Sandrine

Sandrine

Sandrine

Date de publication du témoignage :

RDV avec Sandrine (Martigues). Après une reconstruction « ratée », elle a créé une association. 

Mon truc en plus … un sein en moins

Le cancer m’a pris mon sein .
On a dû lui couper la tête et j’ai bien cru perdre la mienne.
Vous êtes-vous demandé ce que vous feriez avec un sein ?
Le reconstruire ?
Le remplacer ?
Ou l’assumer ?
Parce qu’on m’a imposé une reconstruction,, parce que j’ai cédé à la pression sociale, aujourd’hui je suis handicapée.
La reconstruction m’a saccagée, je suis en invalidité.
Il a fallu se relever , se réinventer, trouver un sens à ma vie.
Après une dépression, le temps d’accepter, le temps pour m’apprécier, j’ai décidé de créer mon association, l’amie zone en Amazone.
J’aide les femmes touchées par le cancer à se reconstruire.
J’offre des shootings photos , des journées bien-être pour leur permettre de s’accepter, avec ou sans cheveux, avec ou sans sein .
Leur donner de l’espoir d’une vie après la maladie .
Parce qu’unique est tellement mieux que parfaite.
 

Murielle

Murielle

Murielle

Date de publication du témoignage :

RDV avec Murielle (Auvergne Rhône Alpes). Après son cancer, elle a vécu une longue traversée du désert avant de s’impliquer pleinement dans le milieu associatif et se former comme Patiente Partenaire.

Toujours motivée et animée par le soutien auprès des autres, c’est tout naturellement que j’exerce le métier d’assistante sociale.

Cette mission, je l’ai également réalisée en endossant le statut d’aidante auprès de mes beaux-parents et parents, tous victimes du cancer, et qui en sont tous décédés.
J’ai 44 ans, je suis mariée et maman de trois enfants lorsque ce tsunami me frappe à mon tour : cancer du sein lobulaire invasif traité par double mastectomie, chimiothérapie, radiothérapie ; puis double reconstruction par lambeau dorsal donc sept chirurgies, et 10 ans d’hormonothérapie.
La période des traitements lourds en mode « guerrière » (même si je n’ai déclaré la guerre à personne !) a été certes, très difficile à vivre, mais celle de l’après traitement a été une immense traversée du désert dans laquelle je ne me reconnais plus : ni physiquement, ni psychologiquement. Mon corps est mutilé, atrophié et douloureux. Mes priorités et mes amis ont changé. Je suis dans une urgence de vivre mêlée à une angoisse terrifiante de mourir, une culpabilité étouffante : pourquoi, moi, je m’en suis sortie, et un syndrome de Lazare à vivre au quotidien.
Pendant cette période de grande vulnérabilité, je vais devoir en plus affronter un mélange de circonstances désastreuses, cumulé à une reprise trop précoce de mon emploi, doublé d’un refus de temps partiel thérapeutique. Ces effondrements successifs m’ont conduite directement à un burn-out. Dans cette descente aux enfers, je vais perdre mon travail et me retrouver en invalidité.
Mais l’idée d’avoir eu une seconde chance grâce à mes médecins, et le sentiment de ne pas avoir le droit de la gâcher, va me remettre le pied à l’étrier de la Vie. Deux séjours réparateurs post cancer : en équithérapie avec Hope, et sur un voilier accompagné d’une coache au sein de l’association Entre ciel et mer, vont me permettre de redessiner mon cap, donner un sens à mon parcours, et faire le premier pas vers ma nouvelle identité, celle de patiente partenaire.
Ma nouvelle trajectoire va me conduire à Marseille sur les bancs de l’Université des patients pour valider un Certificat Universitaire en Education Thérapeutique du Patient (CU en ETP) puis un Diplôme Universitaire (DU) de patient expert.
Ces formations m’ont permis de faire de formidables rencontres et de prendre conscience de mes savoirs expérientiels, acquis grâce à mon vécu : véritables compétences que je peux apporter aujourd’hui aux autres acteurs de la santé pour améliorer le parcours des patients.
Aujourd’hui, je suis épanouie dans mon engagement en tant que patiente partenaire avec de multiples missions, dont :
– Un engagement associatif dans quatre associations de patients dont Entre ciel et mer où j’exerce la fonction de secrétaire et Hope dans laquelle je participe à la chorale des hoptimistes avec un projet de comédie musicale en cours (chansons écrites par les patientes).
– Une mission de patiente chercheuse dans deux projets de recherche en Sciences Humaines et sociales sur la qualité de vie post cancer, qui sont financés par le CLARA (cancéropôle-Auvergne-Rhône-Alpes) et une formation co-construite avec une équipe de chercheurs de l’AFCROs
– Je fais partie des comités de patients relecteurs pour l’INCA et l’HAS
– J’interviens à Saint-Etienne Institut du sein (le SIS) dans l’accompagnement de patientes avec l’infirmière coordonnatrice en ateliers collectifs que nous co-construisons,
– J’interviens comme patiente enseignante en duo avec une infirmière au sein d’un IFSI,
– Avec Alliance PEP Santé, je porte le projet de créer un annuaire digital national des patients, aidants, institutions, associations, professionnels de la santé qui souhaitent s’engager dans le partenariat pour co-construire, avec nous, notre santé de demain.
Une nouvelle façon de m’occuper des autres !
 
 
 

Eli

Eli

Eli

Date de publication du témoignage :

RDV avec Elisabeth (Colombes). Après un cancer cumulé avec de nombreuses épreuves de la vie, elle s’est formée et propose désormais des accompagnements sur le mieux-être et la qualité de vie.

Après 20 ans de salariat, des épreuves personnelles au travers du cancer du sein en décembre 2017, du handicap moteur avec une fracture de la rotule et un réapprentissage de la marche au bout d’un an, j’ai également vécu le licenciement et de la perte de mon compagnon de l’époque. J’ai vécu presque toutes les difficultés rencontrées.. avec la quête d’un nouveau logement, une reconstruction mammaire qui a duré jusqu’à l’année dernière. Au total de nombreuses interventions chirurgicales, des douleurs physiques et un mental puissant.

J’ai changé de vie dans le sens où j’ai commencé par arrêter de sortir dans les soirées et me suis recentrée sur moi. Le besoin d’être avec moi-même et d’apprendre à m’aimer en me regardant.
D’abord, mes engagements sont associatifs avec le blog et l’association eliroseforever, puis thérapeutiques avec l’écriture de mon livre. Je me forme au travers des différentes écoles et je développe un solide socle sur le mieux-être et la qualité de vie en proposant des accompagnements avec une vision 360 °. J’ai créé ma société Elisabeth Bernardo avec Courants Zen (courantszen.com)
Aujourd’hui j’accompagne autour des compétences en :
Coaching Professionnel – Bilans de compétences
Hypnothérapie – Hypnose et thérapie brève EFT
Pratiques narratives sonores et sonothérapie
Conseil et consultante en gestion des émotions et du stress
Et j’accompagne les publics sur une sensibilisation auprès des chefs d’entreprises et des entrepreneurs sur l’importance de la prise en charge de la santé mentale au travail – les établissements de santé pour les soignants et les patients – Et, les particuliers
Le handicap est une force, avec un accompagnement adéquat tout est possible.

 

https://courantszen.com/
https://www.instagram.com/elisabethbernardo.courants.zen/?hl=fr
https://www.facebook.com/Courants.zen

Laetitia

Laetitia

Laetitia

Date de publication du témoignage :

RDV avec Laetitia (Narbonne). Après son cancer du sein, elle a testé de nombreuses formules pour élaborer un sérum d’aide à la repousse des cheveux, désormais commercialisé.

Je reprends mon histoire où elle a commencé : en 2015, lors d’un rendez-vous, on m’annonce que j’ai un cancer hormonodépendant. Je l’ai bien pris…, j’étais bien. J’ai écouté les médecins et le protocole : chimiothérapie et radiothérapie, puis hormonothérapie. On les écoute et on avance.
Ensuite, tout s’est enchaîné. On n’a pas le temps de dire ouf. J’ai coupé mes cheveux au fur et à mesure. Cela me faisait tellement bizarre…, car pour moi on m’enlevait ma féminité. Avec mes enfants, on a pris ça à la « rigolade ». Je suis passée d’« Einstein » à « Mr Propre » ! Et oui il fallait en rire : pour moi, c’était ma thérapie. Les traitements se sont terminés.
Et là, plus de cheveux. On attend, et l’attente pour moi était très très longue… Alors j’ai fait des recherches pour trouver une solution, car les médecins n’ont pas de remède pour la repousse de cheveux.
On nous parle beaucoup de ricin. Alors j’ai cherché, j’ai testé, j’ai essayé différentes combinaisons d’huiles, etc…
Et au bout de plusieurs mois d’essais, je suis tombée sur quelque chose de génial, qui en un an m’a permis de récupérer un bon carré sous le menton, naturellement, sans huile essentielle et sans produit chimique.
Aujourd’hui, nous sommes en 2023, et plus de 1000 personnes ont testé mon « sérum fabuleux », et ont eu des résultats probants, après un traitement de chimio, mais aussi des personnes ayant une alopécie, une pelade, mais aussi pour nourrir vos cheveux etc…
Mon souhait, c’est d’aider toutes les personnes qui perdent leurs cheveux pour X raisons. Je ne trouve pas ça normal qu’il y ait des médicaments qui « pourrissent » la vie et rien pour y remédier. C’est sûr que cela n’est pas rentable pour la société…
Je me suis alors entourée d’une chimiste pour préparer mon “Sérum Fabuleux” en laboratoire.
Maintenant il est disponible en pharmacie, parapharmacie, coiffeur et aussi sur le site internet. Je suis heureuse d’avoir réussi à en arriver là.
Bien entourée, cela a fonctionné.
Mon objectif : vous aider à reprendre confiance !!
Et je remercie toutes les personnes qui me suivent et m’ont fait confiance!!!

www.epa-temps.com
https://www.instagram.com/epa_temps/
https://www.facebook.com/repoussecheveu

Angélique

Angélique

Angélique

Date de publication du témoignage :

RDV avec Angélique (Nice). Après son cancer du sein, elle a créé une ligne de lingerie.

Je suis une chef d’entreprise créative et dynamique. C’est une histoire de femme qui m’a menée à lancer une ligne de lingerie confortable et féminine, une ligne destinée aux femmes ayant eu un cancer du sein, une mastectomie, une chirurgie reconstructrice ou même à celles ne supportant plus la lingerie classique avec armatures… Cette lingerie est à retrouver sur www.coeur-de-lys.com.

 

Une idée que je tiens finalement de ma propre expérience. Atteinte d’un cancer du sein en 2012 et après plusieurs mois de combat, je me suis en effet rapidement rendu compte que renouer avec la féminité est une véritable mise à l’épreuve.

 

Bénévole pour La Ligue Contre le Cancer (06), je transmets un message essentiel aux malades que je rencontre : « Il y a une vie après le cancer ! » Et une vie de femme, surtout. Des femmes qui ont elles aussi le droit de se sentir belles, malgré la maladie.
Coeur de Lys associe donc la coquetterie des dessous féminins à la praticité et au confort dont ces femmes ont besoin… Ce n’est pas évident de trouver des sous-vêtements jolis et surtout qui ne blessent pas. Après de multiples opérations, la peau est fragilisée, les cicatrices douloureuses. Les dessous habituels grattent, gênent et sont souvent insupportables.

https://www.instagram.com/coeurdelyslingerie/
https://www.facebook.com/angelique.derocquigny/
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