-Bien-%C3%8Atre-114710730226928/
https://www.facebook.com/marieclaire.charrier.71?fref=gs&dti=1059704954172777&hc_location=group_dialog