Cerise

Cerise

Cerise

Date de publication du témoignage :

RDV avec Cerise (Besançon). Atteinte d’un lymphome à 17 ans, elle témoigne de la difficulté de vivre la maladie si jeune.

Je ne connaissais pas d’enfants ayant eu des cancers, avant d’en avoir moi-même un. À peine deux mois après mes 17 ans, le diagnostic de mon lymphome m’est tombé dessus et j’ai eu l’impression que ma vie entière s’effondrait. Je devais arrêter mes études, mon apparence allait changer. Et surtout, pour moi, derrière le mot « cancer » se cachait le mot « décès ».
En quelques semaines, ma vie a totalement basculé. Entre les traitements agressifs, la surveillance étroite, les restrictions alimentaires… je ne me sentais plus moi-même. Ce qui m’a le plus aidée, et qui m’aide encore dans mon combat à l’heure actuelle, c’est ma famille. Ils ont toujours été présents à l’hôpital, à mes côtés, et ont adapté tout leur quotidien à ma maladie.
Le cancer m’a permis de redécouvrir des aspects de moi-même. Étant avant en classe prépa scientifique, car je ne savais pas quelle direction je voulais prendre, j’ai pu, grâce à cette maladie, trouver ma voie et exprimer mon désir d’aider les autres autant que mes médecins m’aident à l’heure actuelle. Pour l’instant mon combat n’est pas fini. Après 6 cures de chimiothérapie agressive je dois subir une seconde biopsie pour adapter la suite des traitements.
Je partage tout cela sur mon compte Instagram dédié à la maladie, qui a pour but de montrer la réalité de mon quotidien de cancéreuse, sans filtre.

Aurélie

Aurélie

Aurélie

Date de publication du témoignage :

RDV avec Aurélie (Saint Malo). Atteinte d’un cancer, elle trouve du réconfort en aidant les autres, en les accompagnant et en s’investissant en permanence dans de nouveaux projets.

 

L’annonce de mon cancer fin 2021, c’était un coup de massue !  Je vis également avec de l’endométriose neuropathique et des intolérances alimentaires.

Je me suis beaucoup questionnée sur le sens de la vie et ses épreuves. J’ai décidé d’affronter cela avec résilience, bonne humeur et prévention mêlées.

Informer les autres est devenu essentiel, pour ne pas être dans l’errance médicale et vivre les retards de diagnostic qui peuvent être fatals.

Aider les autres via mon compte Instagram et montrer la réalité au quotidien, sans aucun tabou, font partie intégrante de ma vie aujourd’hui. Cela a également été une thérapie tout au long de mon parcours à rebondissements. Je devais « seulement » avoir une tumorectomie et des rayons. Finalement, j’ai terminé avec la chimiothérapie, et plusieurs opérations dont la mastectomie.

Je souhaitais proposer également un groupe Facebook pour les personnes atteintes du cancer et de l’endométriose, car j’ai parfois été désemparée face aux douleurs, et me suis sentie seule face aux médecins qui ne savaient pas comment m’aider à gérer les différentes pathologies.

Aujourd’hui, je souhaite devenir « patiente ressource » auprès de la Ligue contre le Cancer et continuer à m’engager auprès des patients et des aidants qui me contactent quotidiennement. Je suis toujours derrière mon écran pour répondre à tout type d’interrogation, en m’appuyant sur mes expériences de vie et beaucoup de lectures. Être acteur de sa maladie est primordial pour avoir toutes les clés en main.

J’ai eu la chance de participer à beaucoup de jolis projets ces deux dernières années et je compte bien continuer à collaborer, toujours dans le but de faire de la prévention autour du cancer et de l’endométriose.

Je ne sais pas encore ce que je souhaite pour le futur mais l’entraide est devenue un moteur dans mon quotidien. Il faut se donner du temps et cheminer sur ses choix de vie après un cancer. Ça prend du temps alors, je laisse le temps au temps et je vis l’instant présent.

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👉 https://podcast.ausha.co/etats-dames/sauvee-par-ma-voix-interieure

Eli

Eli

Eli

Date de publication du témoignage :

RDV avec Elisabeth (Colombes). Après un cancer cumulé avec de nombreuses épreuves de la vie, elle s’est formée et propose désormais des accompagnements sur le mieux-être et la qualité de vie.

Après 20 ans de salariat, des épreuves personnelles au travers du cancer du sein en décembre 2017, du handicap moteur avec une fracture de la rotule et un réapprentissage de la marche au bout d’un an, j’ai également vécu le licenciement et de la perte de mon compagnon de l’époque. J’ai vécu presque toutes les difficultés rencontrées.. avec la quête d’un nouveau logement, une reconstruction mammaire qui a duré jusqu’à l’année dernière. Au total de nombreuses interventions chirurgicales, des douleurs physiques et un mental puissant.

J’ai changé de vie dans le sens où j’ai commencé par arrêter de sortir dans les soirées et me suis recentrée sur moi. Le besoin d’être avec moi-même et d’apprendre à m’aimer en me regardant.
D’abord, mes engagements sont associatifs avec le blog et l’association eliroseforever, puis thérapeutiques avec l’écriture de mon livre. Je me forme au travers des différentes écoles et je développe un solide socle sur le mieux-être et la qualité de vie en proposant des accompagnements avec une vision 360 °. J’ai créé ma société Elisabeth Bernardo avec Courants Zen (courantszen.com)
Aujourd’hui j’accompagne autour des compétences en :
Coaching Professionnel – Bilans de compétences
Hypnothérapie – Hypnose et thérapie brève EFT
Pratiques narratives sonores et sonothérapie
Conseil et consultante en gestion des émotions et du stress
Et j’accompagne les publics sur une sensibilisation auprès des chefs d’entreprises et des entrepreneurs sur l’importance de la prise en charge de la santé mentale au travail – les établissements de santé pour les soignants et les patients – Et, les particuliers
Le handicap est une force, avec un accompagnement adéquat tout est possible.

 

https://courantszen.com/
https://www.instagram.com/elisabethbernardo.courants.zen/?hl=fr
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Olivier

Olivier

Olivier

Date de publication du témoignage :

RDV avec Olivier (Chantilly). Jeune Papa touché par un cancer de l’œsophage, il a partagé cette expérience dans un livre, une manière de rester immortel aux yeux de son fils.

Il y a trois ans déjà, tombait mon diagnostic d’un cancer de l’œsophage. Le monde s’écroulait autour de moi, huit mois après avoir vécu le plus beau jour de ma vie avec la naissance de mon fils.
Même si l’on ne sort jamais indemne d’une telle épreuve, la maladie fut finalement une aubaine pour moi pour entamer ma deuxième vie de manière certes plus lente, mais en devenant qui je suis réellement.
La synchronicité de sa naissance et de ma maladie n’est pas un hasard. Elle m’a permis de garder la force de me battre, en devenant un modèle de courage à ses yeux.
L’écriture m’a servi de thérapie, en m’aidant à libérer ma pensée et à vivre mes émotions.
Même si l’objectif de mon livre était d’apporter un témoignage pour aborder autrement la maladie, c’était aussi un moyen de laisser une trace à mon fils, une manière de rester immortel à ses yeux.
J’y retrace mon parcours initiatique face au cancer, sous la forme d’un guide spirituel, en fournissant quelques outils pour affronter la maladie.
Donner du sens à la maladie permet à terme de guérir physiquement, spirituellement et émotionnellement.
Grosse pensée envers toutes les guerrières et guerriers de la vie mais aussi envers toutes celles et ceux qui nous ont quittés trop tôt.

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Laurence

Laurence

Laurence

Date de publication du témoignage :

RDV avec Laurence (Chambéry). Elle a décidé de mettre des mots sur l’expérience du cancer (Schmurtz) et a raconté L’odyssée d’une Penelope.

J’ai appelé Schmurtz le cancer que j’ai croisé.

Si je voulais être provocante, je dirais : « Merci Schmurtz ».

Celles et ceux qui ont dépassé le stade de la colère me comprendront.

Car si je suis passée par le déni et la rage, si j’ai crié à l’injustice et lancé des «pourquoi» à l’Univers, en pleurant recroquevillée dans ma salle de bain, je n’ai jamais cru que j’étais maudite, punie ou que la vie me jouait un sale tour.

Au contraire.

Je me suis dit, après les cris et les larmes, que Schmurtz venait m’alerter, me dire quelque chose d’essentiel, de vital, au sens premier du mot.

Car s’il n’avait pas tiré cette sonnette d’alarme pour me dire que je faisais des choix qu’une partie de moi n’avait pas envie de suivre, que j’entretenais des relations dans la douleur, sans me respecter, par peur de n’être pas aimée, approuvée, soutenue ; et du coup, que je passais à côté de mes désirs profonds, de ce que j’avais besoin d’exprimer sans oser le faire, alors… je n’aurais peut-être pas pris conscience de cette distorsion et j’y aurais laissé ma peau.

Alors, oui, il y a eu un avant et après Schmurtz et ce qui distingue les deux, c’est la conscience qui a grimpé une marche.

Est-ce qu’après c’est plus confortable ? Pas toujours.

Car là où j’avançais en mode automatique, sans me poser de question, juste parce qu’il faut « gagner sa vie » (quelle expression absurde quand j’y pense, je n’ai pas besoin de la gagner puisque je vis, en revanche, ce que j’en fais, ça, c’est toute la question !), je peux décider désormais de continuer comme avant ou d’agir autrement.

Ce pouvoir de décision n’est pas si facile à admettre car ça me rend plus responsable de ce qui m’arrive. Or parfois, j’avoue, c’est tellement plus léger de penser que c’est à cause de la météo, de mon voisin, de ma mère…

Entrer en soin a été comme visiter Mars, la découverte d’un univers, celui des hôpitaux, avec un peuple vêtu de blanc, marchant en crocs, des murs aseptisés, des décors qui n’en sont pas. Combien de fois me suis-je dit que cette forme d’anonymat, d’uniformité, de lissage ne m’aidait pas à aller mieux ! Alors j’ai pris le parti de vivre cette traversée de cancer comme une aventure : observer les faits, les lieux, les personnages, décoder leur langage, observer comment je me crispais sur une attitude, un mot.

Cette rencontre du troisième type a confirmé que je ne souhaitais pas m’attarder dans ce monde. Je réalise que ma vie ne se limite pas à être en « bonne santé » mais que je me suis trop souvent « foutu de la gueule » de mon corps, ce vaisseau spatial si magnifique. Je lui ai demandé de suivre mes décisions. Or, la seule manière qu’il avait de dire qu’il n’était pas d’accord, c’était de mettre un grain de sable dans les rouages.

Les traitements ont été confrontants. J’ai bizarrement plus tremblé devant la radiothérapie que devant la chimio. Les appels au calme des soignants ne changent rien à mon agitation intérieure. Un classique de conseiller à quelqu’un qui a peur : «N’aie pas peur !», comme si ça suffisait à anéantir la tempête qui gronde.

Ces réflexions, je les ai écrites pour évacuer mon stress. J’ai même réussi à en rire. Cela a d’abord pris la forme de vidéos sur YouTube : inimaginable avant Schmurtz (voir ça pince sans rire). Puis, parce que j’ai vécu 30 ans de presse écrite, j’ai voulu un livre illustré pour donner cette approche immédiate, gagner en légèreté dans ces périodes de drama. Ces réflexions sont à mes yeux ce qui nous relient dans notre humanité. 

Peu importe la tuile, qu’elle s’appelle cancer ou tout autrement, une épreuve nous incite à chercher des ressources que nous ne soupçonnions pas. Et à réaliser à quel point nous sommes bien plus grands et forts que nous le croyions.

Ce voyage est raconté dans L’Odyssée d’une Pénélope qu’a illustré PrincessH avec un talent fou. Je suis heureuse de le partager car il reprend modestement les paroles des sages : « Connais-toi toi-même », « Ose savoir » … Il invite à trouver la wonderwoman qui sommeille en soi.

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