C l’actualitĂ©
Nos derniĂšres publications
đ¶ Gloria (Ăle de France), diagnostiquĂ©e bien avant 50 ans, elle brise les idĂ©es reçues sur le cancer du sein et redonne une voix Ă celles quâon oublie trop souvent.
âJe m'appelle Gloria, et aujourd'hui, je vais vous parler de mes seins.
Pendant longtemps, on mâa dit quâavant 50 ans, je nâĂ©tais pas une personne Ă risque pour le cancer du sein. Pourtant, mon histoire prouve le contraire.
Tout a commencĂ© trĂšs tĂŽt. Ă 14 ans, mes seins ne ressemblaient pas Ă ceux des autres filles. Ils Ă©taient asymĂ©triques : lâun plus haut, lâautre plus bas. Jâai vĂ©cu avec cette diffĂ©rence jusquâĂ mes 17 ans, lorsquâun jour, par hasard, jâai senti une sensation de duretĂ© dans mon sein gauche. Une Ă©chographie rĂ©vĂšle alors deux tumeurs. Je subis une intervention chirurgicale, qui se passe bien.
Peu aprĂšs, je pars vivre en Tunisie. Mais malgrĂ© tout, je ne me sens pas mieux. Je perds du poids sans raison, jâai des maux dâestomac, une fatigue extrĂȘme. Je parviens Ă vivre ainsi pendant dix ans, aidĂ©e par certains mĂ©dicaments. Ă 27 ans, mon Ă©tat se dĂ©grade brusquement : mes cheveux se fragilisent, ma vision devient floue, je perds connaissance, ma peau pĂąlit, mes poils et mes sourcils tombent. Je ressens une forte tension dans mon sein gauche. Mon moral chute. Je tombe dans la dĂ©pression.
Mon sein devient de plus en plus asymĂ©trique. Je perds confiance en moi. Mon corps ne me plaĂźt plus. Un jour, jâaperçois une tache Ă©trange sur ce sein. Ma gynĂ©cologue me rassure, mais nous rĂ©alisons une nouvelle Ă©chographie et une mammographie. Le verdict tombe Ă nouveau : deux grosses tumeurs Ă retirer.
Le jour de lâopĂ©ration, Ă mon rĂ©veil, ma gynĂ©cologue mâannonce que mon sein nous avait « menti » : il ne contenait pas deux, mais sept tumeurs. Et chacune dâelles abritait une multitude de petites tumeurs. Quelques jours plus tard, les rĂ©sultats de l'examen anatomopathologique tombent : deux des sept tumeurs Ă©taient cancĂ©reuses.
Je ne comprenais pas. Jâavais moins de 50 ans. Aucun antĂ©cĂ©dent familial. Une bonne hygiĂšne de vie. Je ne cochais aucune « case ».
Suite en commentaire âŹïž
đ www.instagram.com/rose_feminin?igsh=M3dtajR4ZmxjOHZk
#CmyNEWme #CmonNouveauMoi â
... Voir plusVoir moins

- likes love sad 4
- Partages : 1
- Commentaires : 1
1 CommentairesComment on Facebook
Bonjour, je cherche des bĂ©nĂ©voles pour tenir le stand de notre association jeudi Ă Strasbourg đ€©
Merci đ©·
... Voir plusVoir moins
1 CommentairesComment on Facebook
đ¶ Xavier (France). DiagnostiquĂ© Ă un moment clĂ© de sa vie, il refuse de laisser la maladie dĂ©finir qui il est. Aujourdâhui, il partage son vĂ©cu pour briser les silences et redonner force Ă ceux qui se sentent seuls dans lâĂ©preuve.
â ForcĂ©ment, la vie bascule quand un diagnostic est posĂ© !! Je lâaccepte ou je me bats ? Câest ça, la question Ă se poser !!
Je suis malade, ok, mais ma vie â ou ce quâil en reste â peut-elle ĂȘtre utile ??
Oui. Pour moi, pour lâacceptation et la rĂ©silience, mais surtout pour expliquer, documenter, argumenter auprĂšs de ceux qui se croient seuls...
Ce nâest pas le cas. Battez-vous.
Seul, on va vite. Ă plusieurs, on va loin...
Ma réflexion du jour :
Suis-je malade ou impotent ?
Je mâexplique.
Malade, tu lâes, câest un fait. Mais â car oui, il y a un mais â mâa-t-on demandĂ© ce quâengendre le fait de ne pas travailler ?
Lâisolement et le sentiment de ne plus ĂȘtre bon Ă rien.
Cela peut ĂȘtre vrai par moments, en fonction des symptĂŽmes, mais pas tout le temps, bien au contraire.
Le fait dâinteragir avec mes collĂšgues ou des personnes que jâaidais avant, me fait me sentir utile, et surtout : encore vivant.
Mais la loi nâest pas faite pour ça.
En maladie, tu restes Ă la maison. Point.
On est combien dans ce cas ?
Lâinteraction sociale du âcomme avant que je sois maladeâ est une vraie thĂ©rapie pour moi, et me donne envie de continuer Ă lutter.
Attention : je sais trĂšs bien que certains ont des symptĂŽmes qui les empĂȘchent de faire ce quâils faisaient avant.
On nâest pas Ă©gaux face Ă la maladie, bien sĂ»r...
Vous allez me dire : âOui, tu peux bosser en mi-temps thĂ©rapeutique, voire en tiers-temps.â
Moi, je parle dâaller bosser quand je peux : une heure, 20 minutes, ou une demi-journĂ©e...
Quand on connaĂźt les difficultĂ©s pour un dossier sĂ©cu de mi-temps thĂ©rapeutique, on sait trĂšs bien que dire âje vais bosser 20 minutesâ : câest une utopie aujourdâhui.
Mais si ça faisait autant de bien que de prendre des corticoïdes ?
En tout cas, moralement, pour ne pas se sentir inutile par rapport Ă avant...
Je vous laisse méditer là -dessus.
Nous sommes malades. Simplement pas inutiles.
#CmyNEWme
#CmonNouveauMoi
... Voir plusVoir moins

1 CommentairesComment on Facebook
đž Pauline (Strasbourg). Elle a accompagnĂ© sa maman atteinte dâun glioblastome pendant 15 mois. Depuis, elle avance autrement, marquĂ©e Ă jamais par ce combat.
â Tout a basculĂ© le jour oĂč le mot glioblastome est tombĂ©. Ce jour-lĂ , une certitude sâest imposĂ©e : il fallait vivre chaque instant, vraiment. Les petits tracas du quotidien se sont Ă©vaporĂ©s, remplacĂ©s par une urgence de prĂ©sence, dâamour, de liens solides.
Durant les 15 mois de traitement, la difficultĂ© nâĂ©tait pas seulement mĂ©dicale. Elle Ă©tait Ă©motionnelle. Comment ne pas se laisser submerger ? Comment faire les bons choix entre ce que maman voulait, ce que nous ressentions, et ce que proposaient les mĂ©decins ? Il fallait tenir, avancer, se battre avec elle â mais sans tomber dans lâacharnement. Trouver ce fragile Ă©quilibre, jour aprĂšs jour.
En septembre 2021, maman nous a quittĂ©s. Et tout sâest effondrĂ©. Les liens familiaux se sont brisĂ©s, chacun portant sa douleur Ă sa maniĂšre, comme un contrecoup immense aprĂšs des mois dâĂ©puisement psychologique.
Et pourtant⊠dans ce chaos, une vĂ©ritĂ© a Ă©mergĂ© : il fallait revoir lâessentiel. Repenser sa vie. Faire des choix du cĆur. Avancer, autrement. Plus rien ne sera jamais comme avant. Il nây a pas de recette miracle pour continuer sans nos warriors, mais on essaie. On parle dâeux. On les fait vivre Ă travers nous. On change. On Ă©volue. Parce quâaprĂšs un glio⊠on nâest plus les mĂȘmes.
#CmyNEWme
#CmonNouveauMoi
... Voir plusVoir moins

8 CommentairesComment on Facebook
đ¶ RDV avec Virginie (FerriĂšres-en-Brie). Ă 38 ans, elle dĂ©couvre quâun cancer sâinvite sans prĂ©venir. Depuis, elle avance avec force, humour et une volontĂ© farouche de ne rien laisser au hasard.
â Moi, c'est Virginie, 38 ans et 11 mois (c'est important vous verrez) quand le 28 aoĂ»t 2023 j'apprends que le cancan a choisi de venir frapper Ă ma porte !
Il aurait pu m'envoyer un AR ! il n'était pas sur ma to-do-list de 2023 mais voilà pas le choix !
Le jour de mes 39 ans, je suis au bloc et je me fais poser ma PAC, merci pour le cadeau đ
A l'annonce c'est un torrent d'informations, une inondation de sentiments qui se mĂȘlent a l'intĂ©rieur de moi et un volcan qui rentre en Ă©ruption quand les questions viennent Ă l'esprit et s'enchaĂźnent !
Jusqu'à ce que le médecin prenne le temps de tout m'expliquer !
A ce moment j'ai fait le choix direct d'accepter la situation et tout ce qui était liés à elle ! Pas le choix, pleurer ne changerait rien si ce n'est me rajouter un mal de crùne supplémentaire !
J'ai commencĂ© les chimios, ça Ă©tĂ© la pire pĂ©riode du traitement pour moi ! Fatigue extrĂȘme, courbatures, douleurs profondes, perte d'appĂ©tit et perte des cheveux ... Un cap dans cette bataille mais c'Ă©tait ok, on m'a averti âșïž
J'ai choisis aussi de ne pas m'arrĂȘter, j'ai eu la chance d'avoir un patron et des collĂšgues qui ont trĂšs vite compris que l'on allaient amĂ©nager mon poste et j'ai pu gĂ©rer Ă ma maniĂšre mes journĂ©es et mes absences !
Garder une vie social et active Ă©tait pour moi une Ă©vidence ! Ăa m'aiderait Ă passer les jours sombres et les moments de doutes, Ă vouloir tout lĂącher !
Arrive la mastectomie partielle ! LĂ grand choc j'Ă©tais pas prĂȘte au visuel a l'aprĂšs ! Ce sein difforme ! Ce buste a se rĂ©approprier ! Ce mot que l'on vous rĂ©pĂšte a longueur de temps : PATIENCE et oui fait ĂȘtre patient !
Avec tout ce que j'ai déjà vécu et le reste à venir, je relativise beaucoup, je profite de chaque moment, je mange mieux, je suis plus sensible aux étiquettes mais je n'ai rien profondément changé dans ma façon de vivre !
C'est une vraie étape dans une vie mais dans l'ensemble je vais bien !
J'ai la chance de répondre positivement à chaque étape !
đ www.instagram.com/vivi.oups?igsh=bzlpbWlkdGNzbzA0
#CmyNEWme #CmonNouveauMoi â
... Voir plusVoir moins

75 CommentairesComment on Facebook
C l’info.
Suivez-nous
sur Linkedin
Suivez-nous
sur Instagram
Suivez-nous